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Tecno lance une campagne mondiale de la meilleure photographie

[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.

« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie », explique Tecno dans un communiqué.

Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.

A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Alain Nono a expliqué au cours de cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono

Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.

Après un certain temps, si l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».

Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Cameroun – Célébration du 8 juin à l’ART : la régulation au cœur d’une tradition interne défendue par le personnel

[Digital Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) fait face depuis quelques jours à une vague de critiques sur les réseaux sociaux, où certains internautes dénoncent ce qu’ils considèrent comme une « célébration annuelle de la nomination » de son Directeur Général, Philémon Zo’o Zame, chaque 8 juin. Une pratique jugée inappropriée par certains, dans un contexte de plaintes récurrentes sur la qualité des services de télécommunications au Cameroun.

Face à la polémique, un cadre de l’institution a tenu à rétablir les faits en précisant la nature de cette commémoration. Selon lui, il ne s’agit en aucun cas d’un événement officiel financé par le budget de l’agence, encore moins d’un protocole imposé par la direction générale. Il s’agirait plutôt d’un « moment choisi par le personnel pour saluer la trajectoire institutionnelle et raviver l’élan collectif ».

Une tradition née en interne, sans financement public

La date du 8 juin correspond à la nomination du Directeur général par décret présidentiel en 2017, et est devenue progressivement, selon l’ART, un marqueur symbolique de performance, célébré de manière spontanée par les employés.

« Rien d’officiel, rien de protocolaire, juste une tradition interne née d’un besoin de repères et d’un attachement sincère à la dynamique de réforme », explique le cadre de l’agence.

Cette dynamique de réforme évoquée fait notamment référence à la restructuration interne, la numérisation des procédures, l’optimisation de la régulation technique, mais aussi le renforcement de la couverture réseau, y compris dans les zones rurales. Pour l’agence, les avancées sont notables et perceptibles sur le terrain, ce qui justifierait la reconnaissance exprimée par ses agents.

Une célébration du travail, pas du pouvoir

Face aux accusations de dérive ou de personnalisation du pouvoir, la réponse est claire : « Ce n’est pas une célébration du pouvoir, mais un hommage au travail », insiste-t-on à l’ART. La direction affirme qu’aucun budget public n’a été engagé pour cette commémoration, et qu’il ne s’agit pas d’un événement inscrit à l’agenda officiel de l’agence.

« À l’heure où les raccourcis malveillants tentent de peindre cet instant comme une mise en scène ou un culte, il est essentiel de remettre les faits au centre : pas de budget engagé, pas de directive hiérarchique. »

L’agence met également en avant la visibilité de ses actions, rappelant qu’elle est l’une des rares institutions dont les activités sont régulièrement communiquées et soumises au regard du public.

Une régulation sous tension dans un contexte exigeant

Ce débat intervient dans un contexte où les consommateurs camerounais dénoncent régulièrement la qualité des services télécoms : appels interrompus, couverture incomplète, internet mobile instable et coûts élevés. Des griefs que certains observateurs estiment relever de la responsabilité de l’ART, en tant qu’autorité de régulation. D’où la sensibilité autour de toute manifestation perçue comme déconnectée des urgences du secteur.

Pour l’heure, l’ART assume pleinement cette tradition interne, qu’elle présente comme un rituel de reconnaissance des efforts collectifs, porté par ceux qui participent activement à la modernisation du secteur.

« À l’ART, la fierté est nourrie par les chiffres, la loyauté par la vision, et la célébration par le résultat », soutient le cadre de l’ART.

Par Digital Business Africa

Wave débarque au Cameroun : Orange Money et MTN MoMo déjà sous pression, le consommateur se frotte les mains !

[Digital Business Africa] – L’arrivée de Wave au Cameroun, via son partenariat stratégique avec la Commercial Bank Cameroun (CBC), pourrait bien transformer le paysage des paiements mobiles dans le pays. Avec une offre disruptive face aux leaders Orange Money et MTN MoMo, cette jeune fintech africaine compte séduire des millions d’utilisateurs camerounais en quête de solutions plus simples, moins coûteuses et interopérables. Tour d’horizon d’un marché en pleine mutation.
La CBC a obtenu l’autorisation officielle de lancer sur le marché camerounais un service de paiement électronique sous l’appellation “Wave”, développé en partenariat avec Wave Transfer S.A.
La décision COBAC D-2025/122, signée le 11 juin 2025 à Libreville par Yvon Sana Bangui, président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale, ouvre la voie à un déploiement conforme aux réglementations en vigueur dans la zone CEMAC.

Un processus validé par la BEAC

Après instruction du dossier soumis par la CBC, la COBAC a sollicité l’avis de la BEAC pour évaluation technique.
Dans son avis technique N°004/DGE/DSMP/2025 du 3 mars 2025, la BEAC a estimé qu’il n’existait pas d’insuffisances bloquantes pour la mise en œuvre de ce service de paiement innovant.
Selon la Béac, l’infrastructure technique proposée respecte notamment l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la CEMAC, conformément à l’Instruction N°001/GR/2018 du 10 août 2018 du Gouverneur de la BEAC.

Qui est Wave ?

Partenaire de la CBC dans cette opération, Wave est l’une des fintechs les plus dynamiques du continent en matière de paiement mobile.
Fondée en 2018 par Drew Durbin et Lincoln Quirk, Wave a pour ambition de rendre les paiements numériques plus accessibles et moins coûteux que les solutions traditionnelles proposées par les opérateurs télécoms.
Sa particularité réside dans son modèle sans frais sur la réception d’argent, avec des frais de retrait nettement inférieurs à ceux du mobile money classique.

Wave Promo
Wave Promo

Wave repose sur une application mobile conviviale,  des QR codes pour les paiements marchands et un vaste réseau d’agents pour le dépôt et le retrait d’espèces.
Déjà présente dans plusieurs pays africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Ouganda), Wave prépare désormais un déploiement plus large en Afrique centrale, avec le Cameroun comme nouvelle étape stratégique.
Avec cette autorisation de la COBAC, CBC et Wave posent les bases d’une nouvelle offre de services financiers digitaux sur le marché camerounais. Un signal fort pour le développement d’un écosystème de paiement plus accessible, interopérable et centré sur les besoins réels des populations.

Un marché dynamique… et très concurrentiel

Wave entre sur un marché camerounais dynamique, dominé par Orange Money et MTN Mobile Money (MoMo). D’autres acteurs comme Sara Money (Afriland), Nexttel Possa (en arrêt), ou encore Blue Money (annoncé depuis plusieurs années) cherchent également à animer cet écosystème. Mais, la clé du succès résidera dans leur capacité à proposer des offres plus attractives et faciles à utiliser.
Orange Money, leader du marché, revendique 5,5 millions d’utilisateurs actifs par mois, avec une couverture de la population dépassant les 90 %.
Orange Cameroun compte aujourd’hui près de 14 millions de clients et plus de 6,5 millions d’abonnés data mobile. Au T1 2025, la filiale de l’opérateur français a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 152 millions d’euros, soit 99,7 milliards FCFA.
De son côté, MTN Cameroon a affiché pour la même période un chiffre d’affaires de 2 708 millions de rands (~86,75 milliards FCFA), en progression de +14,1 % à taux de change constant.
À titre de comparaison, MTN Côte d’Ivoire a enregistré 2 304 millions de rands, en décroissance de -7,3 %.
MTN Cameroun consolide ainsi sa position sur le marché local avec une croissance robuste, contrastant avec la contraction observée en Côte d’Ivoire. Cette dynamique place le Cameroun parmi les marchés les plus porteurs pour le groupe MTN en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Par ailleurs, la filiale camerounaise du groupe sud-africain indiquait il y a quelques mois que ses services financiers (mobile money) avaient généré 70,417 milliards FCFA (+21 %) de revenus, avec 5,845 millions d’utilisateurs MoMo.

Vers un nouvel équilibre du marché ?

