[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.
« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un
concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies
nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à
explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone
mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie »,
explique Tecno dans un communiqué.
Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.
A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations
stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec
la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22
février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de
Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).
Alain Nono a expliqué au cours de
cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique
centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en
matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent
d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous
présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono
Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette
personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet
argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant
et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix
de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.
Après un certain temps, si
l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de
compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».
Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019
consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les
Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à
l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4
Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ».
L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre
entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du
numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de
proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation
numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux
entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[DIGITAL Business Africa] –Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé ce 29 avril 2025 via sa page Facebook officielle, le lancement de la Meta AI App, une application autonome conçue pour renforcer l’interaction entre les utilisateurs et l’intelligence artificielle au sein de l’écosystème Meta.
« Nouvelle application Meta AI disponible dès aujourd’hui ! Près d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuels utilisent Meta AI à travers nos applications, alors nous lançons une version autonome. Allez la découvrir ! », a déclaré Zuckerberg.
Selon le fondateur de Meta, cette nouvelle application marque une étape majeure dans la volonté du groupe de rendre l’intelligence artificielle plus personnelle, interactive et centrée sur la voix. L’utilisateur peut simplement ouvrir l’application et discuter avec elle, sur des sujets variés allant de l’actualité à des questions personnelles, en passant par des besoins d’apprentissage.
« Meta AI est conçue pour être votre intelligence artificielle personnelle. Elle repose sur des conversations vocales naturelles. Vous l’ouvrez et vous lui parlez de ce que vous voulez », explique-t-il.
Une IA évolutive et personnalisée
Meta mise également sur une expérience hautement personnalisable. L’application commence avec une compréhension générale des intérêts de l’utilisateur, mais évoluera progressivement en intégrant des informations plus précises sur la personne et ses proches, à travers les différentes plateformes du groupe : Facebook, Instagram, WhatsApp, etc.
« Avec le temps, vous pourrez fournir à Meta AI une multitude d’informations vous concernant, ainsi que sur les personnes qui comptent pour vous », indique le PDG.
Un fil social pour découvrir les créations IA
Autre fonctionnalité innovante : l’intégration d’un fil social interactif permettant de découvrir comment d’autres utilisateurs exploitent Meta AI de manière créative. Un outil conçu pour explorer et inspirer.
« Nous avons conçu ce fil social pour vous permettre de découvrir les différentes façons dont les gens créent du contenu avec Meta AI. C’est plaisant à explorer », souligne Zuckerberg.
Une intégration aux appareils Meta
L’application ne se limite pas aux smartphones. Elle est pensée pour fonctionner de manière fluide avec les produits connectés de la marque, notamment les lunettes intelligentes Meta et d’autres appareils à intelligence artificielle en cours de développement.
« Vous pourrez aussi utiliser l’application pour gérer vos lunettes Meta et d’autres types d’appareils IA que nous construirons à l’avenir », ajoute-t-il.
Le début d’un long voyage
Mark Zuckerberg conclut en affirmant que ce lancement marque le début d’un long parcours dans le développement d’une IA toujours plus intégrée, intuitive et centrée sur l’humain.
Il termine par une invitation : « C’est le début d’un long chemin pour développer cela. Mais allez-y, testez-la et dites-nous ce que vous en pensez »
L’application Meta AI est désormais disponible au téléchargement, avec un déploiement progressif prévu à l’échelle mondiale.
[DIGITAL Business Africa] – Les autorités congolaises se sont penchées sur les risques professionnels inhérents à la transformation numérique. À l’occasion de la 23ᵉ Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, célébrée ce lundi 28 avril 2025, le travailleur était une fois de plus mis au centre des attentions. Le thème de l’édition 2025 était révélateur : « Prévention des risques professionnels face aux défis de la transformation numérique et à la mise en œuvre effective de la couverture santé universelle en RDC ».
Ainsi libellé, il était question pour les autorités de mettre en lumière les défis liés à la numérisation et à la couverture santé universelle.
Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Dr Samuel Roger Kamba, a rendu hommage à tous les artisans de l’effort. Tout en rappelant les dangers auxquels les travailleurs sont liés.
« Chaque matin, dans nos villages, nos champs, nos villes et nos mines, des millions de Congolais bâtissent, par leur labeur, l’avenir de notre nation. Comme toutes les grandes économies du monde, c’est par le travail et le dépassement de soi que nous avançons.
Chaque année, près de trois millions de travailleurs perdent la vie dans le monde à cause d’accidents ou de maladies professionnelles. La République démocratique du Congo n’échappe pas à cette réalité. Protéger la santé de nos travailleurs est un devoir vital, un investissement pour l’avenir, à l’heure où le numérique et l’intelligence artificielle redessinent nos sociétés ».
Face à ces dangers, le gouvernement congolais n’est pas resté insensible, selon le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale. Le Dr Samuel Roger Kamba a rappelé tout l’engagement de l’État en faveur de la couverture santé universelle.
« Sous l’impulsion du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons fait un choix clair : placer l’humain au cœur de nos politiques. Car, derrière chaque effort consenti, il y a une vie à préserver, une famille à soutenir, une nation à construire. C’est tout le sens de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle, pilier de la vision du chef de l’État, pour garantir à tous des soins de qualité, accessibles à chacun ».
Le ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraim Akwakwa Nametu, a mis en garde contre les effets de la guerre sur la santé des travailleurs et dénoncé le fait que « les risques professionnels sont souvent exclus du panier de soins de base ». Annonçant la tenue prochaine d’un atelier en partenariat avec des acteurs internationaux tels qu’ Ajibadeen Health Group, il a insisté sur la nécessité de placer la prévention au cœur des politiques publiques.
Le représentant de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) a pour sa part exposé les efforts déployés en matière de prévention, évoquant notamment « la modernisation des infrastructures sanitaires et l’intégration des technologies de pointe ». Tout en reconnaissant les opportunités offertes par la transformation numérique, il a prévenu que « l’intelligence artificielle doit rester un outil au service du travailleur, dans le respect strict des principes éthiques ».
Par Jean Materne Zambo, source : mai-ndombenews.net
[DIGITAL Business Africa] – Addis-Abeba. La capitale éthiopienne abrite du 28 au 30 avril 2025 le sommet ministériel « Innovation Afrique 2025 » sous le thème : « Éduquer et former l’Afrique pour le 21ᵉ siècle ». La cérémonie d’ouverturee du sommet ministériel « Innovation Afrique 2025 » a été présidée par le vice-premier ministre éthiopien, Temesgen Tiruneh. En présence de ministres et de hauts fonctionnaires responsables de l’éducation, de la technologie et des compétences de divers pays africains, ainsi que de représentants des principales organisations internationales de l’éducation et des investisseurs du secteur privé.
Parmi les ministres conviés, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel du Congo, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé ou encore du ministre fédéral de l’Éducation de l’Éthiopie, Berhanu Nega, entre autres.
Ces dépositaires de l’Éducation ont rallié l’Éthiopie pour voir dans quelles mesures renforcer les partenariats, partager des idées instructives. Cela aux fins d’obtenir des résultats concrets pouvant façonner l’avenir de l’éducation en Afrique, où les enfants africains auront accès à une éducation de qualité, portée par l’innovation.
Lors de son discours d’ouverture, le ministre de l’Éducation de l’Éthiopie, le professeur Berhanu Nega, a décrit l’ère actuelle comme un tournant « crucial » pour le développement de l’Afrique. Il a souligné que l’avenir du continent repose sur les connaissances et les compétences transmises à sa jeunesse, qui seront les moteurs de l’innovation et du progrès dans un monde de plus en plus numérique.
Pour sa part, le vice-premier ministre éthiopien, Temesgen Tiruneh, a précisé que « l’éducation est une solution miracle contre l’inégalité ». Soulignant que l’Afrique mérite des systèmes qui préparent la jeunesse pour l’avenir grâce à des enseignants autonomisés et des étudiants qualifiés.
Et d’ajouter :
« Nous sommes à un moment où les décisions que nous prenons en matière d’éducation définiront la trajectoire de nos nations »,
a-t-il déclaré, exhortant les parties prenantes à prioriser des systèmes éducatifs accessibles et de qualité qui permettent aux jeunes Africains de rivaliser à l’échelle mondiale.
La sommet ministériel « Innovation Afrique 2025 » abordera des sujets clés liés à l’éducation, aux TIC et au développement des compétences à travers des discussions approfondies. Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel du Congo, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a pris part, ce 28 avril 2025, à un débat qui a eu pour thème : « Les nouvelles compétences et aptitudes pour développer les Innovateurs et les entrepreneurs africains ».
