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Coopération : CAMTEL coupe internet au Tchad en raison des impayés, le ministre Boukar négocie à Yaoundé

[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Michel Boukar est en visite au Cameroun. Le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, accompagné des cadres de son département, est venu à la rencontre des autorités locales en charge des Télécommunications. En autres points maintenus au programme, la situation des impayés et le rétablissement du service internet entre le groupe SOTEL Tchad et CAMTEL. Une problématique selon la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, qui impacte de manière ” significative ” la continuité du service internet transfrontalier.

Le montant des impayés reste sous le boisseau comme la fibre optique. Digital Business Africa a contacté le chef de division Communication institutionnelle de la CAMTEL, Eric Benjamin Lamère (via WhatsApp) pour savoir exactement combien SOTEL Tchad doit exactement à la CAMTEL. Mais malheureusement, il n’a pas daigné nous en toucher mot.

Une réunion technique avec la CAMTEL et les partenaires tchadiens se tient ce mercredi à 14 h 30 au siège de l’opérateur des télécommunications. Au cours de ces échanges, il sera question de discuter de :

– la révision des tarifs du service internet et de la location de la fibre optique entre le Cameroun et le Tchad ;

– l’ interconnexion de la liaison Mbere-Nana pour la redondance de la liaison principale N’Djamena-Kousseri ;

– la sécurisation de la fibre optique Tchad-Cameroun et réalisation de nouveaux tronçons de fibre optique, en vue d’une meilleure interconnexion entre les deux pays.

Dans la journée de jeudi 15 mai 2025, les travaux techniques vont se poursuivre du côté de l’ART et de l’ARCEP. Là-bas, les deux acteurs évoqueront et débattront d’un sujet aussi crucial : la révision des tarifs roaming international entre nos deux pays conformément aux directives de la CEMAC et la régulation des interférences aux frontières. Puis suivra la visite technique et d’échanges sur les équipements de contrôle de spectre, de qualité de service et de réseaux de l’ART.

La boucle sera bouclée plus tard dans la journée avec la réunion de synthèse des échanges à la salle de conférences du bâtiment annexe du (MINPOSTEL).

Il faut rappeler que la traversée de la fibre optique tchadienne passe par le Cameroun à travers CAMTEL. Et ce, conformément au mémorandum d’entente (Mou) relatif à l’interconnexion des réseaux de transmission à fibre optique entre le Tchad et le Cameroun signé en 2021 entre le ministre camerounais des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et le ministre tchadien des Postes et de l’économie numérique, Idriss Saleh Bachar.

Selon Minette Libom Li Likeng, ce Mou devrait accroître les échanges au niveau de la sous-région, ce qui permettra aux deux pays de bénéficier de toutes les innovations technologiques.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : Pour une dotation de 188 iPad Pro aux députés, le président de l’ A.N devient presque une divinité

[DIGITAL Business Africa] – La chambre basse du Parlement tchadien est en haut, comme dirait l’autre. L’honorable Ali Kolotou Tchaïmi, président de l’Assemblée nationale, a procédé à la remise de matériel numérique, ce 13 mai 2025. Le Palais de la Démocratie a servi de cadre à cette dotation dont bénéficient les députés de la 4ᵉ législature. Au total, ce sont 188 iPad Pro, assortis d’accessoires informatiques, qui ont été remis aux membres du bureau de l’Assemblée nationale, aux présidents des groupes parlementaires ainsi qu’aux présidents des différentes commissions.

Sur son compte Facebook, Abdel-Djelan Brahim Abdoulaye, administrateur parlementaire à l’Assemblée nationale du Tchad, a servi un texte épidictique (qui fait l’éloge) à Ali Kolotou Tchaïmi.

« Panégyrique d’un acte de haute élévation morale orchestré par un leader d’exception : le très honorable Président de l’Assemblée nationale Ali Kolotou Tchaïmi.

C’est avec une vénération empreinte de solennité et un sentiment d’admiration transcendantale que nous magnifions l’acte d’une noblesse rarissime posé par le président de l’auguste Assemblée nationale, le très honorable Ali Kolotou Tchaïmi – parangon d’éthique institutionnelle et incarnation d’un magistère éclairé.

Ce geste, aussi symbolique que profondément humaniste, consacre en lui un architecte du mérite et un orfèvre de la reconnaissance.

En épinglant, à travers une attestation de reconnaissance, le fonctionnaire parlementaire Bourdane Ndari – figure de probité administrative et de labeur persévérant – le président Tchaïmi s’élève en mentor inspiré, semant dans l’humus institutionnel les germes de l’excellence, de la bravoure professionnelle et de l’héroïsme silencieux au service de l’État.

Ce geste, d’apparence modeste mais d’une portée axiologique incommensurable, transcende la simple formalité protocolaire. Il s’inscrit dans une épistémologie managériale fondée sur la sacralisation du mérite, l’exaltation de la compétence et la célébration de l’exemplarité dans l’action publique. Il constitue un rappel magistral que la vertu, le zèle et la fidélité à la République ne sont jamais vains sous la férule d’un leadership visionnaire.

À vous, très honorable président Ali Kolotou Tchaïmi, chantre de la dignité institutionnelle et héraut de l’humain dans la gouvernance, nous adressons notre reconnaissance émue. Que votre œuvre continue d’irriguer le champ du service public d’une sève régénératrice, pour que germent, dans chaque cœur de serviteur de la Nation, le goût de l’effort, l’amour du devoir et la passion du dépassement ».

Ces louanges sont psalmodiées par Abdel-Djelan Brahim Abdoulaye, administrateur parlementaire à l’Assemblée nationale du Tchad. Pourtant, rien d’extraordinaire dans ce geste du président de l’Assemblée nationale dont l’objectif est de faciliter et moderniser les travaux des élus. Encore que l’Assemblée nationale a emprunté le sentier de la dématérialisationale.

Par Jean Materne Zambo

 

RD Congo : La TNT affiche encore flou, le gouvernement sous pression 

[DIGITAL Business Africa] – Encore quelques réglages sur la TNT et la technologie sera mise au point en RDC. C’est en tout cas le souhait du ministre de la Communication et des Média. Patrick Muyaya Katembwe a présidé, ce 12 mai 2025, une session extraordinaire du Comité national de la Migration vers la TNT (CNM-TNT) avec les experts concernés sur le démarrage immédiat des travaux de la TNT sur l’ensemble du territoire national.

Plus de six ans d’attente. Le projet tarde à sortir du laboratoire. Et pourtant, le président de la République démocratique du Congo, S.E Félix Tshisekedi, « tient à apporter la télévision à tous les Congolais où qu’ils soient, pour éviter de plonger la population congolaise dans la confusion ». Une priorité nationale, selon le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya Katembwe.

Et pourquoi ? Eh bien, parce que la transition vers la TNT s’inscrit dans les engagements internationaux de la RDC, notamment auprès de l’Union internationale des télécommunications (UIT). La TNT permettra donc à la population congolaise, même dans les zones les plus reculées, d’accéder à une télévision moderne, de meilleure qualité et à moindre coût.

Le comité chargé de piloter ce projet réunit plusieurs ministères clés, notamment ceux de la Défense, de la Justice, du Plan, du Budget, des Finances, de l’Industrie, du Numérique, ainsi que celui de la Culture, des Arts et du Patrimoine. Le ministre Muyaya a indiqué qu’il est temps de rattraper le retard accumulé depuis plus d’une décennie, bien que le bout du tunnel commence à être perçu grâce à l’union des énergies.