Avec son modèle disruptif, Wave pourrait rapidement grignoter des parts de marché aux deux leaders historiques. Cette offensive obligera sans doute Orange Money et MTN MoMo à réajuster leurs offres, afin de renforcer leur compétitivité et fidéliser leurs clientèles.
Wave au Cameroun
À défaut, Wave risque bien de “faire des vagues” sur leur terrain de jeu, en redéfinissant les standards du marché camerounais du paiement mobile.
Par Beaugas Orain DJOYUM 

Coopération : La Guinée et la Sierra Leone signent un accord d’ interconnexion de backbone

[DIGITAL Business Africa] – Un accord lie la Guinée et la Sierra Leone dans le domaine des télécommunications. La Société de Gestion du Backbone Guinéen (SOGEB) et Leoncom (Sierra Leone) ont officialisé, le 12 juin 2025, un partenariat  pour l’interconnexion de leurs infrastructures fibre optique nationales. Objectif : améliorer la connectivité régionale et réduire la dépendance aux infrastructures européennes.

Ainsi les deux parties résolvent-ils d’améliorer les échanges de données transfrontaliers entre les deux pays ; de réduire les coûts de connectivité pour les opérateurs télécoms et les utilisateurs finaux ; de renforcer la résilience du réseau grâce à une redondance des infrastructures et de soutenir l’intégration numérique régionale (CEDEAO, Union Africaine).

Selon Mohamed Kourouma, DG de la SOGEB, « cet accord marque une étape clé pour la Guinée, en alignement avec la vision du gouvernement d’un backbone national ouvert et interconnecté. Cela bénéficiera aux opérateurs, entreprises et citoyens des deux pays ».

Pour Foday Rado Yokie, PDG de Leoncom, « la collaboration avec la SOGEB accélérera l’accès à l’Internet haut débit en Sierra Leone, tout en favorisant les échanges économiques avec la Guinée ».

Le secrétaire général du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la Guinée Nouhan Traoré, lui, a soutenu que « ce projet s’inscrit dans le cadre du Pacte Numérique Guinée-Sierra Leone 2024, visant à intégrer les marchés et services numériques ».

La convention s’inscrit dans le cadre de l’accord-cadre signé en novembre 2024 entre les deux ministères des Télécoms. Elle vise à concrétiser les engagements de la CEDEAO en matière d’intégration numérique.

La prochaine étape de ce partenariat concernera le déploiement technique, la mise en place de la redondance et l’extension future : Vers le Libéria (projet en discussion).

En attendant, la Guinée poursuit sa marche vers le partenariat, l’investissement et la construction d’un écosystème numérique durable. Et ce, à travers des partenaires techniques et institutionnels, afin d’explorer de nouvelles opportunités. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la Guinée prend part au salon Viva Technology qui se tient à Paris du 11 au 14 juin 2025.

Rose Pola Pricemou a multiplié des rencontres bilatérales avec des partenaires techniques et institutionnels, afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération autour des propriétés numériques nationales. La ministre a accordé des interviews médias pour porter la voix de la Guinée et mettre en lumière les ambitions numériques du gouvernement.

Par Jean Materne Zambo

CBC obtient le feu vert de la COBAC pour le lancement officiel du service de paiement “Wave” au Cameroun

[Digital Business Africa] – C’est désormais officiel : la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) a autorisé la Commercial Bank Cameroun (CBC) à proposer sur le marché camerounais un service de paiement électronique sous l’appellation “Wave”, développé en partenariat avec Wave Transfer S.A.

La décision COBAC D-2025/122, signée le 11 juin 2025 à Libreville par Yvon Sana Bangui, président de la Commission bancaire, ouvre la voie à un déploiement conforme aux réglementations en vigueur dans la CEMAC.

Un processus validé par la BEAC

Après instruction du dossier soumis par la CBC, la COBAC a saisi la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) pour évaluation technique.

Dans son avis technique N°004/DGE/DSMP/2025 du 3 mars 2025, la BEAC a estimé qu’il n’existait pas d’insuffisances bloquantes pour la mise en œuvre de ce service de paiement innovant.

L’infrastructure technique proposée respecte notamment :

– l’interopérabilité

– l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la CEMAC, conformément à l’Instruction N°001/GR/2018 du 10 août 2018 du Gouverneur de la BEAC.

Un service aux multiples fonctionnalités

Le service “Wave”, qui sera désormais disponible pour les clients de la CBC au Cameroun, permettra d’effectuer plusieurs types d’opérations :

– versements et retraits d’espèces sur un compte bancaire ou de paiement ;

– exécution d’opérations de paiement avec une carte ou un dispositif similaire ;

– exécution d’opérations de paiement associées aux comptes bancaires ou de paiement, y compris les virements ponctuels ou permanents.

Outre ces fonctionnalités de base, le partenariat avec Wave Transfer S.A. ouvre la possibilité de proposer à terme des services complémentaires tels que :

– le paiement marchand ;

– le paiement de factures ;

– le transfert de personne à personne ;

– le paiement de masse ;

– le transfert vers portefeuille mobile et compte bancaire ;

– le transfert international entrant.

Une avancée pour l’inclusion financière

Cette autorisation marque un tournant important pour le développement des solutions de paiement digitalisées dans l’espace CEMAC.

Elle illustre également la stratégie de CBC, qui entend se positionner comme un acteur clé de l’inclusion financière en facilitant l’accès de larges segments de la population camerounaise aux services financiers numériques. Un véritable challenger pour Orange Money et Mtn Mobile Money qui contrôlent

Pour rappel, cette décision intervient dans un contexte où le secteur bancaire sous-régional s’adapte progressivement à l’émergence de nouveaux acteurs et modèles de paiement numérique, avec un contrôle accru des régulateurs sur la sécurisation, l’interopérabilité et la conformité des services proposés.

Qui est Wave ?

Partenaire de CBC dans cette opération, Wave est l’une des fintechs les plus dynamiques du continent en matière de paiement mobile. Retour sur le parcours et le positionnement de cette jeune licorne africaine.

Wave est une fintech panafricaine spécialisée dans les services de paiement mobile. Fondée en 2018 par les entrepreneurs Drew Durbin et Lincoln Quirk, Wave a pour ambition de rendre les paiements numériques plus accessibles et moins coûteux que les solutions traditionnelles proposées par les opérateurs télécoms.

Sa particularité réside dans son modèle sans frais sur la réception d’argent, et des frais de retrait nettement inférieurs à ceux du marché mobile money classique.
Wave repose sur une application mobile conviviale, des QR codes pour les paiements marchands et un vaste réseau d’agents pour le dépôt et le retrait d’espèces.

Le service a connu une croissance rapide en Afrique de l’Ouest et s’est imposé comme un concurrent de poids face aux offres des grands opérateurs.
Aujourd’hui, Wave est présent dans plusieurs pays africains, notamment :

  • Sénégal (premier marché historique)

  • Côte d’Ivoire

  • Mali

  • Burkina Faso

  • Ouganda

  • et désormais en préparation pour un déploiement plus large en Afrique centrale, avec le Cameroun via le partenariat avec Commercial Bank Cameroun.

Avec cette autorisation de la COBAC, CBC et Wave posent les bases d’une nouvelle offre de services financiers digitaux sur le marché camerounais. Un signal fort pour le développement d’un écosystème de paiement plus accessible, interopérable et tourné vers les besoins réels des populations.

Par Digital Business Africa 

Sécurité des datacenters : ST Digital renforce sa culture du risque avec un exercice anti-incendie grandeur nature

[Digital Business Africa] – Dans un contexte où la disponibilité des services numériques repose sur la résilience des infrastructures critiques, ST Digital a démontré sa volonté d’élever ses standards en matière de gestion des risques. Ce mardi 10 juin 2025, l’entreprise a organisé, en partenariat avec le 20ᵉ groupement de sapeurs-pompiers de Douala, un exercice de simulation d’incendie sur son datacenter, avec un objectif clair : tester l’efficacité des procédures et renforcer la culture sécurité auprès de ses équipes.

