Accueil Blog Page 166

Cameroun : le minpostel énonce son plan d’action pour 2020

0

[Digital Business Africa] – L’économie numérique est reconnue aujourd’hui comme un catalyseur et un puissant levier d’innovation et de croissance inclusive car étant désormais indissociable du développement de nombreux aspects de l’économie nationale et des activités quotidiennes des populations. D’où le thème « le secteur des Postes, des télécommunications et TIC dans le chantier de l’émergence du Cameroun : le triple défi de la compétitivité, de l’attractivité et de la créativité » choisi pour l’édition 2020 de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et des structures sous tutelle.

Elle se tient en effet du mercredi 22 au jeudi 23 janvier 2020 dans la salle de conférences du bâtiment annexe du ministère, en présence des principaux acteurs du secteur. « Le thème de notre rencontre nous oblige à faire le bilan 2019 de nos activités, d’identifier tous les écueils et d’arrêter une feuille de route 2020 permettant à notre secteur de relever les défis qui se posent à lui en termes de compétitivité, d’attractivité et de créativité pour l’émergence du Cameroun » a déclaré la ministre Libom Likeng dans son allocution au cours de la cérémonie d’ouverture.

Parlant des actions entamées et à poursuivre en 2020, la ministre évoque entre autres :

  • Une accessibilité accrue des Camerounais à Internet haut débit ainsi qu’à une offre de services diversifiée et à des couts compétitifs grâce à une infrastructure numérique en plein développement
  • La formation de pointe dans le secteur pour s’arrimer aux standards internationaux
  • L’accompagnement et l’encadrement des initiatives et projet qui témoignent du génie des jeunes camerounais
  • La restructuration de la CAMPOST grâce au contrat plan Etat – CAMPOST pour la période 2019 – 2021
  • Du renforcement de la régulation en vue de l’assainissement des activités du secteur.

Il s’agit donc de conforter les avancées en transformant les écueils en opportunités afin de conduire inéluctablement le pays vers son émergence à l’horizon 2025.

Gaëlle Massang

Gabon : L’Agence nationale du numérique veut prémunir la population sur les risques de la cybercriminalité

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a lancé, ce lundi 20 janvier 2020, une campagne de sensibilisation sur la cybercriminalité pour prémunir la population sur les risques et les affres de ce phénomène, nous informe Gabonreview.

L’objectif est de protéger la population de cette nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le «cyberespace». Du 20 janvier au 6 février, l’Agence entend donc prévenir la population sur ce qu’elle risque en cas d’attaques.

Partant du simple fait que le Système informatique (SI) de l’État gabonais subit, selon l’Aninf, 50.000 tentatives d’accès frauduleux, bloqués par semaine, il est plus qu’impérieux de sensibiliser la population sur les méfaits de cette forme de criminalité aux conséquences incalculables. Ceci d’autant plus qu’en 2018, selon toujours l’Aninf, le Gabon subissait une attaque d’Anonymous qui a eu pour conséquence la perturbation de plus de 50% des sites web gouvernementaux, durant 72heures.

L’Aninf espère amener les Gabonais à faire un usage approprié et sécurisé des Technologies de l’information et de la communication (TIC). «Il n’est donc pas question de dissuader les Gabonais de faire usage de ces outils», soulignent les porteurs de cette campagne, en ajoutant qu’il s’agit de faire prendre conscience aux populations gabonaises des dangers qu’ils encourent au regard du nombre croissant de victimes sur toile, dans le pays et aussi dans le monde.

Gaëlle Massang

RD Congo: l’autorité de régulation convoque une réunion d’urgence au sujet des perturbations de la connexion Internet

[Digital Business Africa] – Ce lundi 21 janvier 2020, Odon Kasindi président par interim de l’autorité de régulation des télécommunications du Congo (ARTPC) a convoqué une réunion d’urgence à son cabinet de travail avec les opérateurs de la téléphonie mobile et la Société commerciale des postes et télécommunications (SCPT), nous informe ICT4Africa.