[DIGITAL Business Africa] – Union des forces entre l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) et l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Les directeurs généraux de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala et de l’ ANSSI Conrad Onésime Oboulhas Tsahat, ont signé, ce vendredi 25 avril 2025, un protocole d’accord. Et ce, dans le but de renforcer la sécurité des réseaux et du cyberespace national. C’était en présence du ministre, secrétaire général du Conseil national de Sécurité, Jean Dominique Okemba, et du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo.
Grâce à cette collaboration, le Congo pourra, selon l’ARPCE, assurer une gestion efficace des incidents de cybersécurité, favoriser le partage d’informations, tout en mutualisant l’expertise technique des deux institutions.
Ce protocole d’accord a porté sur plusieurs axes de collaboration essentiels, notamment :
I. l’établissement d’un mécanisme d’échange régulier et sécurisé d’informations sur les incidents de cybersécurité et les menaces émergentes ;
II. la coordination des actions pour la gestion des incidents affectant les opérateurs de télécommunication ;
III. la création d’un cadre permanent de concertation avec la mise en place d’un Comité paritaire ;
IV. le renforcement mutuel des capacités techniques et le développement de protocoles d’intervention conjoints.
Pour le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, « ce partenariat s’est inscrit dans une vision plus large : celle d’un Congo numérique, résilient et souverain. Il a témoigné de notre engagement commun à construire un espace numérique de confiance, condition sine qua non du développement de notre économie numérique ».
Selon l’ARPCE, la protection efficace du cyberespace national nécessite la mutualisation des compétences et une coordination étroite entre les institutions en charge de la régulation et de la sécurité des réseaux. Ce protocole d’accord a constitué une avancée majeure dans cette direction.
Pour que les résultats suivent, chacun à son niveau devrait jouer sa partition, comme l’a si bien indiqué le DG de l’ANSSI, Conrad Onésime Oboulhas Tsahat.
« Cette collaboration entre nos deux institutions bénéficiera à l’ensemble des acteurs de l’écosystème numérique, notamment les opérateurs de télécommunications, les utilisateurs et l’État à travers la souveraineté numérique et une protection accrue des infrastructures critiques ».
Selon les données de L’ARPCE, le taux de pénétration des terminaux mobiles en Afrique subsaharienne atteignait 85 %. Et que la République du Congo s’inscrivait dans cette dynamique avec un taux estimé à 93 %, soit près de 5,2 millions d’abonnés mobiles pour une population de plus de 6 millions d’habitants. Selon le régulateur des télécommunications congolais, cette forte adoption des technologies mobiles s’est accompagnée d’une augmentation significative des risques liés à la cybersécurité.
[DIGITAL Business Africa] – Chanter une ode au Bureau burkinabè des Droits d’Auteurs ne ferait aucun mal. Le BBDA modernise ses services. Deux innovations dans les bacs depuis ce 24 avril 2025. Il s’agit de la plateforme numérique d’adhésion et de déclaration des œuvres et de l’application mobile B-GEOLOC. Ces innovations s’inscrivent dans une vision plus large de transformation digitale du BBDA.
La plateforme numérique d’adhésion et de déclaration des œuvres vise à démocratiser l’accès aux services du Bureau burkinabè des Droits d’Auteurs (BBDA). Elle est dédiée à tous les créateurs, où qu’ils se trouvent. Visitez le site via l’adresse www.bbda.bf.
Selon Christian Guehingue, directeur des Systèmes d’Informations du BBDA, cette plateforme permet aux artistes de :
• S’affilier et déclarer leurs œuvres à distance, sans contrainte géographique.
• Payer les frais d’adhésion ou de renouvellement via Orange Money.
• Bénéficier d’une numérisation sécurisée de leurs œuvres, garantissant leur conservation même en cas de catastrophe.
Une innovation qui mérite bien des félicitations. Et ce n’est pas le DG du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Patric LEGA, qui dira le contraire.
« Je tiens à adresser mes vives félicitations à l’ensemble des équipes techniques, administratives et partenaires ayant contribué à la réalisation de ce projet. Ces innovations traduisent notre volonté de placer la transformation digitale au cœur de notre gouvernance, d’implémenter le numérique dans les procédures, procédés et processus. Elles visent à rapprocher l’institution de ses membres, à améliorer la qualité du service rendu et à garantir une gestion plus équitable du droit d’auteur ».
B-GEOLOC, l’appareil de collecte électronique des droits des auteurs
L’autre innovation dévoilée ce 24 avril 2025 est B-GEOLOC, l’appareil de collecte électronique des droits des auteurs. B-GEOLOC est conçue pour optimiser la collecte des redevances sur le terrain. La plateforme est dotée de fonctionnalités avancées, elle permet aux agents de :
• De localiser en temps réel les utilisateurs grâce à une base de données intégrée (coordonnées GPS, historiques de paiement).
• De tracer des itinéraires et de planifier des tournées efficaces
• D’émettre des reçus électroniques via un terminal mobile équipé d’un scanner QR et d’une imprimante intégrée.
En gros, l’outil vient faciliter le travail des agents du BBDA à en croire le directeur général du Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs (BBDA), Dr Hamed dit Patindéba Patric Lega.
» Plus qu’une simple application, c’est un outil intelligent, précis et redoutablement efficace. Nos agents peuvent désormais localiser chaque utilisateur, consulter sa situation, planifier des visites, valider les paiements sur place, imprimer des tickets instantanément. Tout cela, grâce à un simple terminal mobile. Fini les erreurs. Fini les approximations. Place à la rigueur, à la transparence, à la révolution sur le terrain « .
Une session spéciale d’immersion numérique a été organisée à l’intention des agents de recouvrement, principaux utilisateurs du B-GEOLOC, ce 25 avril 2025.
Par Jean Materne Zambo, sources : lefaso.net, digital magazine.bf
[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Alors que le marché traditionnel des services P2P Voix/SMS est en déclin, le marché A2P alimenté par les numéros de téléphone virtuels (DID) sur les plateformes CPaaS connaît une croissance significative dans les pays occidentaux, avec l’émergence de nombreux nouveaux acteurs tels que Aircall, Bandwidth, Vonage, OnOffBusiness, Sinch, Cloudtalk, Ringover, Talkdesk, RingCentral et bien d’autres.
En Afrique, un retard critique à combler.
Cependant, dans la quasi-totalité des pays africains , cette évolution reste freinée par une lacune critique : l’absence d’opérateurs locaux de numéros virtuels pour les services A2P Voix/SMS/USSD, principalement due au manque de régulation de l’interconnexion A2P.
Face à la disparition progressive de la téléphonie fixe filaire et à l’absence d’opérateurs CPaaS ou ComTech dans l’écosystème numérique africain, les offres de téléphonie d’entreprise des opérateurs mobiles n’ont pas évolué depuis plus de 25 ans , se limitent à 2 services : le P2P Voix on-net sur plusieurs numéros mobiles, et le A2P SMS via des noms-émetteur.
Ainsi, même à l’ère numérique , il n’existe toujours pas de numéro de téléphone unifiée et vérifiable pour identifier une personne morale dans ses communications conversationnelles et transactionnelles avec ses clients mobiles sur l’ensemble des canaux (Voix, SMS, USSD, WhatsApp, etc.).
Ce qui expose davantage les Administrations & Entreprises aux risques d’usurpation d’identité téléphonique dans des actes de cybercriminalité !
GTS Africa : Pionnier de la téléphonie virtuelle A2P, un des piliers de la transformation numérique en Afrique
Chez GTS Africa, nous nous attachons à combler ce vide.
Grâce à notre solide expérience du marché africain et de nos partenariats technologiques , nous nous positionnons désormais comme opérateur-hôte pour les nouveaux opérateurs locaux de numéros fixes virtuels et de plateformes CPaaS, afin de soutenir efficacement la transformation numérique des entreprises de toutes tailles.
Les opportunités d’innovation sont immenses et il est urgent que les régulateurs, les opérateurs fixes historiques et les opérateurs mobiles en Afrique s’adaptent !
[DIGITAL BusinessAfrica] – Un béguin pour les TIC. L’ Union internationale des Télécommunications voudrait bien que toutes les jeunes filles soient saisies de ce sentiment. Chaque 24 avril de l’année, le monde célèbre la jeune fille et les Sciences, l’ingénierie, la technologie, les mathématiques. L’édition 2025 du Girls In ICT Day s’est tenue sous le thème : « Les jeunes filles dans le secteur des TIC au service d’une transformation numérique inclusive ».