 

Une simulation réaliste au cœur du dispositif

Pendant une heure, un scénario réaliste de départ de feu a été joué au sein des installations critiques du datacenter. L’alerte incendie a déclenché l’intervention immédiate des équipes internes de sécurité, suivie de l’arrivée des sapeurs-pompiers 15 minutes plus tard.

Le processus de circonstance a été  respecté :

  • évacuation du personnel vers les zones sécurisées,
  • identification du foyer de l’incendie par les sapeurs-pompiers,
  • activation des procédures de contrôle et de neutralisation du feu.

« La sécurité incendie est l’un des premiers risques pour un datacenter », a rappelé Jean-Francis Ahanda, DG du datacenter ST Digital.

 

« NOUS INVESTISSONS MASSIVEMENT DANS DES SYSTÈMES DE DÉTECTION PRÉCOCE ET D’EXTINCTION AUTOMATIQUE, MAIS LA CLÉ RESTE LA FORMATION ET L’ENTRAÎNEMENT RÉGULIER DE NOS ÉQUIPES. CET EXERCICE NOUS PERMET DE TESTER NOTRE DISPOSITIF DE RÉPONSE EN CONDITIONS QUASI RÉELLES. »

Retour d’expérience : points forts et axes d’amélioration

Le débriefing post-exercice a mis en avant plusieurs points positifs :

  • dynamisme et réactivité des équipes,
  • application rigoureuse des procédures d’évacuation,
  • maîtrise de soi et absence de panique.

Parmi les axes d’amélioration soulignés par les sapeurs-pompiers :

  • ne pas évacuer avec du matériel (ordinateurs, objets personnels),
  • mieux formaliser et matérialiser les points de rassemblement pour assurer un comptage précis en cas de crise,
  • poursuivre les campagnes de formation internes.

Exercice Sapeur pompier
Exercice sapeurs-pompiers

Comme l’a précisé, Directeur SOC & Services Manager :

« POUR ST DIGITAL, C’ÉTAIT UNE PREMIÈRE. L’ÉVACUATION A ÉTÉ BIEN MENÉE, SANS PANIQUE. IL NOUS RESTE À MIEUX FORMALISER LE POINT DE RASSEMBLEMENT POUR QUE CHACUN SACHE EXACTEMENT OÙ SE RENDRE. »

 

Sensibilisation et ancrage de la culture sécurité

Les retours des participants confirment l’utilité de ce type d’exercice :

Rolande Kana, analyste cybersécurité, a retenu l’importance de rester au point de rassemblement pour permettre le suivi complet du personnel.

DE SONGWA Tchinda Pierre Sébastien, Lead Infrastructure Datacenter Services, a insisté sur la nécessité d’intégrer ces réflexes dans la culture quotidienne de l’entreprise.

« AVEC LA PRATIQUE RÉGULIÈRE, CHACUN SAURA COMMENT AGIR INSTINCTIVEMENT EN CAS DE DÉCLENCHEMENT D’ALARME. »

Le lieutenant Gnoundji Wilfried, du 201ᵉ compagnie d’incendie, a salué le dynamisme des équipes tout en rappelant les consignes essentielles :

« ON NE PANIQUE PAS. ON SUIT LES GUIDES IDENTIFIÉS. ON N’ÉVACUE PAS AVEC LES MACHINES. CE SONT DES RÉFLEXES SIMPLES MAIS ESSENTIELS POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ COLLECTIVE. »

Objectif : continuité de service et maîtrise du risque

En investissant dans des systèmes de détection avancés et des procédures rodées, ST Digital montre sa volonté de garantir à ses clients une haute disponibilité des services numériques, même face aux risques majeurs.

« Oui, ces dispositifs coûtent cher, mais c’est un investissement indispensable pour maintenir la confiance de nos clients et assurer la continuité de nos services critiques », a conclu Jean-Francis Ahanda.

Désormais prévu tous les six mois, cet exercice s’inscrit dans une stratégie globale de sécurisation des infrastructures numériques au Cameroun, alors que le pays poursuit sa transition vers une économie de plus en plus digitalisée.

Par Digital Business Africa

Gabon : Le patronat et le gouvernement renforcent leur collaboration numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement gabonais et le patronat dansent synchroniquement sur le pas de la transformation  numérique. Le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, a rencontré le président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), Henri-Claude Oyima, et son équipe, ce mercredi 11 juin 2025 pour parler de transformation numérique du Gabon. Cette coopération stratégique entre le gouvernement et le secteur privé vise à faire du numérique un levier majeur de transformation économique.

Les parties ont passé en revue quelques projets phares de cette coopération numérique, à savoir : la nécessité de mettre en place une infrastructure numérique solide afin de favoriser l’investissement privé, moderniser les procédures administratives et accompagner la formalisation de l’économie.

Par la voix de son président Henri-Claude Oyima, la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) FEG a réaffirmé son engagement à soutenir l’action gouvernementale en matière de digitalisation, tout en appelant à une implication renforcée de l’État, notamment à travers :

– Une législation plus stricte et incitative en faveur de la digitalisation des entreprises ;

– L’utilisation des outils numériques pour une traçabilité des données (création d’entreprises, attribution des marchés, radiation automatique en cas de licenciement, etc.) ;

– La vulgarisation des moyens de paiement électronique pour soutenir la fiscalité moderne ;

– La mise à disposition d’outils concrets pour accompagner les acteurs de l’informel vers le formel.

Le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba a salué cette volonté de synergie et a rappelé que le numérique constitue une véritable valeur ajoutée pour bâtir une économie gabonaise plus compétitive, inclusive et résiliente.

Par Jean Materne Zambo

E-gov /Mali : Le logiciel de gestion de l’état civil et le projet de système intégré de gestion R.H présentés

[DIGITAL Business Africa] – Le Mali fait un pas significatif vers la digitalisation de l’administration. Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga, a présidé la réunion du comité de pilotage chargé de la digitalisation de l’Administration. C’était mardi 10 juin 2025 à la Primature. Au cours de la concertation, deux projets novateurs ont été présentés. Le premier, le logiciel de gestion de l’état civil.

Le logiciel a été développé pour révolutionner l’authentification et l’identification des documents essentiels comme les actes de naissance, de mariage et de décès. Cette application novatrice facilitera l’accès aux données pour les structures de santé et les bureaux d’état civil, garantissant une sécurité accrue des informations et, par extension, une amélioration significative de la qualité des services offerts aux citoyens.

Le deuxième projet est le SIGRH. Le système intégré de gestion des ressources humaines, lui, vise à optimiser la gestion du personnel au sein de la fonction publique et des collectivités territoriales, avec un accent mis sur l’interconnexion, le déploiement de la fibre optique et l’établissement de réseaux locaux performants dans les institutions concernées.

Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre de la mission d’identification des moyens électroniques, de la conception, de la production et de l’authentification des actes d’état civil, à savoir naissance, mariage et décès.

Rappelons qu’en 2024, le gouvernement avait lancé « Mali kura biométrie », le nouveau système informatique souverain de gestion des données du recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec).

La plateforme « Mali kura biométrie » a été conçue pour assurer la sécurité des données, la fiabilité des identités et la simplification des procédures administratives. Une innovation qui a permis à l’administration de gagner en temps. Puisque le temps de démarrage du Mali Kura Biométrie est de 10 minutes contre 45 minutes pour l’ancien système. Le temps d’arrêt est de 30 minutes contre quatre heures pour l’ancien système. Mieux, la plateforme a permis à l’ Etat malien d’économiser environ 6 milliards de FCFA.

Par Jean Materne Zambo, source : CCRP

Cameroun : Ouverture du festival de la citoyenneté numérique, les attentes de la Minpostel, l’oeil du sociologie sur l’univers numérique

[DIGITAL Business Africa] – Ambiance conviviale et instructive à SUP’PTIC. L’École nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication accueille sa tutelle. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng procède à la cérémonie de lancement du festival de la citoyenneté numérique au Cameroun.

