La Direction générale des Impôts a modifié les paramètres de la plateforme de demande de quitus fiscal. Le fameux sésame qui va prouver que le citoyen est en règle avec l’administration fiscale au 31 décembre 2025. Décision prise ce mercredi 17 septembre 2025 à l’issue d’une rencontre avec la Commission nationale électorale (CENA).
Une résolution qui accède à une doléance formulée par le parti d’opposition Les Démocrates, conduite par l’honorable Nourénou Atchadé. Le parti avait demandé à l’administration fiscale de préciser le type d’élection auquel ils participent avant de soumettre leur demande de quitus fiscal. Dans une circulaire datée du 12 septembre 2025, la Direction Général des Impôts ( DGI) a notifié que tous les candidats doivent dorénavant obtenir leur quitus fiscal.
Avant la requête du parti d’opposition Les Démocrates, il était mentionné que la demande eststrictement personnelle et exige quelques informations simples : nom, prénoms, profession, numéro de téléphone, adresse e-mail et une situation fiscale soldée à zéro franc… Pas de précision sur le type d’élection auquel on participe.
La DGI a expliqué les raisons de ce choix dans son communiqué. « En effet, il sied de traiter par ordre de priorité les demandes étant donné que les dates de dépôt de dossiers à la Commission nationale électorale (CENA) ne sont pas les mêmes pour différentes élections », explique le communiqué. La nouvelle version a été déployée dès ce mercredi 17 septembre 2025. Visitez le site quitus.impots.bj.
La décision sage de la DGI de revoir sa plateforme de demande de quitus fiscal est à l’image même du paysage fiscal du Bénin. D’après le site spécialisé Financial Afrik, le Code général des impôts qui comptait autrefois 48 taxes n’en compte que 32 en 2025. Dans le détail : 11 taxes obsolètes ont été supprimées, 5 regroupées, et une seule nouvelle taxe a vu le jour – celle sur les plus-values immobilières.
La même source précise que depuis 2016, les réformes fiscales visent avant tout à simplifier le système, moderniser la collecte et élargir l’assiette. Au lieu de créer de nouveaux prélèvements, le gouvernement a misé sur la digitalisation : facturation électronique normalisée, immatriculation en ligne, dépôt dématérialisé des états financiers, déclarations et paiements via Internet, enregistrement électronique des actes…
Par Jean Materne Zambo