D’après Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications, il s’agit de donner à toutes les filles et jeunes femmes les moyens non seulement de participer, mais aussi de diriger la transformation numérique du monde.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement joue sa partition. L’ANSSI et le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation ont transmis à une centaine de jeunes filles les notions de base en cybersécurité. L’ atelier était organisé à l’atention des élèves du lycée Jeunes filles de Bingerville. Les apprenantes ont été édifiées sur les enjeux de la cybersécurité et l’importance de la protection des données à caractère personnel et encouragées à envisager des carrières en TIC.
D’après Koné Kafolodje Fatoumata Coulibaly de la Direction de la Cybersécurité et de la Confiance du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, les jeunes filles sont des cibles particulières dans la promotion des bonnes pratiques en matière de sécurité et la protection des données à caractère personnel. Koné Kafolodje Fatoumata Coulibaly a indiqué que la Direction déploie avec les parties prenantes des actions d’envergure visant les jeunes filles, trop souvent victimes sur le cyberespace, faute d’information et de formation.
Le Directeur général du ministère, Olivier Avoa, a piur sa part, invité les jeunes lycéennes à des usages plus utiles des réseaux sociaux. Il les a exhortées à prendre ensemble l’engagement d’être des modèles dans l’usage des outils numériques et à se positionner comme des exemples positifs au sein de leur communauté et à promouvoir les bonnes pratiques numériques. Le Directeur général du ministère, Olivier Avoa a transmis le message du ministre, Kalil Konaté, qui met un accent particulier sur l’inclusion des femmes et des filles dans la promotion des TIC.
L’ UIT pour la parité entre les sexes dans l’utilisation d’Internet
À l’échelle mondiale, seulement 65 % des femmes étaient connectées en 2024, contre 70 % des hommes. Cela représente 189 millions d’hommes de plus que de femmes utilisant Internet. La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications, Doreen Bogdan-Martin, fait savoir bien que la majeure partie du monde se dirige vers la parité entre les sexes dans l’utilisation d’Internet, l’écart se creuse dans les pays les moins avancés.
Pour combler ce fossé numérique, Doreen Bogdan-Martin sait quels leviers actionner.
« Nous avons besoin d’espaces en ligne abordables, sûrs, pertinents et transformateurs où les filles peuvent s’épanouir. Cela nécessite de surmonter des obstacles persistants : l’inégalité d’accès à l’éducation et aux compétences numériques, les normes sociales néfastes, les contraintes d’accessibilité financière et les espaces en ligne qui, trop souvent, excluent ou mettent en danger les femmes et les filles ».
La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications estime que combler l’écart entre les sexes en matière d’adoption de l’internet mobile dans les pays à revenu faible et intermédiaire pourrait ajouter plus de 1 000 milliards de dollars au produit intérieur brut de l’économie mondiale.
L’ UIT projette de doter 100 millions de femmes et de filles de compétences numériques d’ici 2035. Fruit du partenariat mondial EQUALS. À côté de cette initiative, il y a la Coalition pour les compétences en IA. Elle rassemble des leaders technologiques et des établissements universitaires pour proposer des formations gratuites et sur mesure en intelligence artificielle. Grâce à son rapport annuel « Faits et chiffres » , l’UIT aide les pays à identifier et à combler les inégalités persistantes entre les sexes, car on ne peut gérer ce qu’on ne mesure pas.
Doreen Bogdan-Martin sait que seules les données ne suffiront pas. La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications pense que, pour offrir des opportunités numériques aux femmes et aux filles, l’UIT et ses partenaires ont besoin de leadership, d’investissement et, surtout, de volonté. Les stratégies numériques doivent privilégier l’inclusion des femmes et des filles dès le départ.
Par Jean Materne Zambo, sources : DCRP/MTND, uit.org
[DIGITAL Business Africa] – Le cœur n’était pas à la fête pour tout le monde lors du Girls In ICT Day 2025. La Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC a été célébrée ce 24 avril 2025 sous le thème « Les jeunes filles dans le secteur des TIC au service d’une transformation numérique inclusive ».
Organisée tous les ans par l’ Union internationale des Télécommunications (TIC), l’initiative a un objectif. Celui d’ encourager les jeunes femmes et les jeunes filles à poursuivre leurs études et leur carrière dans les domaines des sciences, de l’ingénierie, de la technologie, des mathématiques et d’autres domaines et de les aider à réaliser leurs rêves.
Cet objectif risque de ne pas être atteint en Afrique si de vraies décisions ne sont pas prises par les dirigeants. De quoi inquiéter Christine Baguela épouse Soro. Leader engagée dans l’Autonomisation des Femmes et CEO de DigiWomen School | Co-initiatrice des DigiWomen Awards, Christine Baguela avait ses raisons de ne pas être dans la joie.
« Je choisis de ne pas célébrer uniquement l’espoir. Je choisis d’alerter. De secouer les consciences. Car pendant que nous nous réunissons autour de beaux discours, des millions de jeunes filles, notamment en Afrique, sont encore éloignées des leviers les plus puissants de notre époque : le savoir numérique, les compétences digitales, la cybersécurité, l’innovation technologique .
Moins de 30 % des femmes en Afrique ont accès aux compétences numériques de base. Pire encore, seulement 15 % des filles sont encouragées à poursuivre des carrières dans les domaines scientifiques ou technologiques. Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont des urgences ».
Quand la femme se fâche, les vérités sont dehors. Les mots sortent comme des balles d’une mitrailleuse. Plus rien ne l’effraie. Pas même le dirigeant le plus redouté.
« …À tous les gouvernants, le développement numérique de l’Afrique ne se fera pas sans les filles. Et surtout, il ne se fera pas contre elles […] Je m’adresse ici aux décideurs publics : il est temps d’adopter des politiques ambitieuses d’éducation numérique genrée, d’intégrer l’apprentissage du code dès le primaire, de créer des hubs digitaux dans les zones rurales, et surtout, de protéger nos jeunes filles contre les dérives du numérique.
Car aujourd’hui, pendant que certaines filles rêvent d’inventer la prochaine application qui changera le monde, d’autres vivent un enfer silencieux : harcèlement en ligne, usurpation d’identité, sextorsion, recrutement dans des réseaux de cybercriminalité. Ce fléau grandit, et il est temps de renforcer les dispositifs législatifs et éducatifs pour promouvoir une gouvernance numérique éthique et inclusive ».
Promouvoir une gouvernance numérique éthique et inclusive. Plusieurs décideurs africains en ont fait leur crédo. Même si les résultats escomptés ne sont pas encore obtenus. Au Cameroun, par exemple, l’opération un Million de Jeunes, Enfants et Femmes (MIJEF) pour l’émergence à l’horizon 2035 porte ses fruits. Le 24 août 2024, ce programme lancé le 13 mars 2015 a franchi le cap de 900 019 personnes arrimées aux TIC (soit 109 342 enfants, 363 314 jeunes et 427 363 femmes).
Le programme est piloté par le Centre d’excellence technologique Paul Biya. Le programme est implémenté par l’Institut africain d’informatique du Cameroun (IAI-Cameroun)/Centre d’excellence technologique Paul Biya que dirige Armand Claude Abanda, par ailleurs titulaire de la Chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCÈS-TIC.
La Camerounaise Horore Bell Bebga, présidente de l’association AfricanWITS, apporte un coup de pouce au gouvernement dans cette mission de promotion de la gouvernance numérique.
« Après cinq ans de mise en place de programmes pour les jeunes filles dans les TIC au sein de l’association AfricanWITS, notamment avec l’organisation de caravanes dans les écoles, de hackathons et d’innovation challenges de codage dans le cadre de la célébration des activités marquant la journée internationale des Filles dans les TIC, je peux affirmer que l’engagement des jeunes filles est de plus en plus visible, surtout lorsque des plateformes ou des programmes sont créés pour les mettre en condition ou les rendre visibles ».
« Nous avons pu constater le potentiel de ces jeunes filles, en particulier les étudiantes, à créer des projets innovants en utilisant des technologies avancées. Cela démontre leur engagement malgré leur sous-représentation, comparée à la proportion de jeunes femmes qui devraient s’impliquer dans ces secteurs porteurs », s’est-elle montrée peu fataliste.
Comme AfricanWITS, DigieWomen School offre aux filles et femmes une habilité numérique. L’association revendique la formation de plus de 5 000 personnes, majoritairement des femmes et des jeunes filles, à des compétences numériques pratiques : création de contenu, marketing digital, entrepreneuriat technologique.
Christine Baguela recommande à toutes les jeunes filles de faire du digital leur terrain de conquête. Mais il faut s’en emparer avec éthique, intelligence et ambition.
[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation du service public et la modernisation de l’administration devraient être la première emière manifestation de la stratégie du New Deal technologique. Le gouvernement sénégalais en a bien conscience. Il faut donc passer à l’action. Et maintenant ! Le ministre de la Communication et de l’ Economie numérique, Alioune Sall, et Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme des Institutions, ont procédé, ce 18 avril 2025, au lancement de la phase pilote d’une plateforme interministérielle et interopérable d’échange de données.
