Le Cameroun à l’épreuve des Tic

Plusieurs structures et administrations intègrent progressivement les outils de communication moderne dans leur fonctionnement quotidien.

A l’ère du « tout numérique », il est désormais quasiment impossible de se passer des outils de communication moderne, notamment de l’Internet. Le Cameroun aussi entre progressivement dans la mouvance. Petit à petit la culture de l’Internet s’enracine dans les habitudes. Les administrations également se mettent de plus à l’ère des technologies.

Sur le terrain, on observe que pour le concours d’admission à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), les candidats sont invités à télécharger des fiches d’inscription sur le site de l’école. Les résultats de plusieurs concours sont publiés sur Internet (Enam, Iric, Injs…).

Les affectations des fonctionnaires sont publiées sur le site de leurs ministères, immédiatement après signature.

Plusieurs départements ministériels camerounais disposent d’un site Web, même si la plupart n’est pas toujours à jour. En entreprise aussi, la tendance est visible. Par exemple, dans les milieux bancaires ou financiers, en plus de l’Internet, l’intranet est de plus en plus utilisé pour délivrer des messages ponctuels au personnel ou pour tout autre besoin de service.

Cependant, beaucoup reste encore à faire pour se mettre véritablement à la page de la veille technologique. Plusieurs camerounais éprouvent encore d’énormes difficultés à se servir d’un ordinateur, ou d’un téléphone portable multimédia. Par exemple, depuis le 8 avril dernier, Microsoft a mis fin à son support sur le système d’exploitation Windows XP et la suite bureautique Office 2003. Certains Camerounais ne sont pas au courant de cette mutation, et bon nombre continue à utiliser Windows XP comme système d’exploitation, voire la suite bureautique Office 2003.

Selon le ministère des Postes et Télécommunications, seulement 5% de la population camerounaise a accès à Internet. Cette minorité ne se concentre que dans des grandes villes comme Douala, Yaoundé, Bafoussam et les villes universitaires. Néanmoins, de nombreux travaux tels l’élargissement du réseau de la fibre optique suscitent de nouveaux espoirs.

 

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