« Avec l’appui du ministre d’État, ministre du Budget, nous avons franchi un cap important. Les procédures sont presque achevées. Dans peu de temps, nous pourrons révéler le nom du partenaire stratégique qui accompagnera le pays dans cette transformation numérique ».

Le gouvernement projette de lancer une vaste campagne de communication autour de la TNT afin d’expliquer les enjeux et bénéfices de cette innovation technologique aux populations et d’éviter que la désinformation prenne ses quartiers parmi les ménages.

Par Jean Materne Zambo

La souveraineté numérique de l’Afrique selon Bassirou Diomaye [Entretien avec Ben Yahmed de Jeune Afrique lors de l’ Africa CEO Forum]

[DIGITAL Business Africa] – Pour la cinquième fois, la Côte d’Ivoire accueille l’Africa CEO Forum. Et pour la première fois, le président du Sénégal, S. E. Bassirou Diomaye, prend part au panel présidentiel de cet événement qui réunit les décideurs et les investisseurs. Honneur au président Sénégalais, ce 12 mai 2025. Le chef de l’ Etat a l’insigne honneur de parler au nom de l’ Afrique. Comme un berger, Bassirou Diomaye Faye trace l’itinéraire que vont suivre les “brebis” pour atteindre des horizons meilleurs en matière de souveraineté numérique. Son entretien avec Ben Yahmed du journal Jeune Afrique a porté sur le thème « Souveraineté numérique africaine : mirage ou révolution en cours ? »

Révolution en cours plutôt pour le président Diomaye Faye. Le chef de l’État du Sénégal est conscient que le numérique est un véritable levier de transformation structurelle pour les pays africains. Il a présenté la vision numérique du Sénégal.

« La vision que nous avons est une vision stratégique prioritaire. Le numérique est une révolution que nous ne pouvons pas rater, après les autres révolutions qui sont passées sans que l’Afrique ait à dire son mot. Notre vision s’articule autour de trois axes qui sont la maîtrise des infrastructures, le développement des compétences et la maîtrise du cadre réglementaire.

Cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une vision autarcique. Nous sommes ouverts aux partenaires internationaux pour bâtir une stratégie de collaboration qui rééquilibre les rapports au profit de l’Afrique et qui garantit une protection de nos données, une maîtrise de nos infrastructures à travers la construction d’infrastructures sur lesquelles nous avons le contrôle total ».

Bassirou Diomaye Faye réitère que la donnée est devenue un instrument important de prise de décisions et de souveraineté des États. Cela se matérialise par la construction des datacenters.

Comment construire les datacenters sans dépendre d’acteurs extérieurs ? A cette question, Bassirou Diomaye reconnaît que cela demande beaucoup d’investissements.

« Les pays comme le Sénégal seuls ne peuvent pas couvrir un tel investissement. Il faut un investissement massif. Tant sur le plan public que sur le privé. L’une des technologies que nous avons mises en service au Sénégal a été évaluée à 1,7 milliard de dollars.

Le partenariat que nous cherchons à nouer est un partenariat qui repose sur la collaboration des investisseurs internationaux dans le cadre d’un partenariat public-privé. Mais aussi avec l’offre locale sur laquelle nous comptons avec les partenaires qui sont dans le secteur et qui sont intéressés par le partenariat public-privé. Et sur ces rapports, il y a une collaboration que nous sommes en train de mener. Cela demande que le cadre réglementaire soit assaini ».

Attention ! Les collaborations évoquées par le président Faye doivent respecter certains préalables. Par exemple, elles ne doivent pas se faire au détriment de la souveraineté des États sur leurs données, leurs infrastructures. Bassirou Diomaye Faye insiste sur le fait que les données des Africains soient stockées localement et contrôlées par eux-mêmes.

Évidemment, cela requiert un transfert des technologies au niveau local pour que les Africains aient les outils nécessaires pour administrer ces infrastructures de souveraineté qui sont les datacenters.

Le président a cité l’Estonie et le Rwanda comme exemples inspirants. Bassirou Diomaye a souligné l’importance d’une réponse concertée à l’échelle continentale, via des cadres comme la CEDEAO ou la ZLECAf. L’orateur a également défendu une politique de soutien aux start-ups, avec une couverture nationale en 5G d’ici 2030, un Start-up Act et un appui aux jeunes talents.

La 12ᵉ édition du Africa CEO Forum s’est ouverte le 12 mai 2025 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire sous le thème : « Vers une Afrique puissante : quelle intégration économique, politique et commerciale ? »  Le panel présidentiel de cette 12ᵉ édition a réuni leurs excellences, les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, rwandais Paul Kagame, mauritanien Mohamed Ould Cheick El-Ghazouani et le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné.

Par Jean Materne Zambo

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

[Digital Business Africa] – La Fondation Orange Cameroun a récemment manifesté son soutien aux populations de la région du Nord-Ouest en procédant à un important don de matériel médical. Ce geste de solidarité, destiné à deux formations sanitaires clés – l’Hôpital de District de Nkwen à Bamenda et le Centre de Santé Intégré (CSI) de Naka à Bali – a été officialisé lors d’une cérémonie tenue à la Direction Générale d’Orange Cameroun. 

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Présidée par son PCA M. Patrick BENON, en présence de Monsieur le Délégué régional pour le Nord-Ouest représentant le ministère de la santé publique et les responsables des formations sanitaires concernées, la cérémonie de manifestation de l’élan de cœur de la Fondation Orange, a consisté à la remise d’équipements d’une valeur globale de 19 216 278 francs CFA soit 13 821 580 FCFA pour l’Hôpital de district de Nkwen et 5 394 698 FCFA pour le CSI de Naka destinés à :

  • Renforcer la capacité des plateaux techniques notamment le laboratoire du CSI de Naka et l’unité chirurgicale de l’hôpital de district de Nkwen;
  • Améliorer la qualité de service dans les unités de néonatalogie; et
  • Faciliter l’accès des couches défavorisées de ces régions aux soins de qualité.

Cette initiative fruit du dialogue crée et entretenu avec ses partenaires, témoigne de la volonté de la Fondation Orange Cameroun à tenir les engagements pris dans le cadre de sa responsabilité sociétale notamment pour ce qui concerne le domaine de la santé où elle est particulièrement active depuis sa création, en offrant du matériel spécialisé aux formations sanitaires à travers le pays.

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Orange Cameroun, consciente de la précarité à laquelle sont exposées les populations de  la région et la gravité avérée de la situation sanitaire prévalant dans cette partie du pays, s’active à travers sa Fondation aux côtés des pouvoirs publics pour soutenir ces structures sanitaires qui font face à d’importantes difficultés liées à la capacité d’accueil pour la plupart, et la demande sans cesse grandissante des populations, d’où la nécessité d’améliorer les infrastructures et les doter d’équipements de dernière technologie, pour mener avec efficacité leur mission.

Pour M. Patrick BENON, Directeur Général d’Orange Cameroun par ailleurs PCA de la Fondation Orange Cameroun, « la Fondation Orange, porteuse des actions caritatives d’Orange Cameroun, entreprise responsable, n’épargnera aucun effort chaque fois qu’il sera question de s’investir sur le terrain auprès de ses partenaires pour accompagner la prise en charge des populations à travers des dons en matériels et équipements qui nous l’espérons, contribueront à faire baisser le taux de mortalité. Il s’agit à travers cet acte citoyen, de renforcer et/ou améliorer les capacités des hôpitaux pour une meilleure prise en charge des malades, surtout les femmes et nouveaux nés, permettant aux populations d’avoir accès à des soins de qualité ».