La création de cette plateforme, selon les MCEN, a vocation à renforcer les compétences numériques des agents publics. C’est ce qui ressort de la séance de travail ayant réuni les représentants des ministères, dont Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme des Institutions, ses équipes techniques et des représentants des structures parapubliques.
Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Alioune Sall, n’a pas manqué de saluer la conjugaison des efforts entre son ministère et celui de la Fonction publique pour une administration moderne.
« Je tiens à remercier chaleureusement le ministre Olivier Boucal pour cette initiative constructive, qui témoigne de la proximité et de la synergie entre nos deux ministères, ainsi que de notre engagement commun à bâtir une administration performante, inclusive et résolument tournée vers les citoyens ».
Les échanges ont porté sur quelques points. Notamment :
– Vision cohérente et intégrée du numérique, articulée autour des trois couches du New Deal technologique : infrastructures, plateformes et services digitaux, pour garantir une approche harmonisée à l’échelle de l’État.
– simplification radicale des procédures administratives – comme le dossier de retraite, qui nécessite aujourd’hui près de 14 documents éparpillés entre plusieurs services – pour offrir aux usagers une expérience fluide, transparente et entièrement dématérialisée.
– Renforcement des compétences numériques des agents publics, afin d’accompagner cette transformation en profondeur.
– Déploiement d’infrastructures mutualisées (espaces Sénégal Services, centres d’appels unifiés) pour rapprocher le service public des citoyens, partout sur le territoire.
Au cours de cette séance de travail, certains point phares ont été identifiés : la mise sur pied d’un guichet unique et le réseau d’espaces de proximité pour un accès simplifié aux services publics, la dématérialisation complète des processus internes et des démarches usagers (citoyens, entreprises, partenaires), une plateforme e-learning nationale pour la formation continue des agents de l’État.
Les prochaines étapes sont connues. Il s’agira maintenant de mettre en place des groupes de travail conjoints pour opérationnaliser les priorités identifiées. Les deux différentes parties prenantes devront aussi procéder au cadrage mutuel des feuilles de route, avec un focus sur le guichet unique, l’interopérabilité et l’expérience usager. Sans oublier la tenue des ateliers techniques dès mai 2025 pour concrétiser les premiers chantiers.
[DIGITAL Business Africa] – L’ouvrage Les technologies numériques, nouvel allié de la couverture santé universelle au Cameroun, coécrit par le Dr Denis NGAE et le Dr Chevalier de Dieu KUTCHE TAMGHE, a été dédicacé ce 3 avril 2025 à Yaoundé.
Technologies numérique Dédicace
Membre de la Société camerounaise d’informatique médicale, enseignant d’informatique médicale et chercheur au Centre de recherches d’études diplomatiques internationales et stratégiques et à Savoirs & Développement, le Dr Denis NGA a accepté de présenter ce livre et quelques solutions de santé numérique aux internautes de Digital Business Africa.
Dr Denis NGA
Celui qui est par ailleurs chef de la division des projets, des études et de la prospective au ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et passionné de leadership en santé numérique pense qu’il est temps de cartographier le rôle actuel et futur des technologies numériques dans la réalisation de la CSU au Cameroun.
Interview.
Digital Business Africa : Vous avez récemment procédé à la dédicace de votre livre Les technologies numériques, nouvel allié de la couverture santé universelle au Cameroun. Comment est né ce projet éditorial ?
Dr Denis NGAE : Ce projet éditorial est né d’une conviction profonde et d’une observation du terrain. En tant que professionnel du MINPOSTEL, j’ai été témoin du potentiel immense des technologies numériques pour transformer divers secteurs, et la santé ne fait pas exception. Parallèlement, ma sensibilité aux défis de la couverture santé universelle (CSU) au Cameroun, où l’accès aux soins reste inégalitaire, a nourri une interrogation : comment ces outils numériques peuvent-ils devenir de puissants leviers pour rendre la santé plus accessible, plus équitable et plus efficace pour tous les Camerounais ?
Ce livre est donc le fruit d’une recherche passionnée, d’une analyse des initiatives existantes, des obstacles rencontrés et des opportunités inexploitées. Il s’agit d’une tentative de cartographier le rôle actuel et futur des technologies numériques dans la réalisation de la CSU au Cameroun, en offrant des pistes de réflexion et des propositions concrètes.
TEchnologies numériques
Digital Business Africa : Quels sont les exemples de technologies numériques utilisées dans la CSU au Cameroun que vous relayez dans votre livre ?
Dr Denis NGAE : Mon livre met en lumière plusieurs exemples concrets de technologies numériques déjà à l’œuvre, ou avec un fort potentiel, dans le contexte de la CSU au Cameroun. Bien que le Cameroun soit en phase de développement de ces initiatives à l’échelle nationale, il est instructif de regarder des exemples réussis ailleurs qui pourraient inspirer et éclairer la voie. Dans mon livre, je m’appuie sur des cas comme :
Les applications mobiles de santé (mSanté) : À l’instar du programme mTOMADY à Madagascar, qui utilise la messagerie SMS pour le suivi de la santé maternelle et infantile, ou du projet GiftedMom ici au Cameroun, qui offre des informations et un suivi de grossesse via mobile, les applications mobiles peuvent fournir des informations de santé, des rappels de traitement et faciliter la communication entre patients et professionnels de santé.
Les systèmes d’information sanitaire numériques : Des plateformes robustes pour la collecte et l’analyse de données de santé, similaires au programme DHIS2 en Tanzanie, sont cruciales pour une prise de décision éclairée et un suivi épidémiologique efficace au Cameroun.
La télémédecine : bien que moins répandue à grande échelle au Cameroun, le concept de connecter des patients éloignés avec des spécialistes rappelle des initiatives comme Babylon Health au Royaume-Uni ou Ada Health en Allemagne, qui offrent des consultations médicales à distance.
Les systèmes d’alerte et d’information : des programmes comme RapidSMS au Rwanda, utilisé pour la diffusion d’informations de santé publique et le suivi des épidémies par SMS, pourraient être adaptés au contexte camerounais.
Les solutions de lutte contre la contrefaçon de médicaments :
le projet mPedigree au Ghana, qui utilise des codes pour vérifier l’authenticité des médicaments via mobile, est un exemple pertinent pour garantir la qualité des soins au Cameroun.
L’utilisation de drones pour la distribution de médicaments :
le projet Zipline au Rwanda illustre le potentiel de l’acheminement rapide de fournitures médicales essentielles, y compris dans les zones difficiles d’accès au Cameroun.
Bien que les contextes nationaux varient, ces exemples – allant des initiatives africaines comme Jamii au Kenya (assurance santé numérique) aux programmes mondiaux comme Be He@lthy, Be Mobile (promotion de la santé par mobile, initié en Suisse) et aux systèmes d’assurance comme Seguro Popular au Mexique (qui pourrait intégrer des outils numériques pour l’enregistrement et le suivi des bénéficiaires) ou les plateformes de prise de rendez-vous comme DocPlanner en Pologne – offrent des leçons précieuses pour le développement et le déploiement de solutions numériques adaptées aux défis spécifiques de la CSU au Cameroun.
Le livre explore comment ces technologies et les enseignements tirés de ces expériences internationales peuvent être contextualisés et mis en œuvre pour renforcer la couverture santé universelle au Cameroun.
Digital Business Africa : Quelles sont vos propositions pour une meilleure utilisation des technologies numériques dans le secteur de la santé au Cameroun ?
Dr Denis NGAE : Pour une meilleure intégration et utilisation des technologies numériques dans le secteur de la santé au Cameroun, je propose plusieurs axes stratégiques dans mon livre :
L’élaboration d’une stratégie nationale de e-santé claire et inclusive : Un cadre global définissant les priorités, les normes d’interopérabilité, les questions de sécurité et de protection des données, et impliquant tous les acteurs (MINSANTE, MINPOSTEL, secteur privé, société civile).
Le renforcement des infrastructures numériques : Un accès internet fiable et abordable, ainsi qu’une couverture réseau étendue, sont des prérequis essentiels pour le déploiement à grande échelle des solutions numériques en santé.
Le développement des compétences numériques des professionnels de santé et de la population : Des programmes de formation adaptés sont nécessaires pour garantir l’adoption et l’utilisation efficace des outils numériques.
L’encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat local : soutenir les startups technologiques camerounaises spécialisées dans la santé à travers des incubateurs, des financements et un environnement réglementaire favorable.
La promotion de l’interopérabilité des systèmes d’information sanitaire : Assurer que les différentes plateformes et applications peuvent communiquer entre elles pour un meilleur suivi des patients et une vision globale du système de santé.
