Sénégal : l’État espère récolter 400 milliards de FCFA/an des paris sportifs et jeux de hasard en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Le plan de redressement de l’économie sénégalaise Jubbanti Koom a une valeur de 4 604 milliards de FCFA. Suffisant pour relancer et redynamiser l’économie sénégalaise. Le Premier ministre Ousmane Sonko en a donné les assurances le 1ᵉʳ août 2025. L’État sénégalais compte bien se donner les moyens de son ambition. Aucun secteur d’activité n’est à négliger. Selon le plan, une taxe sur le Produit brut des Jeux et sur les gains des joueurs sera imposée aux « distributeurs d’argent en ligne ».

« Face à l’essor des plateformes de paris sportifs et de jeux de hasard en ligne, dominés par les opérateurs étrangers, le Sénégal instaurera une taxe sur le Produit brut des Jeux (PBJ) et sur les gains des joueurs. Cette mesure, déjà en vigueur dans de nombreux pays, poursuit un double objectif : générer des recettes pour l’État d’environ 400 milliards de FCFA par an et protéger les consommateurs sénégalais en encadrant strictement les pratiques à risque », Ousmane Sonko, Premier ministre.

Le plan de redressement présenté par le Premier ministre vise à optimiser les recettes publiques et redressement le déficit budgétaire estimé à 14 % du PIB en 2024, avec une dette publique atteignant les 119 % du PIB. Le plan s’appuie sur la digitalisation et la commande publique, la taxation des jeux et paris en ligne, la fiscalité du mobile money, la fiscalité de publicité et des services audiovisuels, la réciprocité des frais de visa électronique.

S’agissant de la digitalisation et de l’optimisation de la commande publique, le Premier ministre a assuré que « l’accélération des processus d’achat public passe par la digitalisation complète et l’optimisation administrative pour plus d’efficacité, de transparence et de rapidité dans l’exécution des marchés publics ».

Jubbanti Koom repose sur quatre piliers principaux : 2 111 milliards de FCFA provenant des recettes nationales, 1 091 milliards de FCFA issus du recyclage d’actifs de l’État sans privatisation, 50 milliards de FCFA d’économies sur les dépenses administratives, et 1 352 milliards de FCFA générés par des mécanismes endogènes innovants.

Par Jean Materne Zambo

Avez-vous aimé ce texte? Vous aimerez sans doute bien d'autres. Rejoignez notre canal Telegram et notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer de nos infos stratégiques et de nos exclusivités. Aussi, merci de nous laisser un petit commentaire au bas de cet article. Bonne navigation !
spot_img

LAISSER UNE RÉPONSE

SVP, entrez votre commentaire!
Veuillez saisir votre nom ici

A la Une cette semaine

Coopération : La RDC et le Rwanda s’engagent à développer les infrastructures TIC

– Réchauffement des relations entre la République démocratique...

Smart Click Africa appelle à la responsabilité numérique face à la diffusion de sextapes

– Suite à la diffusion massive sur les réseaux...

CGS 2025: Bassirou Diomaye Faye appelle à la digitalisation intégrale du système éducatif

– Au Sénégal, l'avenir c'est maintenant. Et il...

Digitalisation : La Namibie s’inspire du Djibouti Port Community System

– Djibouti, pays de la corne de l’...

Régulation

L’ART inflige 2,6 milliards de F.CFA d’amendes à Orange Cameroun et MTN Cameroon

Le directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications...

RD Congo : L’ ARPTC fixe les conditions d’obtention des titres pour les activités et services numériques, une mission dévolue à l’ARN

RD Congo : L’ ARPTC fixe les conditions d’obtention des titres pour les activités et services numériques, une mission dévolue à l’ARN

PUB

spot_img
spot_img

Articles similaires

Catégories populaires

spot_imgspot_img