Le cortège des festivités prend son départ dans la région du Centre ce 11 juin 2025 et fera un detour par les 10 régions du pays jusqu’au 25 juillet 2025. Avec en toile de fond: amener les jeunes à adopter des comportements citoyens et patriotiques dans un univers numérique. D’où le thème « tous engagés pour une citoyenneté numérique patriotique ». Le festival est organisé par CODAM technologies et bénéficie de l’accompagnement du ministère des Postes et Télécommunications.

Dans son discours de circonstances, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a indiqué qu’à l’ère du numérique, la société se transforme de manière vertigineuse. Les conséquences sont multiples. On parle de harcèlement et arnaques en ligne, de cybercriminalité, de discours de haine et de fake news. Pour endiguer les effets pervers de la campagne numérique, le Minpostel s’attelle à éveiller l’attention des cybercitoyens à travers des initiatives comme la formation et la sensibilisation des cyberacteurs, la formation des pères éducateurs, les campagnes de sensibilisation en partenariat avec le Conseil national de la Jeunesse, entre autres. La ministre a invité chaque jeune à jouer sa partition pour que la citoyenneté numérique patriotique soit une réalité.

 

Diagnostic du médecin de la société 

 

Le professeur Armand Leka Essomba, sociologue, a été convié à donner la leçon inaugurale. Il estime que nous évoluons dans un environnement contraignant. À cause de certains facteurs dont la numérisation, l’urbanisation, la mondialisation ou globalisation, la militarisation, la criminalisation, la précarisation, la démocratisation.

 

Selon lui, la grande transformation d’aujourd’hui est le fait de l’émergence d’un nouveau type d’individu désigné par le vocable « homo numérus » en français « homme numérique ». On est dans l’âge du digital. Cette transformation commande que tout le monde soit embarqué dans le train du numérique.

Le professeur soutient que les réseaux sociaux qui prolongent cette révolution numérique sont une révolution dans la numérisation. Il ajoute que les réseaux sociaux gagnent plus de terrain en raison de leurs atouts, l’extrême publicité. Pour lui, ces plateformes numériques  ouvrent un boulevard qui a un impact sur les comportements des internautes.

Le Pr Armand Leka fustige également l’extrémisme, la radicalisation des enfants véhiculée sur le canal des réseaux sociaux. Il confie que beaucoup de gens sont des analphabètes numériques, et donc ne savent pas faire usage des nouveaux outils technologiques.

Pour soigner le mal, le sociologue prescrit la sensibilisation, l’imprégnation des personnes morales à ces nouveaux canaux de communication pour être des instigateurs d’autres types d’innovations.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : eDocument, la plateforme numérique des actes fiscaux qui transforme l’expérience des contribuables

[DIGITAL Business Africa] – Au Burkina Faso, la demande de documents administratifs se fait désormais sans effort. En un clic, vos actes fiscaux sont prêts. Cela se passe sur eDocument. Lancée le 28 mai 2025, la plateforme numérique de délivrance en ligne des documents administratifs de la DGI regorge bien d’avantages pour améliorer la vie des citoyens, et donc de transformer radicalement l’expérience des contribuables.

À preuve que le quitus fiscal peut désormais être demandé et délivré dans un délai maximal de 48 heures via cette plateforme. Les autres types de documents (certificat de non-imposition, certification d’imposition, attestation de revenus des parents, etc.) sont en cours de développement et seront progressivement mis en ligne. Le slogan de la DGI « Pour un Burkina Faso souverain et résilient, je déclare et je paie mes impôts » prend tout son sens.

La directrice générale des Impôts, Eliane T. Djiguemde, invite tous les usagers à privilégier cette plateforme pour effectuer leurs demandes de documents auprès de l’administration fiscale. notamment le quitus fiscal afin d’obtenir plus facilement des actes sécurisés. Elle tient à préciser que les demandes de quitus fiscal seront exclusivement faites en ligne à partir du 1er septembre 2025.

Pour tout besoin d’assistance. Les usagers sont invités à contacter la direction des services des impôts dont relève leur lieu de résidence.

Visitez le site eDocument à l’adresse : https://dgi.bf/edocument/accueil

 

Avantages du site eDocument

 

Intuitive, conviviale et disponible 24 heures sur 24 et 7 jours/7, la plateforme eDocument offre des avantages multiples.

Fiabilité

Sécurisé et disponible 24/7, eDocument apporte de la fiabilité au processus de demande de documents pour délivrer des documents sécurisés et authentifiables.

Efficacité

Intuitive et conviviale, eDocument offre des fonctionnalités complètes et faciles à utiliser pour accomplir les demandes de documents sans effort. L’interface utilisateur est pensée pour offrir une expérience fluide et agréable.

Célérité

Grâce à son processus entièrement digitalisé, eDocument offre une gestion simplifiée des demandes de documents, réduisant ainsi les déplacements et garantissant un traitement rapide avec des délais de réponse courts.

Par Jean Materne Zambo, source : edocument

Cybersécurité/Bénin : Aux ESN Days, des voix proposent de bâtir une réponse adaptée aux réalités du pays

[DIGITAL Business Africa] – Au Bénin, les entreprises du numérique et l’administration publique se sont réunies à la faveur des ESN 2025. Organisé par le Club DSI Bénin ce jeudi 05 juin 2025, l’événement a servi de cadre pour un partage d’expertise et de renforcement de synergies entre les acteurs publics et privés. Le thème des ESN Days était : « Entreprises du secteur du numérique et Administration publique : construire ensemble l’avenir numérique du Bénin.

Comme activités prévues dans le cadre de ces travaux, des panels relevés. Notamment celui sur la cycybersécurité, intitulé « Les entreprises du secteur numérique au cœur de la transformation numérique : innover, collaborer et sécuriser ».

Les intervenants pour en parler, Melvin Lorel Datondji-CEqO Inovact, Okouin Marius – Coo IziChange, Jediel Adefoulou – COO Cyberspector. Modérateur : Houeto Semako Charles – RSI à Abmed.

Lors de ce panel, les intervenants ont insisté sur l’importance d’intégrer pleinement la sécurité dans toute démarche d’innovation.

De ce panel 1, il est ressorti que la vulnérabilité humaine reste un défi majeur. « Le système n’est pas le seul élément à protéger. Il faut une véritable sensibilisation du personnel, qui reste souvent le maillon faible en cybersécurité. C’est un impératif », a affirmé Jediel Adefoulou, analyste en cybersécurité et responsable des opérations chez CyberSpector.

Durant les échanges, les participants ont insisté sur la collaboration entre les acteurs du numérique et la promotion de solutions locales pour bâtir une réponse adaptée aux réalités du pays.

Le panel 2, quant à lui, avait pour thème : « Les entreprises du secteur du numérique, catalyseurs de l’innovation et de la digitalisation au Bénin ». Les intervenants à ces échanges étaient Axel Mathieu Foadey – DSIN à LaNATT, Ramia Kanlinsou – DG QCT Group, Abdel Abouh – CEO E-Assureur, Lionel M’boueke – RSI SGDS SA. Le modérateur était Mohamed Assouma  Seidou – RSI au FNDA.

En dehors des panels, les participants ont bénéficié de masterclass techniques, d’un espace de réseautage et de stands d’exposition où plusieurs entreprises ont présenté leurs innovations.

Par Jean Materne Zambo

« Jedolo, c’est pas du Ndolo. Mais, du porno ! » : la ministre camerounaise tire la sonnette d’alarme

[DIGITAL Business Africa] – Le site «Jedolo » est mis à l’index par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena. Cela fait un bon moment que certains souhaitent avec plaisir qu’on suspende le site de rencontres qualifié par la ministre de site web « pornographique » et de « proxénétisme ». La ministre a semblé accéder à leur doléance en signant ce 4 juin 2025 un communiqué qui demande son interdiction.