La mise en place de mécanismes de financement durables : explorer des modèles économiques viables pour assurer la pérennité des initiatives de e-santé.
L’implication active des communautés : adapter les solutions numériques aux contextes locaux et aux besoins spécifiques des populations.
Digital Business Africa : Le Minpostel et le Minsanté n’ont pas encore de cadre commun de concertation et de développement pour faciliter l’essor des startups technologiques camerounaises spécialisées dans le secteur de la santé. Vous qui êtes en service au Minpostel, quelles sont vos actions pour la mise sur pied et l’opérationnalisation de ce cadre de concertation et d’accompagnement ?
Dr Denis NGAE : Votre observation est pertinente et souligne un défi important. Conscient de cette nécessité, et dans le cadre de mes fonctions à la division des projets, des études et de la prospective au MINPOSTEL, j’ai entrepris plusieurs actions et continue de plaider en faveur de la mise en place d’un tel cadre :
Sensibilisation et plaidoyer interne : J’ai initié des discussions au sein du MINPOSTEL pour souligner l’urgence et le potentiel d’une collaboration structurée avec le MINSANTE afin de stimuler l’écosystème de la e-santé au Cameroun.
Identification des points de convergence et des synergies potentielles : J’ai contribué à des analyses préliminaires pour identifier les domaines où une collaboration entre les deux ministères serait la plus fructueuse (par exemple, la normalisation des données de santé numériques, la sécurité des systèmes, l’interopérabilité).
Proposition de mécanismes de concertation : J’ai participé à l’élaboration de propositions concrètes pour la mise en place d’un comité de pilotage interministériel, de groupes de travail thématiques et de plateformes d’échange régulières entre le MINPOSTEL, le MINSANTE et les startups de la e-santé.
Soutien aux initiatives existantes : je m’efforce de soutenir et de mettre en lumière les initiatives prometteuses de startups camerounaises dans le domaine de la santé numérique, afin de démontrer leur potentiel aux décideurs.
Plaidoyer pour un environnement réglementaire favorable : je contribue aux réflexions sur la nécessité d’adapter le cadre réglementaire pour encourager l’innovation dans l’e-santé, tout en garantissant la sécurité et la protection des données des patients.
La mise en place d’un cadre formel demande du temps et l’engagement de toutes les parties prenantes. Cependant, je reste optimiste et déterminé à continuer mes efforts pour que cette collaboration devienne une réalité au bénéfice du secteur de la santé et de l’écosystème numérique camerounais.
Digital Business Africa : Qui est le Dr Denis Ngae et qui est le Dr Chevalier de Dieu Kutche Tamghe ?
Dr Denis NGAE :Denis Ngae, docteur PhD en gestion des systèmes d’information, est avant tout un professionnel passionné par le potentiel des technologies numériques au service du développement, et plus particulièrement dans le secteur de la santé. Je suis actuellement chef de la division des projets, des études et de la prospective au ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) du Cameroun. Mon parcours académique et professionnel m’a permis d’acquérir une expertise dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, et je suis convaincu que ces outils peuvent jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de vie des populations. La publication de cet ouvrage est une manifestation de cet engagement.
Chevalier de Dieu KUTCHE TAMGHE, docteur PhD en sciences appliquées du développement, est pour sa part une figure majeure du secteur académique et managérial au Cameroun. Avec plus de 15 ans d’expérience, il est actuellement directeur adjoint des affaires académiques à l’ISTAMA/INUBIL, où il aide à transformer l’institut en université. Chercheur actif, ses travaux portent sur les dynamiques organisationnelles et la performance dans divers secteurs. Il a occupé des postes de direction, y compris directeur commercial et marketing chez Yavascular Africa. Son expertise en gestion et stratégie pédagogique en fait un acteur clé du développement institutionnel.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam veut sortir les CTD des sentiers battus. Le MINDDEVEL a organisé l’Atelier national sur la Modernisation des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) au Palais des Congrès de Yaoundé du 22 au 23 avril 2025. Les travaux se sont tenus sous le thème « Réussir la transformation numérique pour une modernisation effective des collectivités territoriales décentralisées ».
Occasion pour les Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) de présenter leur stratégie pour l’accélération de la transformation numérique des villes unies et communes du Cameroun.
Augustin Tamba, président des Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC), a rappelé que « le numérique revêt plus que jamais un certain nombre d’enjeux et de défis pour la transformation structurelle de l’administration communale ».
Selon le président, ces travaux apporteront une plus-value substantielle dans la gouvernance communale du Cameroun.
Dans sa note inaugurale, Bernard Messengue Avom, universitaire et homme politique, a présenté la digitalisation comme une panacée au problème de la gouvernance au niveau local.
« La digitalisation apparaît comme la réponse structurante et systématique à plusieurs faiblesses identifiées dans la gestion des administrations locales, en l’occurrence l’inefficacité de l’action administrative au niveau local, la fragmentation des systèmes d’informations, la faible traçabilité des données, l’opacité de certaines pratiques de gestion financière.
En s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les communes peuvent améliorer la coordination des services, mutualiser les données intersectorielles, autoriser les processus administratifs répétitifs, garantir la sécurité des transactions de tout genre ».
Bernard Messengue Avom ajoute que « la digitalisation jouera un rôle crucial dans la mise en place des outils de pilotage et de planification des collectivités territoriales décentralisées ».
La plénière d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, représentant du chef de l’État S.E Paul Biya.
Etaient conviés à ces travaux, les présidents des conseils régionaux, les maires et les différents partenaires qui accompagnent la décentralisation, des membres du gouvernement, entre autres invités.
[DIGITAL Business Africa] – L’un des banquets de l’innovation technologique en Afrique est ouvert à Alger. Les travaux du ICT Africa Summit 2025 ont débuté ce lundi 21 avril 2025 au Palais des expositions. Placé sous le thème « Unlocking Digital Horizons », l’événement devrait accueillir plus de 150 exposants, des leaders de l’industrie numérique et des startups innovantes jusqu’au 23 avril 2025.
En marge du ICT Africa Summit, une conférence sur la protection des données à caractère personnel a été organisée, le 18 avril 2025. Le thème était intitulé « Loi 18-07 : comment se conformer ? ».
La loi 18-07, promulguée en 2018, vise à protéger les données personnelles des individus en Algérie. Elle s’applique à tous les organismes publics et privés établis en Algérie ou ciblant directement des résidents algériens.
Les données personnelles en question ici sont le nom, le prénom, le numéro de téléphone, l’adresse IP, ainsi que des informations sensibles sur la santé, l’origine sociale ou ethnique, et d’autres caractéristiques similaires qui sont protégées par cette loi.
Avec cette loi, les entreprises algériennes sont tenues d’ assurer la confidentialité des données individuelles de leurs clients et partenaires. Cela, en leur garantissant la confidentialité, l’intégrité et la sécurité des informations personnelles, tout en respectant les droits des individus concernés.
En d’autres termes, la loi 18-07 définit clairement les responsabilités des entités concernées en matière de collecte, de traitement et d’utilisation des données personnelles.
Cette loi est entrée en vigueur le 10 août 2023. L’Autorité nationale de la protection des données à Caractère Personnel (ANPDP) veille au respect de cette loi. En cas de manquement, des sanctions pénales lourdes sont prévues.
l’ANPDP peut parfois sanctionner lourdement les entités traitant des données personnelles ne respectant pas les directives. Les peines représentent des emprisonnements allant de deux mois (02) à cinq (05) ans et des amendes comprises entre 20 000 et 1 000 000 DA. La personne morale est pénalement responsable conformément aux règles prévues par le code pénal.
Solutions de sécurité
Pour assurer aux clients une sécurité des données à caractère personnel, de nombreuses solutions de sécurité sont envisageables. Il s’agit du :
1. Chiffrement des Données : L’intégration du chiffrement des données dans un environnement d’hébergement localisé en Algérie offre une couche supplémentaire de sécurité. Les Certificats SSL sont des outils standard pour sécuriser les transmissions de données, et leur utilisation est cruciale pour protéger la confidentialité des informations échangées.
2. Contrôle d’Accès et Gestion des Identités : Les services de serveurs virtuels privés (VPS) et dédiés permettent une gestion fine des accès, renforçant la protection des données en restreignant l’accès uniquement aux utilisateurs autorisés.
3. Systèmes de Détection des Intrusions (IDS) : L’intégration de systèmes de détection des intrusions offre une surveillance constante des activités réseau, permettant une détection précoce des anomalies et des menaces potentielles.
