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Perturbations sur les réseaux de Téléphonie mobile

Les abonnés peinent à communiquer depuis un certain temps.

«Allô! Allô? Allô? Décidément, c’est impossible de communiquer!». En même temps qu’il s’étonne, Brice M. est en colère. C’est la troisième fois qu’il essaie en vain de joindre un de ses collègues. Que ce soit avec son numéro Mtn ou Orange, c’est pareil. «Quand j’appelle, je n’écoute pas ce qu’elle me dit et pourtant le compteur est en marche», déclare-t-il. C’est finalement par Sms qu’il réussira à échanger avec son collègue. 

Abonné injoignable, numéro incorrect, encombrement du réseau, les abonnés de la téléphonie mobile reçoivent toutes sortes d’excuses ou de raisons pour justifier les perturbations sur le réseau. Depuis un certain temps, les communications téléphoniques sont de plus en plus brouillées. Un appel qu’on n’arrive pas à émettre, ou encore une conversation en cours qui est interrompue, les désagréments se multiplient. Et si ce n’est qu’une communication qu’on remet à plus tard pour un abonné, chez les gérants de «call-box», ces ennuis font baisser la recette journalière. 

Assis sous son parasol, Alice N, tient fermement son sac à main contre elle. Il est bientôt 13 h et cette gérante de « call-box » basée à l’Avenue Kennedy à Yaoundé, n’a encore enregistré aucun transfert de crédit. « Depuis le matin, il n’y a pas de réseau et j’ai déjà perdu au moins 30 000 F », déclare la jeune fille, le visage serré. A cette heure de la journée, il lui sera difficile de réaliser la recette habituelle. Dans cette partie de la ville, on retrouve un assez grand nombre de «call-box». Mais, comme tous les gérants déclarent ici, l’activité tourne au ralenti avec les problèmes de réseau qu’ils déclarent subir au quotidien. «Dans le call-box, la plus grosse part des recettes repose sur le transfert de crédit. Depuis hier, (Ndlr: lundi), il n’y a pas de réseau Mtn. Là, j’ai 50 000 F bloqués dans mon téléphone et je ne peux pas travailler», confie Arnaud D. Et d’après ces commerçants, les ennuis sur le réseau sont fréquents chez l’un et l’autre des opérateurs de téléphonie mobile. «Ce matin, j’ai transféré 3 000 F de crédit à un client qui ne l’a pas reçu. Ce n’est que vingt minutes après que je reçois un message qui atteste que le transfert a bel et bien été effectué. Etant donné qu’il ne m’a pas payé, c’est moi qui endosse la perte», déclare Adeline B., gérante de «call-box». 

Une situation qui crée parfois des tensions avec les clients. «J’ai passé une quinzaine de minutes, il y a quelques jours dans un call-box au centre-ville pour effectuer un transfert de crédit. La gérante qui m’expliquait que c’est un problème de réseau a essayé à plusieurs reprises avant de réussir la transaction. J’ai plutôt reçu le double du montant demandé. Il fallait refaire une autre transaction pour lui rendre le surplus et là, c’est moi qui ai dû payer 50 F pour le coût de la transaction», raconte une abonnée. Pour éviter des frictions avec leurs clients, certains gérants de call-box arrêtent de faire des transferts. Carrément!

Source : Cameroon Tribune

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