« … Les jeunes filles, à peine pubères, sont recrutées et exploitées seulement par des personnes adultes. Ces pratiques constituent une grave violation des droits de l’enfant en général et de ceux de la jeune fille en particulier énoncés dans l’arsenal juridique national et international ratifié par notre pays, et notamment le protocole facultatif à la convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scène des enfants ».

Des pratiques que la ministre de la Promotion de la Femme et de la famille condamne avec la dernière énergie. Marie-Thérèse Abena Ondoua en appelle d’ailleurs à la vigilance et à la surveillance des parents.

Des passerelles pour dénoncer les « actes abominables » du site cm.jedolo.com ont été indiquées. Il s’agit notamment du numéro vert 116 ainsi que des numéros ci-après : 222 23 25 59 et 222 22 61 74.

« En tout état de cause, les services compétents de l’État ont été saisis à l’effet d’une part de fermer ce site et, d’autre part, d’en identifier les promoteurs et de les traduire devant les instances judiciaires, afin qu’ils répondent de leurs actes ».

Mais en attendant que cela soit suivi d’effets, le site cm.jedolo.com reste accessible. Et les corps de même nature continuent de s’attirer en cachette.

Lorsqu’on lit le communiqué de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, on peut penser que le site jedolo est le théâtre du trafic humain. Où les utilisateurs se retrouvent contre leur gré. Et pourtant, la politique de confidentialité du site est claire.

« Le contenu de ce site est généré par les utilisateurs et ne reflète en aucun cas les opinions des propriétaires de ce site, qui déclinent toute responsabilité. L’utilisateur est le seul responsable des produits et services proposés dans ses annonces. Si vous êtes offensé par un contenu affiché, quittez le site immédiatement. En accédant au site, vous acceptez nos conditions générales », clarifie le site jedolo.

En d’autres termes, est sur Jedolo qui veut et qui peut. Lorsque vous vous rendez sur le site, différents profils vous sont présentés avec leurs différents contacts. Vous appelez, et directement les services vous sont offerts ainsi que les tarifs. Les prix varient de 15 000 FCFA à 60 000 FCFA. Le lieu de la rencontre est aussi communiqué. Si les modalités vous agréent, vous prenez rendez-vous.

Le site se présente comme « un site internet d’annonces en ligne de rencontres sérieuses, rencontres occasionnelles, de massages et produits adultes qui met principalement en relation les parties sans pour autant intervenir dans la transaction pour permettre aux parties de faire les bonnes affaires ».

jedolo.com revendique la détention de « la plus large gamme des salons de massages, des masseuses et des masseurs de tout le Cameroun. Si vous êtes à la recherche du meilleur salon de massage, d’une rencontre sérieuse, d’un massage à domicile, d’un massage à l’hôtel ou de tout autres services, vous trouverez la meilleure offre sur jedolo.com»

Le Who Is de jedolo.com indique que le nom de domaine a été acheté en 2016 et sa date d’expiration s’étend jusqu’en 2031, après sa mise à jour de 2021. Les noms des acquérants reste masqué.

Un Nom de domaine en .cm au Cameroun

Mais comment un tel site peut faire florès au su et au vu des autorités camerounaises ? Digital Business Africa a contacté la cellule de communication de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( ANTIC) pour savoir s’il lui appartient de sanctionner des contenus en sa qualité de gendarme de l’internet au Cameroun. Voici ce qu’elle dit.

« Avant que votre requête ne soit traitée, je peux déjà vous dire que le site sus-évoqué est en “.com”. Or, l’ANTIC ne gère que le “.cm” qui est le ccTLD national. Nous allons étudier la requête et nous vous reviendrons ».

La source n’a pas manqué de rappeler la procédure à suivre pour enregistrer un nom de domaine.

1- Vérifier la disponibilité du nom de domaine à travers le whois ;

2- Remplir le formulaire d’enregistrement ;

3- Se munir de la somme des frais d’enregistrement qui sont de 7 000 FCFA TTC par an ;

4- Se rendre à l’un de nos bureaux d’enregistrement agrées muni du formulaire dûment rempli et des frais d’enregistrement.

NB : Dans le souci de vous assurer d’être le propriétaire du nom de votre site web (votre nom de domaine) et ainsi de disposer de tous les droits sur celui-ci, vous devez impérativement vous assurer que vos noms et vos contacts sont renseignés dans le formulaire d’enregistrement de l’ANTIC au niveau du contact Demandeur.

Afin de vérifier si cela est effectif une fois que le nom de votre site internet a été créé, connectez-vous sur le site web www.whois.cm et entrez dans la zone de saisie le nom de votre site internet sans les « www ». Ex : antic.cm et non www.antic.cm .

Dans la page qui s’affiche, assurez-vous que vos noms et contacts se trouvent au niveau de la partie « Registrant ».

En lisant la procédure ci-dessus indiquée, nulle part il n’est mentionné que l’agence contrôle le contenu des sites.

La ministre de la Promotion de la Femme, Marie-Thérèse Abena Ondoua, compte sur la collaboration et le civisme de tous pour que le site Jedolo ne soit qu’un lointain souvenir et pour que les MST et le VIH/sida trépassent.

Pour plus de célérité dans leur requête, ICT Media STRATEGIES recommande aux autorités publiques de saisir les différents Fournisseurs d’accès Internet du Cameroun à l’effet de blacklister ou de restreindre l’accès des populations à ce site web.

Par Jean Materne Zambo

Limbé 2 devient “Green City” : Orange Cameroun poursuit son programme de reforestation urbaine

[Digital Business Africa] – Après Garoua 2, Douala et Bafoussam 3, la commune de Limbé 2 rejoint désormais le programme “Green City” lancé par Orange Cameroun en faveur de la lutte contre le changement climatique.

L’opérateur télécoms a marqué cette nouvelle étape ce jeudi 5 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, en procédant à la plantation de plusieurs espèces d’arbres sur le territoire communal.

Fidèle à sa dynamique de responsabilité sociétale, Orange Cameroun a mobilisé une forte délégation de salariés volontaires, aux côtés des équipes de la Mairie de Limbé 2, pour contribuer à la végétalisation urbaine. Une opération structurée qui s’inscrit pleinement dans les objectifs du programme “Green City”, lequel vise à inverser la tendance de dégradation des sols, limiter l’érosion, et atténuer les pics de température enregistrés ces dernières années dans les zones urbaines.

« L’acte posé ce jour avec notre partenaire Orange Cameroun à Mokundange va bien au-delà de la simple plantation d’arbres. Il s’agit d’une contribution majeure pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et renforcer la lutte contre le réchauffement climatique », a souligné Chief Ndive Woka Ngalle Daniel, Maire de la commune de Limbé 2.

De son côté, Justo Epee Ndoumbe, Chef du Département RSE chez Orange Cameroun, a précisé :

« Il ne s’agit pas d’une opération de charme, mais d’un programme structuré visant à bâtir un véritable écosystème urbain résilient. Le programme “Green City” a pour ambition de créer des espaces boisés durables et intelligemment conçus, qui rendront nos villes plus vivables et mieux armées face aux impacts du changement climatique. La végétation en milieu urbain offre des services essentiels : elle contribue à réduire la chaleur, à limiter la pollution et à prévenir les inondations. »

Orange Cameroun prévoit la plantation de 1 000 arbres dans la commune de Limbé 2. Pour assurer leur entretien et leur protection, l’entreprise pourra compter sur le soutien actif de la municipalité et sur l’engagement citoyen des habitants.

Cette étape dans le Sud-Ouest coïncidait également avec le 1er anniversaire du programme “Orange Engage for Change”, au sein duquel les collaborateurs de l’entreprise se mobilisent volontairement autour de causes sociétales et environnementales. À travers cette initiative, Orange Cameroun réaffirme son engagement en faveur de la préservation de l’environnement.