La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest
La Fondation Orange Cameroun renforce les capacités sanitaires dans le Nord-Ouest

Il faut noter que la Fondation Orange n’est pas à son premier élan de solidarité vis-à-vis de la région du Nord-ouest. L’on se rappelle notamment dans un passé récent du don d’équipements médicaux de plus de 20 millions de FCFA pour relever le plateau technique de l’hôpital Régional de Bamenda en 2022, et également de la remise de 500 chèques santé permettant la prise en charge gratuite de la femme enceinte, des consultations prénatales à l’accouchement.

Source: Orange Cameroun

Côte d’Ivoire : Ibrahim Konaté et les startups préparent la grande conférence nationale sur l’ IA

[DIGITAL Business Africa] – Les startups ivoiriennes s’apprêtent à vivre un moment mémorable. Et elles peuvent compter sur le gouvernement à travers le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation. Kalil Konaté a présidé les travaux de la plateforme d’échange qui préludent à la grande conférence nationale sur l’ intelligence artificielle prévue le 18 mai 2025 à Abidjan.

Mais avant, des rencontres périodiques sont nécessaires entre les experts du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation et les starts up ivoiriennes. Ce 8 mai 2025, les deux camps se sont donc rencontrés à l’ Immeule Postel 2001 au Plateau, Abidjan, pour échanger a tour d’un thème important : « Spéciale intelligence artificielle ». L’ objectif était de renforcer les passerelles avec les jeunes entrepreneurs.

Ibrahim Kalil Konaté, ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation a réaffirmé la volonté du gouvernement d’accompagner et de soutenir l’essor des startups numériques ivoiriennes. Il a notamment mis en avant les textes législatifs déjà adoptés pour encadrer et favoriser leur développement. Il s’agit notamment de la loi no 2023-901 du 23 novembre 2023 portant promotion des starts up numériques.

En revanche, le Directeur de l’Innovation, des Startups et du Secteur Privé du ministère, Stéphane Kounandi, a présenté au ministre Konaté le projet Hub IA national avec ses piliers essentiels. Parmi lesquels le renforcement de l’accès aux ressources technologiques avec les infrastructures IA, les serveurs puissants, les solutions cloud, etc. Le Hub IA propose également un accompagnement technique de qualité aux starts up ainsi que des dispositifs de financement diversifiés.

lbrahim Kalil Konaté, ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisatione, a invité les jeunes à s’exprimer pleinement, à se faire plaisir en créant, et surtout, à concevoir des solutions en adéquation parfaite avec les besoins locaux.

La séance de travail  a été animée par des témoignages, des jeux interactifs et échanges. Les participants sont repartis, sans doute, édifiés davantage sur l’IA dans les secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, la finance et la cybersécurité.

Selon le site de la Primature (gouv.ci), la Côte d’Ivoire a été classée 138 ème sur 193 pays dans l’utilisation de l’IA en 2023. Le gouvernement entend donc renverser la tendance. Pour y parvenir, des budgets importants ont été alloués à ces deux Stratégies nationales que sont la Stratégies nationales de l’Intelligence artificielle et la stratégie nationale de la Gouvernance.

Les deux Stratégies bénéficient de 2 milliards d’euros, soit 1300 milliards FCFA, pour l’IA et 3 milliards d’euros, soit 1900 milliards FCFA, pour la Gouvernance des données. Ces deux Stratégies nationales reposent sur trois piliers, à savoir le financement, l’inclusion et la gouvernance éthique.

Par Jean Materne Zambo, sources: gouv.ci, DCRP 

 

 

 

 

Tchad : Le Girls in ICT Day 2025 joue les prolongations

[DIGITAL Business Africa] – Le Girls in ICT 2025 Day reste d’actualité au Tchad. Les enseignements liés au secteur du numérique ont été prodigués aux jeunes filles dans les Lycées du Sacré Cœur et du Lycée Harazaï. Les femmes du secteur ont entretenu leurs cadettes, filles, sur les télécommunications, l’usage de l’internet ainsi que des réseaux sociaux, du 9 au 10 mai 2025. Cela juste après la célébration de la journée mondiale des jeunes filles dans le secteur des TIC le 24 avril. L’édition 2025 du Girls In ICT Day était placée sous le thème « Les jeunes filles dans le secteur des TIC au service d’une transformation numérique inclusive ».

Les activités de cette campagne de sensibilisation ont démarré en réalité ce 9 mai 2025 sous la houlette de la directrice des Affaires juridiques et du Contentieux au ministère en charge des Télécommunications, Aboubakar Fatime Zahia. La présidente du comité d’organisation des activités de ladite association a indiqué que le secteur des TIC n’est pas une exclusivité des hommes. Elle soutient que les femmes peuvent également embrasser ce métier, mais toutefois qu’elles se penchent vers des séries scientifiques en obtenant le bac D, C, E et F.

Lors des échanges entre les femmes du secteur des télécommunications et du numérique, les jeunes filles ont reçu des enseignements sur l’usage des outils numériques et particulièrement des réseaux sociaux, des éléments informatifs sur la sauvegarde des données personnelles, l’utilisation efficiente des canaux numériques, la prudence envers les harcèlements de tout genre, le e-learning, entre autres.

La cybercriminalité n’était pas en reste. Les filles ont été édifiées sur le harcèlement et l’arnaque sur internet ainsi que sur la protection de leurs données numériques.

Il a par ailleurs été recommandé aux jeunes filles de savoir utiliser efficacement l’internet. Autre domaine touché, celui de l’intelligence artificielle. La conception et la falsification des contenus à travers des vidéos erronées étaient également expliquées.

Les filles, en retour, ont semblé préoccupées par la qualité du réseau des opérateurs de téléphonie mobile, le prix d’accès à internet, l’identification des fausses informations sur le net.

Par Jean Materne Zambo, source: Doloum II Ahmed Mahamat, Attaché de presse ministère en charge des Télécoms

Cameroun : Dans la région du Centre, seules 18 Communes sur 71 ont des sites web et 42 des pages Facebook, l’ ANTIC veut changer la donne

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication tient à la digitalisation de toutes les communes. Et cela passe par une bonne présence en ligne. L’ANTIC forme 71 communes de la région du Centre aux TIC à l’occasion d’un séminaire de renforcement des capacités de trois jours (du 7 au 9 mai 2025) à Yaoundé.

Le séminaire est placé sous le thème : « Le Développement Local à l’ère de la Transformation digitale ». L’objectif des travaux est de doter les responsables TIC des communes de la région du Centre de compétences afin qu’ils puissent tirer profit du potentiel des TIC pour améliorer l’accessibilité, la qualité et la rentabilité des services communaux. Une présence en ligne jugée balbutiante par le directeur général de l’ANTIC, le Pr Ebot Ebot Enaw. Avec seulement 18 communes sur 71 disposant de sites web, soit 25,3 %, et seulement 42 communes disposant de pages Facebook.

Le séminaire doit être sanctionné par l’élaboration de schémas directeurs informatiques, de la sécurisation des systèmes d’information, de la numérisation des registres d’état civil, du financement des projets TIC, de la gestion du changement et du cycle de gestion des projets TIC.

