Il manque 20 millions FCfa pour produire des Cardiopad à destination des hôpitaux camerounais

L’ingénieur et inventeur camerounais Arthur Zang dont la trouvaille a permis au magazine Forbes de le classer parmi « les 20 jeunes les plus influents du monde » reste bloqué pour 20 millions FCfa.

Himore Medical, la start-up créée par l’ingénieur polytechnicien camerounais, en vue de développer son projet de Cardiopad, présenté comme la première tablette médicale africaine, est en panne de financements. En effet, depuis plusieurs mois, le jeune ingénieur et ses collaborateurs s’échinent pour produire, pour le compte des hôpitaux camerounais, les premiers exemplaires de Cardiopad, cet appareil permettant de relever et de transmettre à distance les paramètres cardiaques d’un patient, une invention qui pallie à l’insuffisance de cardiologues dans les hôpitaux du pays. «Nous avons déjà fabriqué une trentaine d’appareils et mettons au point actuellement une machine mobile qui permettra de faire des échographies à distance. Nous allons mettre sur le marché cent Cardiopad. Il est bien vrai que les demandes fusent de tous les pays d’Afrique et d’Europe, mais pour l’heure, nous voulons satisfaire la demande locale. Les premiers exemplaires seront exclusivement réservés au Cameroun (…) Ce sont les fonds qui nous manquent le plus», affirme l’inventeur du Cardiopad dans une interview au Quotidien gouvernemental camerounais.

Selon le promoteur de Himore Medical, un financement de 20 millions de francs Cfa permettrait de boucler la première phase de production des cent Cardiopad, que les hôpitaux camerounais pourraient s’offrir à deux millions de francs Cfa pièce. «Le ministère de la Santé publique devait pourtant nous passer des marchés, en vue de l’équipement de certains centres hospitaliers. Nous comptions sur l’argent issu de cette transaction pour financer les derniers réglages», regrette-t-il.

Arthur Zang poursuit : «nous nous sommes tournés vers les banques qui demandaient toutes sortes de garanties alors que je n’étais qu’un simple chercheur sans ressources à l’époque. Nous avons également été approchés par des structures internationales et des opérateurs économiques, qui ont voulu avoir des parts dans notre structure. Chose qui n’a pas été possible parce que nous ne partagions pas la même ambition. Sauver des vies m’intéresse plus que tout. Faire des bénéfices vient après».

 

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