Pour Eric Chinje, la couverture médiatique du développement africain est « minable »

Le chiffre est jugé « minable » par Eric Chinje, le Pdg de l’Initiative des médias d’Afrique plus connue sous son appellation anglaise African Media Initiative (AMI). « La qualité et la quantité de couverture médiatique du développement sur le continent se situe actuellement à un minable 10%, soit le taux le plus bas de toutes les régions du monde », déclare le premier responsable de l’AMI, instance continentale qui regroupe les patrons de presse et les organisations d’appui aux médias.
Par ce constat, Eric Chinje justifie le lancement par l’AMI de la première série des réseaux de journalistes spécialisés dans divers secteurs de l’économie africaine. Le recrutement commencera par les réseaux sur le changement climatique, la conservation et l’environnement, ainsi que les télécommunications et les TIC. Puis suivront les réseaux sur les affaires et la finance, la paix et la sécurité, l’agriculture, l’énergie et l’économie maritime. La date n’est pas encore fixée pour la constitution des réseaux et le début des formations. Il reste aussi à déterminer les partenaires stratégiques pour chaque réseau.
D’après le communiqué de l’AMI, les journalistes peuvent d’ores et déjà s’inscrire pour intégrer les réseaux. L’inscription est ouverte à tous les professionnels, indépendamment du type de média, même les publications en ligne et les bloggeurs bénéficiant d’une réelle audience. Les journalistes des médias traditionnels seront désignés par leurs rédacteurs en chef. Les candidats seront acceptés par ordre d’arrivée en fonction des places disponibles.
Chaque réseau sera suivi dans la qualité et la quantité d’articles produits par ses membres. Le suivi se fera aussi par la facilitation d’accès aux leaders de chaque secteur d’activités et l’établissement d’un réseau continental d’échange de pratiques en ligne ainsi que des prix annuels pour récompenser l’excellence au sein des réseaux.
L’enjeu principal est la bonne compréhension par les journalistes des différents secteurs d’activités et des défis qui s’y posent. Ainsi, une meilleure information sera servie au public, notamment sur la qualité et l’évolution du développement de l’Afrique. « Je pense aussi qu’une meilleure couverture par secteur ouvrira de nouvelles opportunités de recettes publicitaires pour les organes de presse. C’est du gagnant-gagnant pour toutes les parties impliquées », précise Eric Chinje.

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