L’ Agence effectue son travail. Aux communes d’effectuer le leur. Le directeur général a exhorté les communes à adopter et intégrer les TIC dans leurs opérations, en insistant sur le fait que les TIC ne sont plus une option, mais une nécessité, compte tenu de leur capacité à transformer fondamentalement le développement local, améliorer la fourniture des services publics, accroître les recettes communales et renforcer l’implication des citoyens.

Jusqu’en 2025, l’ANTIC a déjà formé le personnel informatique de 159 communes, soit 44 % des 360 communes que compte le pays, à l’intégration des TIC dans leurs opérations quotidiennes.

Pour leur site web, les communes peuvent, si elles en ont besoin, recourir aux entreprises spécialisées en e-Réputation et en communication digitale. C’est par exemple le cas du cabinet ICT MEDIA STRATEGIES qui renforce la présence des marques, des entreprises, institutions et des personnalités en ligne.

ICT MEDIA STRATEGIES, qui a déjà accompagné l’ANTIC dans ses formations et renforcement des capacités des acteurs publics, s’illustre aussi par la création des sites web professionnels. A l’instar de celui du Palais des Congrès de Yaoundé (www.palaisdescongres.cm) et bien d’autres.

Cameroun: ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D en communication digitale & sécurisation des données [🔴Video]

Le cabinet ICT Media STRATEGIES développe et anime également le site web spécialisé dans les infos stratégiques sur les TIC, les Télécommunications et et Numérique en Afrique DIGITAL Business Africa. La plateforme web d’informations a accumulé plus de 749 000 impressions web (vues) dans le plus grand moteur de recherche du monde (Google) en avril 2025. Par ailleurs, plus de 8 380 clics web ont été enregistrés à la même période provenant de Google.

Le séminaire de l’ANTIC se tient à la suite de l’atelier national sur la modernisation des collectivités territoriales décentralisées (CTD). Organisé par le ministère de la Décentralisation et du Développement local à Yaoundé du 22 au 23 avril 2025, les travaux ont eu pour thème : « Réussir la transformation numérique pour une modernisation effective des collectivités territoriales décentralisées ».

Par Jean Materne Zambo, source: ANTIC 

Plus d’infos sur ICT Media STRATEGIES: [https://www.ictmedia.africa/]  Email : [email protected].

Lire aussi :

Les dix conseils de Beaugas Orain DJOYUM aux collectivités territoriales décentralisées pour mieux communiquer sur le web et sur les réseaux sociaux

Côte d’Ivoire : Au Marché africain des solutions spatiales, l’ANSUT présente sa stratégie pour connecter les zones blanches 

[DIGITAL Business Africa] – Le Marché africain des solutions spatiales s’achève ce 8 mai 2025. Organisé par l’Agence spatiale africaine en partenariat avec Otif Africa Spac, l’événement a permis aux entreprises et administrations d’exposer leurs dernières technologies pour améliorer le quotidien. L’Agence nationale du Service Universel des Télécommunications (ANSUT) y était représentée non seulement pour présenter son action, ses horizons, mais également pour tisser de fructueuses collaborations avec les acteurs du secteur.

Au cours d’un meet-up organisé le 7 mai 2025, le directeur du Développement des Infrastructures et du Réseau national Haut-Débit de l’ ANSUT, Honoré Manouan Aka, a invité tous les acteurs du secteur de la connectivité par voie spatiale à collaborer étroitement avec l’ANSUT. Ceci, afin d’offrir au continent africain, et plus particulièrement à la Côte d’Ivoire, plusieurs opportunités de désenclavement et de développement socio-économique.

Honoré Manouan Aka a aussi présenté le Programme national de Couverture des zones blanches, qui est un instrument stratégique de l’ANSUT pour promouvoir l’inclusion numérique.

L’ANSUT est engagée dans ce chantier depuis longtemps. Le jeudi 28 novembre 2024, l’ ANSUT avait organisé au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire la première édition de l’atelier régional sur le Service Universel des Télécommunications en Afrique – SUTEL. Au terme des travaux, des mesures avaient été prises. Notamment l’élargissement de la couverture des réseaux mobiles 4G, la promotion du mobile money comme levier d’inclusion financière, ainsi que l’augmentation notable du taux de pénétration de l’internet.

Pour renforcer et amplifier ces résultats, le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a lancé le Programme national de Connectivité rurale (PNCR). Il vise à étendre la connectivité à l’ensemble des régions du pays, en particulier les zones rurales.

Par Jean Materne Zambo

 

Le nigérian Oluwatobi Oyinlola conçoit le traceur GPS le plus miniaturisé du monde [Prototype de 22,93 mm]

[Digital Business Africa] – La miniaturisation technologique franchit un nouveau cap impressionnant. Oluwatobi Oyinlola, ingénieur nigérian basé à Cambridge (Massachusetts), a officiellement mis au point le plus petit dispositif de géolocalisation GPS jamais enregistré : un prototype de seulement 22,93 x 11,92 millimètres. Un exploit qui a été reconnu et validé le 27 avril 2025 aux États-Unis par le Guinness World Records.

À peine plus grand qu’un ongle, ce traceur GPS miniature promet des révolutions d’usage dans divers domaines, de la sécurité personnelle à l’IoT, en passant par la logistique de précision. Ce projet de micro-géolocalisation est à l’état de prototype, mais pourrait préfigurer une vague d’innovations destinées à rendre la technologie invisible, intégrée et omniprésente.

« Je crois en la nécessité de repousser les limites du possible, notamment lorsqu’il s’agit de miniaturiser les technologies », explique Oluwatobi Oyinlola, dont les travaux ouvrent de nouvelles perspectives pour les objets connectés et les systèmes embarqués de demain.

Des applications futures dans tous les secteurs

Grâce à sa taille, ce traceur GPS pourrait être intégré à des dispositifs médicaux, des vêtements, des accessoires personnels, voire à des outils industriels ou militaires nécessitant une géolocalisation discrète et fiable. Ce prototype incarne la convergence entre puissance technologique, connectivité et discrétion.

La course à la miniaturisation est désormais aussi une question de souveraineté technologique et d’optimisation énergétique. Ce type de capteur pourrait être couplé à des systèmes à faible consommation ou auto-alimentés pour une autonomie étendue.

Un symbole de l’avenir de la tech embarquée

Ce record n’est pas qu’une prouesse d’ingénierie. Il s’inscrit dans une tendance lourde : celle d’un monde où les dispositifs connectés sont plus petits, plus puissants, plus discrets… mais aussi plus omniprésents. À l’heure où les enjeux de confidentialité, de cybersécurité et de surveillance s’intensifient, cette innovation soulève aussi des interrogations éthiques sur l’usage des technologies invisibles.

Oluwatobi Oyinlola rejoint ainsi la liste croissante des inventeurs qui façonnent le futur en repensant l’échelle de nos outils numériques.

Par Digital Business Africa 

Internet par satellite : Après Orange OMEA et Eutelsat, Airtel Africa s’allie à son tour à Starlink pour connecter l’Afrique rurale

[DIGITAL Business Africa] – La course à l’inclusion numérique de l’Afrique par les opérateurs bat son plein. Et ce sont les consommateurs qui pourraient en bénéficier. Après le partenariat annoncé le 4 avril 2025 entre Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) et Eutelsat, c’est autour d’Airtel Africa de s’allier à un autre opérateur satellitaire connu : SpaceX. Airtel a annoncé la collaboration ce lundi 5 mai 2025 à Dubaï. Comme Orange OMEA et Eutelsat, Airtel et Starlink s’ engagent à offrir les services Internet haut débit aux clients africains.