4. Data Backup (Sauvegarde des données) : Les données d’une entreprise ont beau être soigneusement stockées et structurées, un accident matériel est vite arrivé et disposer d’un plan B est une excellente option pour se parer. Mettre en place un système de backup en externe permet de restaurer ses données lors d’une perte.
5. Pare-feu (Firewall) : Des pare-feu bien configurés sont essentiels pour filtrer le trafic réseau, limitant ainsi les risques d’accès non autorisés et renforçant la sécurité des données stockées.
6. Gestion des Vulnérabilités : La sauvegarde régulière des données contribue à la résilience face aux incidents. La gestion proactive des vulnérabilités garantit une protection continue en identifiant et en corrigeant rapidement les faiblesses potentielles.
7. Solutions de Gestion des Logs : Une gestion efficace des logs facilite la traçabilité des opérations, améliorant ainsi la détection précoce des incidents de sécurité.
8. Protection contre les Logiciels Malveillants : L’utilisation de solutions antivirus et antimalwares sur des serveurs dédiés constitue une mesure standard pour prévenir les infections et protéger les données.
9. Gestion des Patches : La gestion rigoureuse des correctifs logiciels est cruciale pour maintenir un environnement sécurisé, minimisant les risques liés à des vulnérabilités connues.
10. Solutions de Confidentialité des Emails : L’intégration de fonctionnalités de chiffrement des emails dans une infrastructure de messagerie sécurisée renforce la confidentialité des communications électroniques et des données échangées.
[DIGITAL Business Africa] – Le Programme des Nations Unies pour le Développement affiche son objectif : façonner un avenir numérique prospère et durable pour tous. Le Tchad compte saisir cette occasion. Le ministre des Télécommunications, de l’ Économie numérique et de la Digitalisation Michel Boukar et Francis James, représentant résident du PNUD se sont entretenus ce 17 avril 2025 de l’intelligence artificielle. 2025, année de moisson grâce à l’ IA. Les deux parties, lors de cette audience, ont examiné les fruits de la technologie.
« Le Tchad ne peut rester en marge de cette révolution numérique mondiale. L’intelligence artificielle doit être un levier de développement et un outil de lutte contre la pauvreté », a indiqué le ministre Dr Michel Boukar.
A l’issue de cette concertation, le ministre Michel Boukar et Francis James, représentant résident du PNUD ont convenu de l’organisation d’un Forum sur l’intelligence artificielle au Tchad dans les mois à venir.
Le ministre des Télécommunications de l’ Economie numérique et de la Digitalisation Michel Boukar a sollicité l’accompagnement du PNUD. L’organisation onusienne conduit la colaboration à l’échelle mondiale en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable, au premier rang de laquelle se trouve l’IA. Ce Forum permettra de tracer les contours de cette technologie innovante au Tchad. En faisant de l’ IA un outil de lutte contre la pauvreté.
Selon le PNUD, l’intelligence artificielle a un potentiel énorme qui peut être utile aux pays en voie de développement.
» L’intelligence artificielle (IA) a la capacité de transformer les sociétés et de favoriser un développement durable pour tous. Des recherches récentes montrent que les technologies numériques, y compris l’IA, peuvent bénéficier directement à 70 % des Objectifs de développement durable (ODD) fixés pour 2030″.
En dehors de cet immense potentiel, il reste que l’IA connaît aujourd’hui un essor inégal. Ce que décrie le PNUD.
» Seuls 2 % des centres de données dans le monde se trouvent en Afrique, et seulement 5 % des innovateurs africains dans le domaine de l’IA ont accès à la puissance de calcul dont ils ont besoin. Dans le monde, une personne sur trois n’a pas accès à internet. En 2023, 67,2 milliards de dollars ont été investis dans le secteur de l’IA aux États-Unis, contre seulement 15 millions au Kenya et 2,9 millions au Nigéria.
L’IA au centre de la politique générale du gouvernement tchadien
Lors de sa déclaration de la politique générale le 25 février 2025 devant le Parlement, le Premier ministre tchadien, Allah-Maye Halina, a mis en avant une vision résolument tournée vers l’innovation. Parmi les grandes orientations de son gouvernement, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur agricole figure comme un levier stratégique pour moderniser et rentabiliser l’agriculture nationale. Plusieurs solutions basées sur l’IA seront progressivement mises en place :
• L’usage des drones agricoles pour surveiller les cultures, détecter les maladies et optimiser l’irrigation.
• L’installation de capteurs intelligents capables de mesurer l’humidité du sol et la température afin d’ajuster automatiquement l’arrosage.
• Le développement de systèmes intelligents d’irrigation contrôlés par IA pour une gestion optimale des ressources en eau et la réduction du gaspillage.
Cette approche technologique vise à rendre l’agriculture plus résiliente face aux changements climatiques et aux aléas naturels qui impactent régulièrement les récoltes.
[DIGITAL Business Africa] – Le compte X du président Paul Biya s’apparente à une cathédrale. Assez spacieux pour contenir les critiques constructives. Tolérant envers les brebis égarées. Sur les réseaux sociaux, on se tout permis. Même de tutoyer le chef de la magistrature suprême d’un pays. Celui qui incarne la constitution du pays. S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun, n’a aucune chance d’échapper à cette réalité.
Depuis le 1er avril 2025, le chef de l’État a décidé de descendre dans l’arène. Sur son compte, est postée une pensée (en anglais et en français) traduisant sa vision pour le Cameroun. Comme une profession de foi qui se construit progressivement. Les messages sont relativement clairs et élaborés. Les jeunes se sentent plus touchés par cette communication digitale.
Les réseaux sociaux étant le théâtre de la liberté d’expression, chaque post peut soit vous adouber soit vous débouter. Joël le Leviatan (@joelLeviatan) semble épouser les idées du président Paul Biya. Et il est favorable à la candidature de celui-ci pour briguer un autre mandat. Il ne s’en cache pas.
« M. le Président, vous êtes une fierté pour ce pays. Vous êtes un modèle pour cette Afrique. Octobre 2025, on est ensemble ».
Leaticia Yaptie (@LeaticiaYaptie) semble séduite par la communication adoptée par Paul Biya ces derniers temps. Elle aussi pense à l’élection présidentielle d’octobre.
« J’ai hâte de connaître quel sera le slogan de la campagne électorale de M. le Président S.E. Paul Biya. Il a une équipe de communication très inspirée. J’ai hâte de savoir ce qu’ils vont créer cette fois-ci pour l’élection 2025, même si rien n’est fait après ».
Si Leaticia Yaptie (@LeaticiaYaptie) a hâte de connaître le slogan de campagne, en face, il y a les haters (un rageux adepte d’attaques purement gratuites) du président. Cerruty Zogo (@cerruty_zg) le prévient.
« Le père, les gars de Santa Barbara arrivent pour t’insulter. Mais même s’ils viennent en lot de 10-10, tu vas les plier comme les formats A4 ».
Pas besoin d’en arriver là, cher Cerruty Zogo. On a dit liberté d’expression. Et donc liberté d’exprimer son ressenti. Djoumbissi Yvan( @DjoumbissiYvan) est pour le vivre-ensemble. Mais:
« Il faut aussi promouvoir le manger ensemble. « On est ensemble » ne suffit pas, monsieur le Pr ».
Parti républicain chrétien cameroun ( @PartiChretienCm) abonde dans la même direction que @DjoumbissiYvan
« On est ensemble, mais nous ne mangeons pas ensemble. On est ensemble, mais nous ne sommes pas ensemble dans l’injustice. Notre rêve est d’être ensemble dans l’égalité des chances pour tous ».
Paul Biya, dans son post de ce 18 avril 2025, dénonce le tribalisme, le clanisme ainsi que le régionalisme qui effilochent le tissu social. Le président de la République poste:
Le compte Back to Africa ( @nkwengoua_yna) exhorte le chef de l’ Etat à la rigueur .
« Mr le président Paul Biya, faites simplement appliquer la loi sur ces questions, elles valent mieux que des posts sur X ».
La loi N° 2019/020 du 24 DEC 2019, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal, stipule en son article 241- :
« Est puni d’un emprisonnement de 1 à 2 ans et d’une amende de 300.000 à 3 millions de FCFA, celui, qui par quelque moyen que ce soit, tient des discours de haine ou procède aux incitations à la violence contre les personnes en raison de leur appartenance tribale ou ethnique ».
En famille le linge sale se lave, dit-on. Certains comptes émettent des critiques les plus acerbes sans en être inquiétés (pour le moment). D’autres profèrent des injures à l’encontre du chef de l’État plutôt que de poser leurs doléances. L’article 305.– Diffamation de la loi n° 93/013 du 22 décembre 1993 est pourtant clair :
« (1) Est puni d’un emprisonnement de six jours à six mois et d’une amende de 5 000 à 2 millions de francs ou de l’une de ces deux peines seulement celui qui, par l’un des moyens prévus à l’article 152, porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne en lui imputant directement ou non des faits dont il ne peut rapporter la preuve ».