Au-delà de l’action environnementale, l’initiative vise également à encourager un développement économique à faible empreinte carbone, tout en créant de nouveaux espaces verts et en contribuant à améliorer les conditions de vie des populations. Le programme environnemental mis en œuvre en partenariat avec la Mairie de Limbé 2 s’inscrit dans la trajectoire du Groupe Orange vers l’atteinte de l’objectif zéro carbone, avec pour ambition de restaurer les écosystèmes forestiers urbains.

La journée s’est conclue par la remise officielle d’un lot de matériel d’entretien destiné aux équipes municipales en charge des espaces nouvellement aménagés.

Par Digital Business Africa

Le Cameroun abrite la conférence internationale sur l’ IA soutenue par la Chaire UNESCO « Accès TIC » [programme des travaux]

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont en chair et en os au Cameroun. Les grandes figures de la Chaire UNESCO Afrique centrale « Accès TIC » prennent part à la conférence sur l’ IA qu’abrite Yaoundé du 09 au 11 juin 2025. L’événement est placé sous le thème : intelligence artificielle : pour tous en Afrique centrale » et s’inscrit dans le cadre d’une série de séminaires régional. Objectif : renforcer les capacités des participants et de favoriser un échange d’expériences sur les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle.

Selon les dernières projections de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) l’intelligence artificielle (IA) risque d’affecter 40 % des emplois dans le monde et sa valeur marchande atteindra 4800 milliards de dollars d’ici 2033, soit l’équivalent de l’économie allemande.

Plusieurs pays en Afrique centrale ont compris les enjeux de l’intelligence artificielle. A l’instar du Cameroun, qui a initié  plusieurs actions. Notamment les séminaires sur l’ IA sous la houlette du ministère des Postes et Télécommunications. Pour preuve, la Semaine de l’innovation numérique 2025 qui met un point d’honneur sur la technologie émergente IA. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, reconnaît d’ailleurs que « l’IA peut être un puissant levier de souveraineté et de développement ».

A l’ouverture de la conférence internationale sur l’ Intelligence artificielle de ce 09 juin 2025, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a dit :

« L’intelligence artificielle, autrefois perçue comme un horizon lointain de la science, est aujourd’hui une réalité concrète et transversale, qui transforme profondément nos économies, nos institutions et notre quotidien ».

On peut aussi parler des concertations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA) tenues du 25 au 26 juin 2024 à Yaoundé, sous le thème : « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’intelligence artificielle au Cameroun ? ».

À l’issue de ces travaux, des recommandations avaient émergé. Notamment, mettre en place une structure d’accompagnement des initiatives publiques et privées en matière d’intelligence artificielle. Il avait également été suggérer de mettre en place une coopération solide avec les géants du numérique que sont les GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft). Ceci pour la formation et la recherche en matière d’IA. IA, Minette Libom Li Likeng, CONIA,

Le gouvernement envisage aussi de favoriser l’intégration de l’intelligence artificielle dans les curricula de formation des apprenants notamment des filières liées au numérique. Les CONIA ont aussi recommandé d’encourager la collecte et la sécurisation des données, doter les administrations publiques de lignes budgétaires dédiées à la recherche et au développement des technologies innovantes en général et de l’intelligence artificielle en particulier etc.

Le Cameroun a lancé l’élaboration  de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle depuis début janvier 2025. Le Tchad  lui a officiellement signé, le 4 avril 2025 à Kigali, la première Déclaration africaine sur l’intelligence artificielle (IA), un document fondateur qui établit les principes et objectifs du continent en matière de technologie.  .

La délégation tchadienne, conduite par le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation, Dr Boukar Michel, a réitéré l’engagement du pays à investir dans la formation, les infrastructures numériques et la mise en place d’une stratégie nationale dédiée à l’IA.

La Déclaration souligne l’importance de développer un écosystème africain de l’IA fondé sur des valeurs de diversité, de protection des données et de justice sociale. Elle prévoit également la création d’un fonds continental de 60 milliards de dollars pour soutenir la recherche, l’innovation et les start-up africaines.

Consultez le Programme la conférence internationale sur l’ IA en cliquant sur le lien ci-dessous:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/06/PROGRAMME-FINAL-SEMINAIRE-IA_02-JUIN-2025-1.pdf

Par Jean Materne Zambo, source: cavie

Global Digital Forum 2025 : Le Mali représenté par une mission « exclusivement » technique

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation malienne a séjourné Global Digital Forum 2025 en Russie du 5 au 6 juin 2025. Un événement phare pour ceux qui souhaitent façonner l’avenir numérique mondial. L’objectif était d’échanger sur les bonnes pratiques, d’identifier des solutions innovantes et d’établir des passerelles technologiques avec d’autres pays pionniers du numérique.

La délégation malienne était exclusivement composée de cadres techniques relevant des structures telles que le Complexe Numérique de Bamako ; le Service de Certification et de Signature électronique ; l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC) ; la Cellule d’Appui à l’Informatisation des Services Fiscaux et Financiers ; la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD) ; l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des TIC et des Postes (AMRTP).

Le ministère a salué l’accueil chaleureux réservé à la délégation malienne et se félicite des perspectives concrètes nées de ce forum.  À travers un communiqué du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, signé ce samedi 7 juin 2025, il s’agissait avant tout d’une mission institutionnelle et stratégique, en parfaite cohérence avec les grandes lignes de la stratégie numérique du Mali.

Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a indiqué que des personnes non invitées à ces travaux ont tenu des propos qui n’engagent pas la délégation officielle ni les positions officielles de l’ Etat malien.

Le Global Digital Forum 2025 a réuni experts russes et internationaux pour discuter d’IA, de sécurité numérique et de coopération technologique.

Les thèmes inscrits à l’ordre du jour étaient : la réduction de la fracture numérique, la sécurité internationale de l’information, la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies, le transfert efficace

Par Jean Materne Zambo, source : maliactu.net

Cybercriminalité : Afriland First Bank met en garde contre une usurpation d’identité visant son directeur général

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué officiel publié le 4 juin 2025, Afriland First Bank Cameroun a alerté ses clients et partenaires sur une tentative d’usurpation d’identité de son directeur général, orchestrée par un individu malveillant à des fins d’escroquerie.
Selon la banque, cette personne contacterait des victimes par téléphone en se présentant tour à tour comme le directeur général d’Afriland First Bank ou comme un haut fonctionnaire de l’administration camerounaise, dans le but de récolter des numéros de dirigeants d’institutions partenaires.
Cette méthode s’inscrit dans une tendance croissante de cyberarnaques ciblées, où les fraudeurs exploitent des techniques d’ingénierie sociale pour manipuler leurs interlocuteurs et obtenir des informations sensibles. Afriland First Bank souligne l’urgence de la vigilance et appelle ses partenaires à redoubler d’attention face à ces nouvelles manœuvres frauduleuses.

Les mesures de prévention

Pour contrer ce type de menace, la banque rappelle que ses seuls canaux de communication officiels restent son site internet et ses pages certifiées sur les réseaux sociaux. Elle encourage toute personne recevant un message suspect lié à la marque First Bank à le signaler immédiatement via les contacts dédiés :
 +237 222 51 80 50 (Appel téléphonique)
 +237 680 05 80 05 (Support WhatsApp)
Dans un contexte où la cybercriminalité gagne en sophistication, les institutions financières doivent sans cesse renforcer leurs mécanismes de prévention et de sensibilisation. Cette mise en garde d’Afriland First Bank rappelle à quel point la prudence est essentielle dans la lutte contre les escroqueries numériques en Afrique.

L’usurpation d’identité

L’usurpation d’identité en ligne est un problème croissant au Cameroun, avec plusieurs cas documentés ces dernières années.
– Cas de 2018 : Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), le Cameroun a enregistré 3388 cas d’usurpation d’identité en 2018. Ces infractions incluaient la création de faux comptes de personnalités et des tentatives de fraude via des techniques de scamming et de phishing
– Cas de 2019 : Entre 2018 et 2019, 2050 plaintes ont été déposées concernant des escroqueries en ligne, notamment des usurpations d’identité visant des figures publiques et des institutions.
En parallèle, 11 617 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations publiques, exposant ces plateformes à des risques de cyberattaques
Ces chiffres montrent l’ampleur du phénomène et la nécessité de renforcer les mesures de cybersécurité pour protéger les citoyens et les entreprises contre ces pratiques frauduleuses.