Jusqu’au 7 mai 2025, l’opérateur Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, est autorisé dans 20 pays. En Afrique, sur les 14 pays dans lesquels Airtel Africa opère, 9 ont obtenu leurs licences et peuvent donc commencer à bénéficier de la technologie Starlink. Parmi ces pays, on peut citer le Nigéria, le Kenya, le Tchad, la Zambie, le Malawi, le Niger, le Rwanda, Madagascar et la RDC. Pour les 5 autres pays, les demandes de licences seraient soumises à examen auprès des autorités.

« Grâce à cette collaboration, Airtel Africa améliora encore son offre de connectivité par satellite de dernière génération et augmentera la connectivité des entreprises et des communautés socio-économiques comme les écoles et les centres de santé, même dans les zones les plus rurales d’Afrique. Airtel Africa explorera également l’extension de la couverture rurale grâce au backhauling cellulaire », indique le communiqué de l’entreprise des télécoms.

Selon le site spécialisé ionos.fr, on désigne par backhaul le trajet de transmission entre l’antenne-relais et le cœur de réseau. Selon la source, les technologies de transmission les plus utilisées pour les backhauls sont : les câbles cuivre ; la fibre optique ; la liaison Ethernet ; le faisceau hertzien ; la liaison satellite ; le réseau optique passif (PON) ; le réseau micro-ondes ; le réseau xDSL.

Orange OMEA et Airtel Airtel Africa ne sont pas les seuls opérateurs de télécom à s’être associés avec les opérateurs de satellite MTN en Afrique du Sud et Lynk Global ont signé, le 27 mars 2025, un partenariat pour tester le tout premier appel entre un téléphone mobile et un satellite sur le continent.

Il y a aussi Vodafone et Safaricom qui étudient des partenariats similaires pour renforcer la couverture et permettre une connexion directe entre appareils et satellites.

Par Jean Materne Zambo, source : digitalmag.ci

Le Vatican veut bloquer les télécommunications durant le Conclave

[DIGITAL Business Africa] – Le pape a cassé sa pipe. Il lui faut un remplaçant. Le nom du nouveau souverain pontife sera annoncé à l’issue du conclave (lieu où sont enfermés les cardinaux rassemblés pour élire le pape). Le pape François est décédé d’un « arrêt cardiovasculaire irréversible » le lundi 21 avril 2025 matin à 7 h 35, à l’âge de 88 ans, à Rome.

Ce mercredi 7 mai 2025 marque l’entrée en Conclave des cardinaux. Et pendant cette période, le Vatican résout de suspendre les réseaux de téléphonie mobile sur l’ensemble de son territoire à partir de 15 h (heure locale). En clair, les membres du conclave devront remettre leurs téléphones portables avant d’accéder à la salle du scrutin. Une mesure qui, selon le Vatican, vise à préserver la confidentialité du processus d’élection du futur pape. Cette restriction concerne tous les dispositifs de transmission de signaux téléphoniques

, qui resteront inactifs jusqu’à l’annonce officielle du nouveau souverain pontife.

Parmi les noms les plus cités comme successeurs possibles de François figurent (par ordre alphabétique) :

• Angelo Scola, Italien, 83 ans ;

• Fridolin Ambongo Besungu, Congolais, 65 ans ;

• Luis Antonio Gokim Tagle, Philippin, 67 ans ;

• Peter Erdo, Hongrois, 72 ans ;

• Peter Kodwo Appiah Turkson, Ghanéen, 76 ans ;

• Pietro Parolin, italien, 70 ans ;

• Pierbattista Pizzaballa, italien, 60 ans ;

• Marc Ouellet, Canadien, 80 ans;

• Michael Czerny, Canadien, 78 ans;

• Reinhard Marx, allemand, 71 ans ;

• Robert Prevost, Américain, 69 ans ;

• Robert Sarah, Guinéen, 79 ans.

Le site vaticannews.va rapporte que la durée des conclaves est indéterminée. L’élection la plus longue de l’histoire fut celle de Grégoire X, qui dura deux ans et deux mois. À l’opposé, celle de 1503, qui ne dura que quelques heures et aboutit à l’élection du pape Jules II.

En 2013, la durée du conclave du défunt pape François a été relativement courte. Il a été élu le 13 mars 2013 après seulement cinq tours en moins de deux jours. Ce qui revient à dire que les membres du conclave seront coupés des milliers de croyants rassemblés sur l’esplanade face à la basilique Saint-Pierre en attente de la fumée blanche.

Par Jean Materne Zambo, sources : linfo.re, vaticannews.va

 

 

Togo: Le nouveau Géoportail lancé pour la valorisation des données géographiques nationales

[DIGITAL Business Africa] – Au Togo, une nouvelle plateforme consacrée  aux données publiques est mise en ligne. Le ministère de l’Économie numérique et de la Transformation digitale a procédé, ce mardi 06 avril 2025, au lancement officiel du Géoportail, la nouvelle plateforme gouvernementale dédiée à la valorisation des données géographiques nationales. Le Géoportail est destiné à faciliter l’accès à l’information territoriale. La plateforme regroupe environ 800 types de données numériques sur près de 1,2 million d’actifs et comporte des données sur 75 mille kilomètres de réseaux cartographiés. Kafui Ekouhoho, directrice de Togo Digital, explique que la plateforme a des antécédents.

« Cette plateforme est la résultante de l’objet de recensement des infrastructures sociales et économiques dont la première phase a été exécutée entre 2021 et 2023 et dont la seconde phase axée sur la mise à jour des données est en cours.

En effet, à la différence des bases de données et cartes déjà disponibles dans quelques ministères, ce Géoportail permet de mettre ensemble des sources de données sectorielles, permettant ainsi aux décideurs et à leurs équipes de mieux affiner leurs analyses afin d’orienter les actions publiques en ce qui concerne les acteurs du secteur public ou de mieux orienter les actions commerciales en ce qui concerne les acteurs du secteur privé »,

a indiqué Kafui Ekouhoho, directrice de Togo Digital.

Visitez le Géoportail du Togo via ces deux interfaces : • https://geoportail.gouv.tg, dédié aux institutions publiques via un accès sécurisé ;

https://geodata.gouv.tg, plateforme ouverte au grand public, partenaires techniques et financiers, chercheurs, entreprises et société civile

Pour Cina Lawson, ministre de l’Économie numérique et de la transformation digitale, ce projet répond à cinq objectifs structurants. Il s’agit notamment d’améliorer la planification territoriale grâce à des données fiables et actualisées, de stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat via une meilleure connaissance des infrastructures et des zones d’opportunité, de renforcer la gouvernance des données géospatiales avec un cadre interinstitutionnel coordonné, de soutenir la recherche et l’enseignement supérieur en facilitant l’accès aux données pour les universités et les centres de recherche et enfin de positionner le Togo comme un leader régional en matière de données spatiales ouvertes et collaboratives.