Alors, méfiance ! Le gendarme de l’internet au Cameroun, l’ Agence national des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) patrouille.
Patrick Benon, DG d'Orange Cameroun, sur le terrain
[DIGITAL Business Africa] – Le groupe français Orange a annoncé ce 17 avril 2025 avoir déployé, pour la première fois et simultanément dans ses 17 filiales en Afrique et au Moyen-Orient, l’initiative “My Customer, My Boss”.
Cette opération constitue une première à l’échelle du continent pour une entreprise de cette envergure. Elle vise à renforcer l’écoute client à tous les niveaux de l’organisation, en mobilisant, le même jour, plus de 10 000 collaborateurs de toutes les fonctions, pour aller directement à la rencontre de 15 000 clients situés dans 120 villes et villages.
Les retours recueillis sur le terrain seront analysés en utilisant les technologies les plus récentes de l’intelligence artificielle et transformés en actions concrètes lors de hackathons internes organisés dans chaque pays.
Inspirée d’une initiative lancée avec succès en Sierra Leone, cette démarche marque une nouvelle étape dans la culture managériale d’Orange Afrique et Moyen-Orient : faire de chaque salarié un acteur de la satisfaction client, quel que soit son rôle dans l’entreprise. Dans les grandes villes comme dans les zones plus reculées, les équipes ont échangé avec les clients grand public, les entreprises, les utilisateurs d’Orange Money et les partenaires, afin de mieux comprendre leurs attentes et leurs usages.
Cette initiative, appelée à devenir un rendez-vous annuel, s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de l’expérience client afin d’évaluer leur satisfaction, comprendre leurs attentes et continuer d’améliorer les services qui leurs sont destinés. Les retours recueillis sur le terrain seront analysés en utilisant les technologies les plus récentes de l’intelligence artificielle et transformés en actions concrètes lors de hackathons internes organisés dans chaque pays.
Pour faciliter la collecte des données, une application mobile a été développée par Gofiled, une startup issue de l’Orange Digital Center de Tunisie. Cette collaboration illustre la volonté d’Orange de conjuguer innovation locale, impact sociétal et performance business, en mobilisant son écosystème entrepreneurial pour répondre aux besoins du terrain.
Pour Brelotte Ba, Directeur Général Adjoint Orange Afrique et Moyen-Orient, « l’expérience client est l’affaire de tous, chaque salarié, sans exception, s’engage à répondre aux attentes de nos clients avec excellence. Avec My Customer, My Boss, nous démontrons que notre engagement à servir est collectif, concret et tourné vers l’avenir en organisant pour la première fois, à l’échelle du continent, une mobilisation collective de cette ampleur. Je tiens à remercier l’ensemble des collaborateurs qui se sont portés volontaires pour aller à la rencontre de nos clients et partenaires avec professionnalisme, écoute et enthousiasme. »
À travers “My Customer, My Boss”, Orange fait de la proximité, de l’écoute et de l’engagement collectif des piliers majeurs de son approche client sur le continent.
Le groupe Orange :
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 40,3 milliards d’euros en 2024 et 127 000 salariés au 31 décembre 2024, dont 71 000 en France. Le Groupe servait 291 millions de clients au 31 décembre 2024, dont 253 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Ces chiffres tiennent compte de la déconsolidation de certaines activités en Espagne liées à la création de la co-entreprise MASORANGE. Le Groupe est présent dans 26 pays (y compris les pays non consolidés).
Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business. En février 2023, le Groupe a présenté son plan stratégique « Lead the Future », construit sur un nouveau modèle d’entreprise et guidé par la responsabilité et l’efficacité. « Lead the Future » capitalise sur l’excellence des réseaux afin de renforcer le leadership d’Orange dans la qualité de service.
Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA).
Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) :
OMEA est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen Orient et compte plus de 161 millions de clients au 31 décembre 2024. Avec 7,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, Orange MEA est la première zone de croissance du groupe Orange.
Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers, est disponible dans 17 pays et compte plus de 100 millions de clients. Orange, opérateur multi-services, partenaire de référence de la transformation digitale apporte son expertise pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
[DIGITAL Business Africa] – Internet Society Togo en passe d’effectuer un travail structurel d’internet. ISOC-Togo a organisé une formation à l’École Polytechnique de Lomé (EPL), le mercredi 16 avril 2025, autour du concept d’acceptation universelle des noms de domaine à l’École Polytechnique de Lomé (EPL). L’objectif est de promouvoir l’intégration des langues nationales dans le système mondial de nommage sur internet, encore largement dominé par le script latin (système d’écriture basé sur les lettres de l’alphabet latin classique, dérivé d’une forme de l’alphabet grec).
L’événement, organisé en partenariat avec l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), rassemble ainsi plus de 850 étudiants, dont 300 en présentiel, autour d’enjeux liés à l’infrastructure, à la gouvernance, à l’IA, ou encore à la cybersécurité.
Pour Vitus Emmanuel Agbenowossi, président d’ISOC-Togo, cette initiative vise à « rendre nos langues visibles sur Internet et garantir à tous un accès équitable aux ressources numériques, dans leur propre langue ».
Renforcer l’infrastructure internet dans les pays en développement
ISOC ne fait pas que promouvoir les langues locales sur internet. L’organisation s’emploie aussi à renforcer l’infrastructure internet, à créer un environnement politique favorable et à accélérer l’accès à un internet fiable et abordable dans les régions en développement. C’est ainsi qu’ ISOC a lancé le Programme de bourses de peering à l’adresse des personnes motivées, prêtes à défendre un meilleur internet dans leurs pays. Les bénéficiaires pourront participer à un événement international, de recevoir une formation poussée et de collaborer avec des experts du monde entier.
Objectifs du programme
Le Programme de bourses de peering de l’Internet Society 2025 est une opportunité vise à renforcer l’infrastructure Internet locale, à créer un environnement politique favorable et à accélérer l’accès à un internet fiable et abordable dans les régions en développement.
Le programme veut :
• Former 15 boursiers venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie-Pacifique.
• Renforcer les compétences en peering, interconnexion, routage, IXP et politiques Internet.
• Offrir un espace de collaboration mondiale via des forums et événements.
• Encourager l’impact local en soutenant des projets dans les pays d’origine.
Les femmes, les jeunes, les participants des pays les moins avancés et des petits États insulaires sont les cibles principales du programme.
[DIGITAL Business Africa] – La rumeur concernant l’entrée sur le marché des médias sociaux d’OpenAI enfle. Alors que le monde de la technologie attend la naissance de GPT-5 (avec des fonctionnalités avancées, telles que la reconnaissance vocale, un canevas interactif et une recherche approfondie), l’entreprise américaine serait prête à lancer le réseau social du Futur.
Le site theverge.com rapporte cette semaine qu’OpenAI souhaite s’inspirer de la stratégie d’Elon Musk, qui a fusionné son IA Grok et son réseau social X. Et ce, en vue d’obtenir de plus grands volumes de données en temps réel pour entraîner ses modèles, mais également d’accéder à la génération de revenus publicitaires. Ce qui ferait d’OpenAI un concurrent sérieux de Meta.
La maison mère de Facebook déploie actuellement sa propre intelligence artificielle dans Facebook Messenger, Instagram et WhatsApp. Il faut souligner au passage que ChatGPT dépassait les 400 millions d’utilisateurs chaque semaine en février 2025, selon 01net.com.
Si le réseau social d’OpenAI est finalement lancé, l’entreprise pourrait passer à une autre dimension, si l’on en croit les avantages qui sont vantés. Notamment :
• Le prototype Interne Dévoilé : Des sources de The Verge révèlent qu’un prototype de fil d’actualité, mettant en avant les prouesses créatives de ChatGPT, est en phase de test chez OpenAI.
• le feedback Exclusif : Le PDG Sam Altman explore actuellement les réactions d’experts extérieurs pour peaufiner ce concept disruptif, visant à offrir une expérience utilisateur inédite.
• La stratégie de Données Révolutionnaire : En récoltant des données en temps réel grâce aux interactions sur ce potentiel réseau social, OpenAI pourrait propulser ses modèles d’IA à des niveaux encore inexplorés.
•Un pari Risqué mais Audacieux : Alors que le projet demeure encore secret et que son format final (application autonome ou intégration à ChatGPT) reste indéfini, la simple rumeur de cette initiative a déjà fait chavirer l’imaginaire collectif.