Communiqué Afriland
Communiqué Afriland

Par Digital Business Africa

En cinq ans, Orange Digital Center c’est plus de 340 millions mobilisés pour booster les startup

[Digital Business Africa] – En l’espace de cinq ans, Orange Cameroun, à travers son hub technologique Orange Digital Center (ODC), a injecté un souffle nouveau dans l’écosystème entrepreneurial local. Ce centre d’accompagnement basé à Douala indique qu’il a déjà facilité des levées de fonds totalisant 340 millions FCFA pour une trentaine de startups camerounaises innovantes, opérant dans des secteurs clés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, la fintech ou encore l’IoT.

Un écosystème d’innovation structuré autour de l’impact

Lancé en 2020, l’ODC a pour mission de soutenir la croissance des jeunes entreprises à fort potentiel. Son programme phare, Orange Fab, repose sur une démarche complète : accompagnement administratif, développement technologique, structuration financière et mise en réseau locale et internationale.

« Nous aidons les startups à bâtir une base solide : plan d’affaires, propriété intellectuelle, coaching technologique, et surtout la recherche de financement et l’expansion commerciale », explique Freddy Wilfried Aristide Oyono, chef de département à l’Orange Digital Center.

Grâce à des partenariats stratégiques avec Orange Ventures, Digital Africa et d’autres investisseurs, plusieurs startups soutenues ont franchi des étapes clés de leur développement.

Des startups primées et partenaires d’Orange Cameroun

La troisième cohorte du programme Orange Fab, lancée en 2022, a été dévoilée au public le 4 juin 2025. Elle regroupe sept startups qui développent des solutions innovantes dans la health tech, l’agri tech, l’edu tech, la fintech et l’IoT :

  • Clinic Home
  • Adinkra Jeunesse (lauréat du Prix POESAM 2023)
  • Student’s Mag
  • Doigts Verts
  • Enmkit
  • Nkwa
  • Services for Aged

« En six mois, nous avons transformé ces jeunes porteurs d’idées en véritables chefs d’entreprises. Elles disposent désormais de brevets à l’OAPI et sont prêtes à conquérir les marchés », se félicite Corine Fonkoué, cheffe de projet Entrepreneuriat à l’ODC.

Parmi ces startups, plusieurs sont déjà devenues partenaires stratégiques d’Orange Cameroun :

  • Clinic Agro et Adinkra Jeunesse : intégrées dans l’univers My Life de l’application Maxit
  • Clinic Home et Bookshop : partenaires de la Mutuelle du Personnel Orange Cameroun (Mupocam)
  • Caysti et AUI Techno : collaborent avec la Fondation Orange, notamment pour les maisons digitales et les couveuses solaires néonatales

Former les talents, créer de l’impact

L’ambition de l’ODC est claire : transformer des talents juniors en entreprises innovantes à fort impact social. Le centre propose un parcours d’innovation unique, qui conjugue formation technique, coaching entrepreneurial, et opportunités de marché.

Ce modèle commence à faire ses preuves. Avec une trentaine de startups accompagnées et plusieurs déjà insérées dans les services d’Orange Cameroun, l’ODC confirme son rôle de catalyseur stratégique pour le numérique camerounais.

Par Digital Business Africa

Yves Kom (Orange Cameroun) : « Pour faire du Cameroun un acteur clé de l’économie numérique mondiale, il faut d’abord lever trois grands défis »

[Digital Business Africa] – Le Digital Innovation Festival, événement phare de la tech à Douala, a tenu sa 4ᵉ édition du 3 au 5 juin 2025 à l’hôtel Akwa Palace de Douala, au Cameroun. Organisé par ActivSpaces, cet incubateur technologique de référence dans l’écosystème numérique camerounais, le festival a réuni start-up, opérateurs, décideurs publics et partenaires techniques autour des enjeux de l’innovation et de la transformation numérique sur le continent.

C’est dans ce cadre qu’Yves Kom, Directeur marketing d’Orange Cameroun, a livré une intervention percutante autour d’une problématique stratégique : « Comment faire du Cameroun un acteur majeur de l’économie numérique mondiale ? »

Un potentiel africain encore sous-exploité

« L’Afrique a un potentiel énorme », a souligné Yves Kom, rappelant que le continent concentre la plus forte proportion de jeunes au monde. Mais, selon lui, ce potentiel reste largement sous-exploité. « La vraie question, c’est de savoir comment débloquer ce talent », a-t-il insisté, pointant du doigt trois verrous à faire sauter collectivement pour enclencher la transformation.

Yves Kom et Rebecca Enonchong
Yves Kom et Rebecca Enonchong

  1. Connectivité : le socle indispensable

Le premier défi identifié est celui de la connectivité, encore inégalement répartie sur le territoire camerounais. L’accès à la fibre optique reste limité dans de nombreuses zones, freinant la démocratisation des services numériques.

Autre obstacle majeur : la stabilité énergétique, indispensable au fonctionnement continu des infrastructures numériques. « Sans électricité fiable, impossible d’assurer une connexion continue », a rappelé Yves Kom. Il plaide aussi pour le renforcement des réseaux mobiles, afin de garantir une qualité de service optimale à tous les citoyens.

  1. Infrastructures physiques : l’indispensable ancrage dans le réel

Le numérique ne peut se développer sans appui logistique et infrastructures matérielles solides. Yves Kom a pris l’exemple du e-commerce : si les transactions sont digitales, la livraison des produits reste bien physique.

Il devient donc essentiel :

  • D’améliorer les routes pour faciliter la circulation des biens ;
  • De connecter les filières agricoles à des plateformes digitales de traçabilité, de commercialisation et de logistique, afin de valoriser les productions locales.
  1. Jeunesse, formation et entrepreneuriat numérique

Dernier pilier évoqué : la formation et l’accompagnement des jeunes. Yves Kom appelle à une stratégie volontariste pour outiller la jeunesse camerounaise aux métiers du numérique et développer leurs compétences tech. Il insiste aussi sur l’importance de la sensibilisation à une utilisation responsable d’internet, aux enjeux d’entrepreneuriat digital et à l’émergence de l’innovation locale.

Pour une mobilisation collective pour bâtir l’avenir

D’après le directeur marketing d’Orange Cameroun, ces défis sont autant d’opportunités pour les acteurs publics, privés et académiques d’agir ensemble. La réussite de cette transition numérique dépendra d’une vision partagée, d’investissements coordonnés et d’une mise en œuvre rigoureuse.

« Le Cameroun a les talents, l’énergie et les besoins. Il ne manque qu’un écosystème plus favorable pour transformer ces ressources en levier de croissance », conclut Yves Kom.

Par Digital Business Africa

l’ IA, l’or à la portée de tous [Un expert explique comment gagner de l’argent avec la technologie]

[DIGITAL Business Africa] – L’intelligence artificielle. Une niche d’opportunités peut-être ignorée. La technologie s’est installée progressivement dans notre quotidien. Dans les chaumières, on en parle. Dans les réseaux sociaux, chacun y va de son sarcasme. Ce sont les algorithmes ( une série d’instructions logiques et ordonnées) qui font fonctionner l’intelligence artificielle. Ces algorithmes permettent aux systèmes de simuler l’intelligence humaine. Au point de créer une peur parmi les travailleurs. Si pour certains, la technologie présente un risque de perte d’emplois, pour d’autres, il est souhaitable de s’adapter très rapidement à cette technologie et d’en profiter.

Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, à l’occasion de la 59e édition de la fête de la jeunesse, le 10 février 2025, disait :

« Je voudrais vous rappeler que vous êtes sans doute la génération la plus imprégnée de technologie. Servez-vous donc des atouts qu’offre le numérique pour développer l’auto-emploi et relever les défis de votre époque ».

Autrement dit, les jeunes (pas seulement ceux du Cameroun) ont tous les outils nécessaires pour gagner de l’argent avec cette technologie émergente. Jordan Lee, expert en intelligence artificielle et cofondateur de AI Acquisition a peut-être le secret. Il partage avec vous les différentes étapes qui peuvent changer votre vie.

 

Jordan Lee confie que, loin d’être un génie de la technologie comme Sam Altam, patron d’ Open AI, son entreprise AI Acquisition a pu glaner 1 million de dollars en mai 2025. Et ce, en tirant parti de l’IA. Il vous conseille de voler sa stratégie qu’il ramène à 4 étapes.

Étape 1 : choisissez une solution IA à proposer.

Pour commencer, installez un chatbot IA qui traite toutes les demandes du service client et résout les problèmes sur demande. L’expert propose même quelques outils pour les configurer. Notamment Intercom ou Blaise AI. À en croire Jordan Lee, cela remplacerait 45 000 dollars par an pour les représentants du service client. Ce qui permet aux entreprises d’économiser beaucoup d’argent.

Étape 2 : Le choix des entreprises 

Ici, les entreprises cibles sont celles qui traitent de nombreuses demandes de clients chaque jour. Pour connaître les difficultés que rencontrent ces entreprises, Jordan Lee vous recommande l’outil Perplexity.

Étape 3 : Approchez ces entreprises

Un outil pour avoir leurs coordonnées, Apollo. Ensuite connectez-les sur les réseaux sociaux ou par mail pour leur expliquer comment votre solution peut résoudre ou solutionner le problème auquel l’entreprise fait face.

Étape 4 : fournir le produit

Il est conseillé de mettre sur pied un chatbot d’assistance client IA qui utilise sa base de connaissances pour résoudre les problèmes des clients, augmenter la satisfaction du client, améliorer les délais de réponse et réduire le coût de support.

L’expert conseille de facturer 5 000 dollars pour la configuration et 1 000 dollars par mois pour la maintenance.

Autre petite astuce pour augmenter vos gains. Si vous souhaitez transformer un client 5 k en un client 20 k +, vous pouvez soit vous en occuper vous-même, soit embaucher quelqu’un pour le faire à votre place. Et si vous facturez 5000 dollars à un propriétaire d’entreprise, vous pouvez externaliser le travail pour 1000 dollars. Cela vous laisse, selon l’expert, toujours avec 4000 dollars de bénéfices.

Par Jean Materne Zambo, source : texte original en anglais et traduit en français https://www.linkedin.com/posts/jordan-james-lee_this-is-sam-altman-the-ceo-of-openai-now-activity-7335651835627679746-FDPY

Pourquoi il faut démocratiser l’intelligence artificielle ?

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Sylvie, Josué, Clarisse, Ibrahim… Ce sont des prénoms qu’on entend tous les jours. Ils ne viennent pas des grandes écoles. Ils n’ont pas de master en data science. Mais ils ont une chose précieuse : l’envie de changer leur vie. Et aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle, c’est enfin possible.

On pense souvent que l’IA, c’est pour les pays riches, les experts, les geeks. Faux. L’IA, c’est un outil. Puissant. Accessible. Et surtout, porteur d’espoir. Elle peut aider à apprendre, entreprendre, s’orienter, innover, mieux s’exprimer… Mais encore faut-il y avoir accès.

Au Cameroun, plus de la moitié des jeunes sont sans emploi. L’accès au numérique reste inégal. On ne peut pas se permettre de regarder l’IA de loin. Il faut l’adopter. La rendre accessible. L’adapter à nos réalités. C’est pour cela que nous avons lancé le SNK IA Challenge 2025 : une formation gratuite, dans cinq grandes villes, pour 100 jeunes. Une immersion de quatre jours, intense, humaine, concrète. Pas pour former des codeurs, mais des citoyens augmentés. Des jeunes capables de faire avec, d’imaginer, de créer avec des outils comme ChatGPT, Claude, Canva ou ElevenLabs. Et ça commence déjà à porter ses fruits.

Notre jeunesse n’est pas en manque de talents. Elle est en manque d’opportunités. Ce que l’intelligence artificielle offre aujourd’hui, c’est une porte d’entrée vers une autre réalité. Mais pour cela, il faut briser les plafonds, casser les préjugés, décentraliser le savoir.

C’est ce que nous faisons, avec le soutien d’IA For Africa Initiatives, et avec l’appui de médias et de nombreux autres qui ont compris que la technologie peut être un combat citoyen. Josué veut créer une appli d’orientation scolaire pour les élèves des campagnes. Clarisse imagine un assistant vocal en pidgin pour expliquer la santé aux femmes analphabètes.

Ce qu’on fait là, ce n’est pas de la formation. C’est de l’ouverture de champ. Tout est pensé pour qu’aucune barrière ne bloque leur élan : enseignements, matériel, tout est pris en charge. Même la sélection est pilotée avec des outils IA pour garantir l’équité, sans piston ni favoritisme.

Derrière chaque jeune formé, il y a une famille, un quartier, une idée qui peut grandir.

Derrière chaque mini-projet, il y a un message : le progrès ne doit laisser personne de côté.

Par Steven Nbienou Kouadjo, Président de la Fondation SNK

Sénégal : « SenTrésor », la plateforme de paiements digitaux pour transformer les services publics financiers

[DIGITAL Business Africa] – C’est le symbole d’une administration modernisée, proche du citoyen. « SenTrésor », un véritable trésor trouvé par une équipe de chasseurs  rompus à la tâche: la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (Trésor public Sénégal – DGCPT). Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a présidé ce lundi 2 juin 2025, la cérémonie officielle de lancement de SenTrésor, la plateforme de paiements digitaux des prestations publiques.

C’était en présence de personnalités institutionnelles et partenaires techniques, notamment Amadou Tidiane Gaye, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Alioune Ndote, maire de Dakar-Plateau, représentant de l’Association des maires du Sénégal, Major Mamadou Faye, président de l’Association des chefs de villages, ainsi que les partenaires ayant accompagné le développement de la plateforme.

SenTrésor permet de garantir l’efficacité, la transparence et la célérité des opérations financières de l’État. Surtout en ce qui concerne le paiement de salaires, d’aides sociales, de bourses ou de secours exceptionnels via le mobile money. La plateforme est perçue comme un nouveau modèle de relation entre l’État et les citoyens qui a pour socle granitique la simplification des démarches administratives. En témoigne le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

« Au-delà de la simple numérisation des paiements, SenTrésor inaugure un nouveau modèle de relation entre l’État et les citoyens fondé sur la simplification des démarches administratives. SenTrésor est une réponse à la problématique des paiements de masse qui mobilisent d’importants effectifs et génèrent de nombreuses contraintes ».

La phase pilote du projet SenTrésor a été lancée le 28 mars 2025. Et les résultats sont presque éloquents. En trois mois, plus de 44 000 bénéficiaires ont été servis à travers SenTrésor, pour un montant cumulé supérieur à 4 milliards FCFA, avec un taux de traitement rapide et sécurisé.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de modernisation de la gestion des finances publiques, en cohérence avec la Vision Sénégal 2050 et le New Deal technologique. Dans le sillage de cette stratégie gouvernementale, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre par le gouvernement sénégalais. On pense notamment à e-solde, Tabax et Jubbanti. Toutes visant à renforcer l’efficacité de l’administration, améliorer l’accès aux services publics et accélérer l’inclusion numérique.

De plus, SenTrésor s’aligne sur les orientations du Plan de Développement Stratégique de l’Administration du Trésor (axe 3 PDSAT 2024-2028). Et dans cette vision, la digitalisation est un levier stratégique majeur pour transformer les services publics financiers.

Par Jean Materne Zambo