Pour rappel, le Togo a déjà lancé deux plateformes de diffusion des données publiques, à savoir Open Data et Géoportail Open Data en décembre 2024. Ces deux plateformes avaient été présentées jeudi 19 décembre 2024 par le ministère de l’Économie numérique et de la Transformation digitale, à travers son bras opérationnel, l’Agence Togo Digital (ATD). Open Data et Géoportail Open Data visent à améliorer l’accès aux données publiques pour des usages stratégiques et de planification.

Par Jean Materne Zambo

 

RD Congo : Le gouvernement promet de soutenir les médias privés à l’ère des nouvelles technologies

 

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et des Médias fait rougir la presse privée. Patrick Muyaya Katembwe a annoncé l’accompagnement du gouvernement congolais à la presse privée dans sa transition numérique. Cette décision fait suite à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, commémorée le 3 mai 2025. La 32ᵉ édition de cet événement a porté sur l’influence déterminante de l’intelligence artificielle (IA) sur le journalisme et les médias. D’où le thème : « Informer dans un monde nouveau – L’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ».

À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse Sur son compte X, Patrick Muyaya Katembwe s’est montré solidaire de « l’historien du présent » de la RD Congo.

« Une journée qui nous rappelle notre obligation de continuer le travail pour la promotion et la défense de la liberté de la presse. Notre engagement reste ferme et inchangé pour cette composante essentielle de notre démocratie. Merci à tous les professionnels des médias qui, chaque jour, s’engagent pour apporter la bonne information à nos populations.

Merci aussi pour leur engagement dans la défense de la patrie dans le cadre du front médiatique. Nous restons solidaires, à tous ceux qui ont été directement affectés par l’action des forces d’occupation », a dit le ministre de la Communication et des Médias.

Une solidarité décrétée sans actions concrètes serait vaine. Le ministre Patrick Muyaya Katembwe le sait d’ailleurs. Il a soutenu que « le gouvernement congolais est disposé à accompagner les médias privés dans la mutation qu’impose la nouvelle technologie ». Patrick Muyaya Katembwe aussi appelé les professionnels du secteur à saisir les opportunités offertes par le numérique tout en respectant les exigences de qualité et de rigueur journalistique.

Dans un contexte mondial marqué par la montée de l’intelligence artificielle, des plateformes numériques et de la désinformation, le ministre Muyaya a souligné la nécessité d’une adaptation rapide et réfléchie des médias nationaux, en particulier de ceux du secteur privé, souvent confrontés à un déficit de moyens.

Un journaliste ne percevra pas ce soutien du gouvernement à la presse privée malheureusement. Il s’appelait Joachim Mundia Kima. Le doyen et président sectionnaire de l’UNPC pour le Bandundu a tiré sa révérence vers d’autres cieux ce dimanche 4 mai 2025 à Kinshasa des suites d’une maladie.

 

La riposte aux Fake news

Qui dit intelligence artificielle dit (pas forcément) fake news. Eh oui, la technologie innovante est devenue le laboratoire de fausses nouvelles. L’Union nationale de la presse du Congo a organisé deux forums à Uvira et à Baraka pour l’occasion. Patient Debaba Lufira, président sectionneur de l’UNPC Uvira-Fizi justifie la tenue de ces travaux.

« Nous avons estimé qu’il était important que nous puissions interpeller la conscience de tout un chacun qui travaille dans le secteur de la presse pour dire que nous avons un rôle à jouer et que nous avons entre-temps une responsabilité envers le rôle qui est le nôtre. Le rôle, c’est de tenir compte de la responsabilité sociale.

C’est-à-dire que ce que je produis, ce que je partage a une conséquence au sein de la communauté et cette conséquence devra être mesurée. Est-ce une conséquence qui va propulser ou qui va permettre l’émergence de la communauté ou qui va amener la paix et encourager la solidarité nationale ? » s’est-il interrogé.

Selon Patient Debaba Lufira, la République démocratique du Congo plusieurs traumatismes ont été causés en RDC par des fake news. Ces sessions de formation organisées par l’UNPC Uvira auront ainsi  permis aux journalistes de savoir comment identifier une fausse nouvelle.

Par Jean Materne Zambo

 

Le Nigeria inflige une amende record de 220 millions de dollars à Meta qui menace de quitter le pays : un tournant pour la régulation numérique en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Le Nigeria a récemment marqué un jalon significatif dans la régulation du numérique sur le continent africain. Le Tribunal de la concurrence et de la protection des consommateurs a confirmé une amende de 220 millions de dollars infligée à Meta Platforms Inc., maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, pour violations répétées des lois nigérianes sur la protection des données et des consommateurs .

Une enquête approfondie de 38 mois

Entre 2021 et 2023, la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC), en collaboration avec la Commission nigériane de protection des données, a mené une enquête de 38 mois. Les conclusions ont révélé que Meta avait imposé des politiques de confidentialité abusives, partagé des données personnelles sans consentement et discriminé les utilisateurs nigérians par rapport à d’autres juridictions .

Une réponse ferme aux menaces de Meta

Suite à la confirmation de l’amende, Meta a menacé de suspendre ses services au Nigeria, invoquant des exigences réglementaires “irréalistes”. La FCCPC a dénoncé cette menace comme une tentative de pression inacceptable, soulignant que le respect des lois locales est non négociable .

Le soutien des éditeurs nigérians

La Newspaper Proprietors’ Association of Nigeria (NPAN) a salué la décision du tribunal, la qualifiant de “jalon important” dans la protection des droits numériques des citoyens. L’association a également souligné l’importance d’une régulation équitable pour garantir une rémunération juste des éditeurs et la protection de la propriété intellectuelle .

Un signal fort pour l’Afrique

Cette décision nigériane s’inscrit dans une tendance mondiale de renforcement de la régulation des géants du numérique. Elle envoie un message clair : les entreprises technologiques doivent respecter les lois locales et les droits des utilisateurs, quel que soit leur poids économique. Pour l’Afrique, c’est une avancée majeure vers une souveraineté numérique renforcée et une protection accrue des citoyens dans l’espace numérique.

Alors que le continent continue de se numériser rapidement, des décisions comme celle-ci pourraient servir de modèle pour d’autres pays africains cherchant à équilibrer innovation technologique et protection des droits fondamentaux.                                                                                                                                                                                                                    Par Digital Business Africa

Nigéria : Meta conteste l’amende de 220 millions de dollars pour violations des données, la FCCPC ne démord pas

[DIGITAL Business Africa] – Au Nigéria, le bras de fer entre Meta et la FCCPC se durcit. La Commission fédérale nigériane de la Concurrence et de la Protection des Consommateurs ne compte pas céder à la moue faite par Meta. La FCCPC a signé un communiqué ce 3 mai 2025 en réponse à la décision du groupe Meta de faire appel de la décision du tribunal nigérian de la concurrence. L’instance judiciaire avait confirmé en avril 2025 l’amende de la FCCPC infligée à Meta. Le groupe devrait en principe payer 220 millions de dollars, plus 35 000 dollars de frais d’enquête pour violations des données des consommateurs.

Contexte: La Commission fédérale nigériane de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC), en collaboration avec la Commission de protection des données (NDPC), a lancé en 2021 une enquête sur Meta. En juillet 2024, la FCCPC livre son rapport. La FCCPC a constaté que les parties Meta avaient enfreint à plusieurs reprises et de manière répétée la FCCPA (2018) et la NDPR.

Ces infractions incluaient le refus aux Nigérians du droit de contrôler leurs données personnelles, le transfert et le partage des données des utilisateurs nigérians sans autorisation, la discrimination des utilisateurs nigérians par rapport aux utilisateurs d’autres juridictions et l’abus de leur position dominante sur le marché en imposant des politiques de confidentialité injustes.