Par Jean Materne Zambo, sources : theverge.com, 01net.com, lesnumeriques.com
[DIGITAL Business Africa] – Oligui Nguema a faim de changement comme une panthère placée à la diète. Le nouveau président élu du Gabon nourrit de solides appétits pour transformer le pays qu’il dirige. Avec 90,35 % des suffrages récoltés à l’issue du scrutin du 13 avril 2025, selon les chiffres provisoires du ministère de l’Intérieur, Brice Clotaire Oligui mise sur la révolution numérique.
En effet, le numérique dans le programme politique de Brice Oligui Nguema constitue le troisième pilier. Le chef de l’État compte doubler la contribution du numérique au PIB (actuellement à 5 %) et accélérer la modernisation de l’administration. En matière d’e-gouvernement, le Gabon occupe la 15e place en Afrique, avec un indice de développement de l’administration numérique de 0,5741, selon les évaluations des Nations unies
Des projets sont annoncés, pour que le Gabon soit ce hub technologique de la sous-sous-région Afrique centrale tant souhaité. Il s’agit notamment de la construction de datacenters pour la souveraineté numérique (projet confié à l’indien Shapoorji-Pallonji). Ces centres de données devraient soutenir en principe le développement d’un écosystème numérique dynamique et performant.
Autre projet annoncé, la création de pôles d’innovation, incubateurs, espaces de coworking pour stimuler l’entrepreneuriat tech, la dématérialisation des services publics, avec une plateforme dédiée dès le 1er semestre 2025. Ces structures auront pour mission d’accompagner les jeunes entreprises (start-up) dans leur phase de croissance et de développement.
L’accès au financement, aux marchés publics et aux opportunités d’affaires sera facilité pour ces jeunes pousses innovantes. La création d’espaces de coworking modernes est aussi envisagée. Cela, pour stimuler l’innovation et favoriser les échanges et les collaborations entre les différents acteurs de l’écosystème technologique gabonais.
Concernant ce dernier volet, le chef de l’État projette de moderniser les infrastructures existantes et de garantir un accès équitable à internet pour tous les Gabonais. Brice Clotaire Oligui Nguema résout également d’accélérer le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire national. Il en fait d’ailleurs une priorité absolue.
L’objectif principal est de généraliser la couverture haut débit, en particulier dans les zones rurales qui sont actuellement mal desservies. Cette initiative vise à réduire significativement la fracture numérique qui persiste dans le pays. Selon les mots du gouvernement, « la connectivité est perçue comme un droit fondamental », assurant que chaque citoyen, administration et entreprise puisse bénéficier d’une connexion internet rapide, fiable et abordable.
Selon les données de DataReportal, le Gabon comptait au début de l’année 2025 déjà 1,84 million d’internautes, ce qui représente un taux de pénétration de 71,9 %. Le gouvernement ambitionne d’atteindre un taux de 100 %, ce qui nécessitera un renforcement considérable des infrastructures et une accessibilité accrue aux services numériques dans l’ensemble du pays. Toutes ces données consacrent au Gabon un indice TIC de 74,7/100.
À titre de rappel, le Gabon a lancé le programme « Gabon-Digital » le 5 novembre 2025. L’initiative bénéficie d’un financement de 44 milliards FCFA de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
Le programme s’articule autour de trois axes majeurs :
– La modernisation des services publics numériques
– La dématérialisation des procédures administratives
– Le renforcement de l’interconnexion des administrations
Ce programme vise à intégrer le numérique au cœur de notre administration pour atteindre l’efficacité et la transparence. L’Agence nationale des Infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF) est chargée d’assurer la coordination technique de ce programme structurant pour l’avenir du service public gabonais.
[DIGITAL Business Africa] – Le coup d’envoi du Gitex Africa 2025 a aussi connu un moment fort: la signature d’un protocole d’accord entre Ericsson et le gouvernement marocain. Le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le géant suédois des télécoms Ericsson se sont engagés ce 14 avril 2025 à promouvoir l’inclusion numérique au Maroc. En clair, les deux parties s’engagent à explorer différents domaines dont les entrepreneurs et petites entreprises au Maroc pourront tirer parti.
Ce partenariat permettra aux entrepreneurs et hommes d’affaires d’acquérir des compétences numériques essentielles du 21e siècle, contribuant à l’emploi durable et à l’innovation dans tous les secteurs. Il s’inscrit pleinement dans la vision du ministère en matière de promotion de l’inclusion économique et de soutien aux petites entreprises.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que ce protocole d’accord vise à accélérer l’inclusion numérique au Maroc, notant que ce partenariat contribuera à enrichir l’écosystème entrepreneurial national.
De son côté, Majda Lahlou Kassi, présidente d’Ericsson Maroc et vice-présidente d’Ericsson Afrique de l’Ouest et Australe, a relevé que cet accord permettra à l’entreprise suédoise de partager son expertise et de mettre à disposition ses plateformes d’apprentissage au profit de l’écosystème entrepreneurial du Royaume, considéré comme l’un des plus résilients du continent.
La troisième édition du GITEX Africa accueille 45.000 participants et plus de 1.400 exposants venant de 130 pays.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cet événement technologique, notamment des conférences, des forums de networking et des initiatives innovantes. Avec des thématiques clés telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech et la SportsTech.
L’opérateur suédois est actif au Maroc à travers des initiatives qui visent à former les populations aux technologies. L’on se rappelle que l’opérateur Ericsson avait organisé les Technology Days au Maroc dans le cadre du développement de la 5G du 3 au 6 décembre 2024 à Rabat et à Casablanca. L’évènement avait réuni différents acteurs du secteur des télécommunications pour discuter du rôle de la 5G dans la transformation du paysage numérique du pays.
Pour rappel, les Technology Days visaient à mettre en avant la place centrale qu’occupent des technologies telles que la 5G et l’IA dans la transformation numérique du Maroc, en parfait alignement avec la stratégie nationale Maroc Digital 2030 et le plan de lancement de la 5G dans le pays. Pendant les Technology Days, Ericsson a accueilli des clients, des régulateurs, des opérateurs locaux, des partenaires industriels et les médias.
[DIGITAL Business Africa] – Orange annonce les couleurs en ce début du Gitex Africa 2025. L’un des plus grands salon de la technologie en Afrique qui se tient au Maroc du 14 au 16 avril 2025 permet aux entreprises d’exposer leur savoir-faire. Et quand on parle de savoir-faire dans ce salon du Gitex Africa, Orange est là pour vous en mettre plein les yeux avec ses solutions innovantes. L’opérateur a lancé en exclusivité la nouvelle génération de smart routeurs ce 14 avril 2025.
Par cette innovantion, Orange Maroc révolutionne la connectivité avec cette nouvelle génération de smart routeurs, éco-responsables, au design marocain et ultra-sécurisés, lancés avec son partenaire Bitdefender.
Selon plusieurs sources, les nouveaux routeurs offrent une performance ultra-rapide, une sécurité renforcée, une gestion 100% autonome, et un design inspiré des mosaïques et moucharabieh marocains. Ils sont également propulsés par « prpl OS », un système d’exploitation open-source de nouvelle génération qui transforme la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs appareils connectés.
« Nous sommes ravis de l’intégration de prpl OS dans les futurs nouveaux smart routeurs d’Orange Maroc. En offrant un système d’exploitation flexible, sécurisé et open-source, prpl OS permet de répondre aux besoins d’une connectivité haut débit et sécurisée, tout en apportant une gestion autonome et intuitive, tant pour nos clients particuliers que pour les entreprises »,
a déclaré Hendrik Kasteel, CEO Orange Maroc, cité par un communiqué publié par Orange Maroc
De son côté, Jose Lopez, VP of Global Sales, Technology Licensing & Service Providers à Bitdefender a dit toute sa fierté pour cette collaboration.
« Nous sommes fiers de collaborer avec Orange Maroc et de renforcer la sécurité des smart routeurs Next Gen, grâce à notre expertise en cybersécurité. L’intégration de prpl OS assure une gestion sécurisée et autonome des services, permettant à chaque utilisateur de protéger son réseau tout en offrant une expérience simplifiée ».
Les startups encadrées par Orange Digital Center ont eu l’occasion de présenter leurs projets à de nombreux visiteurs, dont le ministre de l’Éducation nationale du Préscolaire et des Sports Mohamed Saâd Berrada, venu saluer leur engagement et leur dynamisme.
La première journée d’ Orange Maroc s’achève avec un partenariat stratégique avec Flat6Labs. Il vise à renforcer l’accompagnement des startups locales et leur offrir de nouvelles perspectives de croissance.
La troisième édition du GITEX Africa accueille 45.000 participants et plus de 1.400 exposants venant de 130 pays. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cet événement technologique, notamment des conférences, des forums de networking et initiatives innovantes. Avec des thématiques clés telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech, et la SportsTech.