 Du côté de Meta, on ne compte pas considérer cette décision comme une parole d’évangile.

« Nous ne sommes pas d’accord avec la décision de la NDPC qui ne tient pas compte du large éventail de paramètres et d’outils permettant à tous les utilisateurs de Facebook et Instagram au Nigeria de contrôler l’utilisation de leurs informations ».

Et d’ajouter :

« L’ordonnance de la FCCPC contient de nombreuses inexactitudes et donne une image fausse du fonctionnement de WhatsApp. Nous demandons de toute urgence la suspension de l’ordonnance et faisons appel de la décision du tribunal afin d’éviter tout impact sur les utilisateurs », a déclaré un porte-parole de WhatsApp à l’AFP.

Le groupe Meta a aussi déclaré qu’il pourrait être contraint de fermer les services Facebook et Instagram au Nigeria afin d’atténuer le risque de mesures coercitives au Nigéria.

 

La FCCPC inflexible 

 

Face à cette menace brandie par Meta, Ondaje Ijagwu, directeur des affaires corporatives de ma FCCPC rassure l’opinion que le Commission reste inflexible.

« La déclaration de WhatsApp selon laquelle il pourrait être contraint de quitter le Nigeria en raison de l’ordre récent de la FCCPC semble être un mouvement calculé visant à induire une réaction publique négative et potentiellement à faire pression sur la FCCPC pour qu’elle reconsidère sa décision ».

La FCCPC fait un constat :

« Il est intéressant de noter que Meta avait été condamné à une amende pour des violations similaires au Texas (1,5 milliard de dollars) et qu’il a récemment été demandé de payer 1,3 milliard de dollars pour avoir enfreint les règles de confidentialité des données de l’UE.Ailleurs en Inde, en Corée du Sud, en France et en Australie, Meta avait fait face à des pénalités variées pour des violations similaires.Mais Meta n’a jamais eu recours au chantage en menaçant de quitter ces pays. Ils ont obéi ».

Il ne s’agit donc pas d’une décision à tête chercheuse. Ondaje Ijagwu Directeur, Affaires Corporatives de la FCCPC, exhorte simplement Meta à se conformer à la loi nigériane en matière de protection des données.

« La récente affirmation de l’ordre final de la FCCPC par le tribunal de la concurrence et de la protection des consommateurs exige que les parties Meta prennent des mesures pour se conformer à la loi nigériane, cessent d’exploiter les consommateurs nigérians, changent leurs pratiques pour répondre aux normes nigérianes et respectent les droits des consommateurs, conformément aux meilleures pratiques internationales ».

 

Jusqu’en mars 2024, le Nigeria comptait quelque 164,3 millions d’abonnements Internet selon les chiffres de la Commission nationale des communications. WhatsApp y est omniprésent, utilisé par des millions de Nigérians pour communiquer, faire des affaires ou accéder à des services. Pourtant, selon la FCCPC, Meta a privé ces utilisateurs de leur droit fondamental à contrôler leurs données personnelles.

Meta n’est pas le seul géant du Numérique à être frappé par une telle sanction. TikTok aussi en a fait les frais. La Commission de Protection des données irlandaise (Data Protection Commission – DPC) a annoncé le 2 mai 2025 avoir sanctionné TikTok d’une amende de 530 millions d’euros. La DPC agit, là au nom de l’Union européenne. Étendu le siège européen de TikTok se trouve en Irlande.

Par Jean Materne Zambo, sources : FCCPC, Meta

RD Congo : Starlink, nouveau fournisseur d’accès à internet autorisé par l’ ARPTC 

[DIGITAL Business Africa] – Starlink capte officiellement le signal en République démocratique du Congo. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a octroyé une licence de réseau et services de télécommunication à l’opérateur des services internet par satellite, selon un communiqué signé, ce 2 mai 2025 par le président de l’ ARPTC, Christian Katende.

Cette décision fait suite à la régularisation complète de sa situation administrative, en conformité avec la réglementation en vigueur dans le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TIC).

La RDC est l’un des pays les plus vastes du continent africain avec 2,3 millions de kilomètres carrés. Un territoire occupé par 100 millions d’habitants pour 22% de la population connectée. Avec sa constellation de satellites en orbite basse, Starlink offrira comme il le fait si bien dans une vingtaine de pays Afrique, une connexion haut débit, parfois au-delà de 100 Mbps. Pout le grand bénéfice des étudiants, des petites entreprises ou encore des établissements de santé en milieu rural.

Seulement, le service n’est toujours pas à la portée de toutes les bourses. Puisqu’avant cette autorisation de l’ ARPTC, certains usagers en RDC avaient trouvé des circuits d’écoulement des équipements importés. Ce qui était illégal.

D’après des indiscrétions, le kit d’installation est vendu entre 178 et 381 dollars, auxquels s’ajoutent des abonnements mensuels variant de 10 à 50 dollars alors que le revenu annuel moyen par habitant serait estimé à environ 590 dollars.

Selon l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), le nouveau fournisseur d’accès à internet en RDC se prépare à lancer ses services dans les tous prochains jours.

 

A propos des satellites Starlink 

 

Les satellites Starlink ont une durée de vie d’environ cinq ans et SpaceX( l’entreprise mére de Starlink) ambitionne porter  cette mégaconstellation à 42 000 satellites. Jusqu’a fin avril 2025, l’opérateur en a  lancé 7000. D’après les sites web spécialisés, la version actuelle V2 du satellite Starlink pèse environ 800 kg au lancement, soit près de trois fois plus que les satellites de l’ancienne génération (qui pèsent 260 kg), selon Spaceflight Now.

Les satellites Starlink sont en orbite à environ 550 kilomètres au-dessus de la terre et offrent, d’après les spécialistes, un spectacle grandiose aux observateurs lorsqu’ils se déplacent dans le ciel. Pour certains, ce spectacle n’est pas apprécié de tous et peut gêner considérablement les observations optiques et radioastronomiques.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La bonne nouvelle de Camtel, les ennemis de la nation dans les effectifs de l’opérateur télécom

[DIGITAL Business Africa] – Au crépuscule de la journée du 05 mai 2025, le réseau Camtel devrait connaitre un rallongement.

« Le projet Mobile Network Expansion est sorti du stade PowerPoint pour entrer dans sa phase opérationnelle. Les zones blanches vont bientôt se teinter de signal ».

La Directrice générale de la Cameroon Telecommunications, Judith Yah Sunday, l’a réitéré ce 1er mai 2025 à l’occasion de la fête du Travail. La 139e édition était placée sous le thème « dialogue social et travail décent pour un Cameroun serein ». 

Le déploiement du Mobile Network Expansion permettra à Camtel de renforcer son infrastructure, de pallier les problèmes d’accès au réseau et d’améliorer la qualité des services. Jour de célébration de la fête du travail.

L’autre annonce de la DG est le lancement imminent de « Blue money ». Ce n’est qu’une question de temps selon Judith Yah Sunday, DG de Camtel.

« Le lancement de Blue Money approche à grande vitesse. Ce sera notre entrée dans l’univers du mobile money. Et non, nous n’y allons pas pour faire de la figuration. Nous y allons pour installer une alternative, ancrée, fiable, nationale. Et pour que tout cela tienne, nous avons lancé un appel à candidature de 200 nouveaux jeunes ».

On se souvient que Camtel a validé un budget de 326,2 milliards de FCFA au titre de l’année 2025. Sa DG Judith Yah Sunday a qualifié ce budget de « stratégique » car il vise à renforcer la position de Camtel sur le marché des télécommunications au Cameroun.

Au-delà de ces nouvelles qui ont reçu des cris d’approbation parmi les « Camtelois » venus célébrer le travail décent, la DG a interpellé les agents véreux de l’entreprise pour des comportements répréhensibles. Et là, le ton a changé.

« Oui, chers collègues, il est douloureux de le constater : Camtel est parfois sabotée de l’intérieur.

Quand un agent de Camtel arnaque un client, ce n’est pas seulement un abus isolé. C’est la réputation de toute l’entreprise qu’il fait vaciller. C’est la confiance du citoyen qu’il trahit. C’est l’image de Camtel qu’il raye, fibre après fibre.

Quand un agent de Camtel détourne, revend ou pille les biens de l’entreprise – qu’il s’agisse de câbles, de batteries, de terminaux ou de cartes SIM – ce n’est pas un acte sans conséquence. C’est l’outil de production qui est fragilisé, c’est l’infrastructure commune qui est vidée de sa substance. Ces comportements sont intolérables, et nous ne les tolérerons plus ».

Cela aurait d’ailleurs coûté l’emploi à 36 agents de Camtel, selon la DG de Camtel. Judith Yah Sunday a aussi profité de cette célébration pour exhorter les agents de Camtel à être les premiers garants du patrimoine national qu’est la fibre optique où qu’ils se trouvent.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

Internet : Amazon met en orbite 27 satellites dans le cadre de la mission « Kuiper »

[DIGITAL Business Africa] – Jeff Bezos assis à la même table qu’ Elon Musk, patron de Starlink. Pour certains, cela n’est pas une simple vue d’esprit. Pour d’autres, il va encore falloir prendre de la hauteur pour tutoyer l’ homme le plus riche du monde. Jeff Bezos, le propriétaire d’Amazon a procédé, lundi 28 avril 2025, au premier lancement de ses nouveaux satellites de diffusion internet. Ce sont 27 satellites du projet Kuiper transportés par la fusée Atlas V de l’United Launch Alliance. Les satellites devraient atteindront une altitude de près de 630 kilomètres.

La mission du projet Kuiper est d’apporter un haut débit rapide et abordable aux communautés mal desservies du monde entier. Amazon viendrait ainsi à réduire la fracture numérique dans le monde.

« Des centaines de millions de personnes sur Terre ne bénéficient pas d’un accès internet fiable. Le projet Kuiper contribuera à combler la fracture numérique en fournissant un accès haut débit rapide et abordable à un large éventail de clients, notamment des particuliers, des entreprises, des agences gouvernementales et d’autres organisations opérant dans des zones où la connectivité est insuffisante ».

Pour rappel, deux satellites d’essai ont été lancés en 2023, également par une fusée Atlas V. A l’époque, les responsables du projet avaient indiqué que des améliorations majeures avaient été apportées à la dernière version.

En septembre 2023, Vodafone et Kuiper d’Amazon avaient annoncé une collaboration stratégique Celle-ci avait pour objectif d’ étendre la portée des services 4G/5G de Vodafone et Vodacom à davantage de clients en Europe et en Afrique. Et ce, en utilisant le réseau de satellites en orbite basse (LEO) de Project Kuiper.

Afin de fournir un service haut débit rapide et abordable dans le monde entier, Amazon projette de mettre en orbite plus de 3200 de ces satellites.

Moins de la moitié de ce que compte Starlink. L’opérateur dispose aujourd’hui de milliers de satellites en orbite (environ 7 000) qui fournissent l’internet à plus de 100 pays.

En ce mois d’avril 2025, SpaceX a mis en orbite un nouveau lot de satellites Starlink depuis le centre spatial Kennedy de la NASA en Floride. C’est la fusée Falcon 9 qui a propulsé les 21 satellites Starlink en orbite basse.

Treize d’entre eux étaient équipés de la technologie Direct to Cell. Ceci, en vue d’éliminer les zones blanches pour les appareils mobiles dans le monde entier.

Les satellites ont été libérés environ une heure après le lancement de la fusée afin qu’ils puissent commencer à se placer sur des orbites spécifiques.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Mark Zuckerberg lance l’application Meta AI, pour ses un milliard d’utilisateurs

[DIGITAL Business Africa] – Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé ce 29 avril 2025 via sa page Facebook officielle, le lancement de la Meta AI App, une application autonome conçue pour renforcer l’interaction entre les utilisateurs et l’intelligence artificielle au sein de l’écosystème Meta.

« Nouvelle application Meta AI disponible dès aujourd’hui ! Près d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuels utilisent Meta AI à travers nos applications, alors nous lançons une version autonome. Allez la découvrir ! », a déclaré Zuckerberg.

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Une intelligence artificielle personnelle

Selon le fondateur de Meta, cette nouvelle application marque une étape majeure dans la volonté du groupe de rendre l’intelligence artificielle plus personnelle, interactive et centrée sur la voix. L’utilisateur peut simplement ouvrir l’application et discuter avec elle, sur des sujets variés allant de l’actualité à des questions personnelles, en passant par des besoins d’apprentissage.

« Meta AI est conçue pour être votre intelligence artificielle personnelle. Elle repose sur des conversations vocales naturelles. Vous l’ouvrez et vous lui parlez de ce que vous voulez », explique-t-il.

Une IA évolutive et personnalisée

Meta mise également sur une expérience hautement personnalisable. L’application commence avec une compréhension générale des intérêts de l’utilisateur, mais évoluera progressivement en intégrant des informations plus précises sur la personne et ses proches, à travers les différentes plateformes du groupe : Facebook, Instagram, WhatsApp, etc.

« Avec le temps, vous pourrez fournir à Meta AI une multitude d’informations vous concernant, ainsi que sur les personnes qui comptent pour vous », indique le PDG.

Un fil social pour découvrir les créations IA 

Autre fonctionnalité innovante : l’intégration d’un fil social interactif permettant de découvrir comment d’autres utilisateurs exploitent Meta AI de manière créative. Un outil conçu pour explorer et inspirer.

« Nous avons conçu ce fil social pour vous permettre de découvrir les différentes façons dont les gens créent du contenu avec Meta AI. C’est plaisant à explorer », souligne Zuckerberg.

Une intégration aux appareils Meta

L’application ne se limite pas aux smartphones. Elle est pensée pour fonctionner de manière fluide avec les produits connectés de la marque, notamment les lunettes intelligentes Meta et d’autres appareils à intelligence artificielle en cours de développement.

« Vous pourrez aussi utiliser l’application pour gérer vos lunettes Meta et d’autres types d’appareils IA que nous construirons à l’avenir », ajoute-t-il.

Le début d’un long voyage 

Mark Zuckerberg conclut en affirmant que ce lancement marque le début d’un long parcours dans le développement d’une IA toujours plus intégrée, intuitive et centrée sur l’humain.

Il termine par une invitation : « C’est le début d’un long chemin pour développer cela. Mais allez-y, testez-la et dites-nous ce que vous en pensez »

L’application Meta AI est désormais disponible au téléchargement, avec un déploiement progressif prévu à l’échelle mondiale.

Par Digital Business Africa