 Les nombreuses interruptions d’internet depuis la section du câble Wacs étaient le sujet de cette réunion, les perturbations récurrentes de la connexion internet dans certaines villes du pays plombent l’économie du pays.  Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion de travail, l’ARPTC indique que « les liaisons internet connaissent des perturbations en République Démocratique du Congo du fait d’une coupure du câble sous-marin de fibre optique WACS (West Africa Cable System) au large des côtes camerounaises ».

Il rajoute « Le rétablissement de la situation prendra plusieurs semaines ». Odon Kasindi explique que cette situation ne doit pas perdurer. Car elles sont de nature à affecter le rendement des activités de nombreuses sociétés.

L’ARPTC, la SCPT ainsi que tous les opérateurs de la téléphonie mobile se disent mobilisés et travaillent pour faire face à la situation de l’heure tout en définissant des mesures pour satisfaire et protéger les consommateurs. Ces différentes mesures seront connues à la suite des rencontres à venir, toujours selon ICT4Africa.

Gaëlle Massang

Le Cameroun possède désormais un plan stratégique national de Santé numérique

[Digital Business Africa] – Le Ministre de la Santé Publique a présidé le16 janvier 2020 à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, la cérémonie d’adoption du plan stratégique national de Santé numérique 2020-2024. Enclenché depuis juin 2018 grâce à l’appui technique et financier de Centers for Disease Control and Prevention (Cdc) et I-TECH/Université de Washington, le Plan stratégique national de Santé numérique (PSNSN) vise à corriger les principales difficultés auxquelles fait face le système de santé, telles que l’inaccessibilité géographique, la faible demande de services, le retard dans la prestation des soins, le faible respect des protocoles cliniques et les coûts supportés par les individus.

 « D’ici 2024, la Santé numérique contribuera efficacement à la Couverture Santé Universelle grâce à une prise de décision informée à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, à travers des systèmes fiables, robustes, sécurisés et interopérables » a précisé le communiqué du ministère

D’un montant de 11.327.570.000 FCFA pour une période de 05 ans, le PSNSN se décline en 07 axes stratégiques à savoir le leadership et gouvernance, la législation, politiques et conformité, les ressources humaines, la stratégie et les investissements, les services et applications, les infrastructures, les normes et l’interopérabilité.

Les différentes interventions de santé numérique sont entre autres la notification de stocks et gestion des produits, la télémédecine de prestataire à client, la télémédecine de prestataire à prestataire, la communication avec les clients ciblés, le suivi de l’état de santé des patients/clients, le support et l’aide à la décision des agents de santé et la fourniture de contenus de formation et d’éducation aux agents de santé.

Gaëlle Massang

La compagnie aérienne nationale Air Algérie lance son service d’enregistrement par internet pour ses vols internationaux.

[Digital Business Africa] – Air Algérie a annoncé dans un communiqué paru ce ce jeudi 9 janvier 2020 qu’elle va désormais enregistrer par internet pour ses vols internationaux. Ce nouveau service vient résoudre le problème des longues attentes et permettra aux passagers de choisir d’avance leurs sièges. « Une fois à l’aéroport, le voyageur n’a plus qu’à récupérer sa carte d’embarquement », nous signifie le communiqué.

Pour ce faire, il doit détenir au préalable, son billet électronique sur lequel il y a une référence IATA (Association internationale du transport aérien). Par ailleurs, la direction de la compagnie tient à rassurer les passagers sur la confirmation d’enregistrement qui ne remplace pas la carte d’embarquement traditionnelle laquelle devra être retirée au niveau des guichets d’enregistrement à l’aéroport le jour du vol suivant la procédure classique en vigueur nous informe ICT4Africa.

Ce service devrait être disponible pour les passagers d’Air Algérie au départ d’Alger à partir du 5 février prochain et sera généralisé progressivement dans tous les aéroports internationaux du pays.

Gaëlle Massang

Ouganda : une application mobile permettra aux citoyens de suivre les activités du parlement

[Digital Business Africa] – Rebecca Kadaga , la présidente de l’Assemblée nationale ougandaise a initié le développement d’une application mobile via laquelle les ougandais pourront suivre les plénières, les travaux des commissions et d’autres activités parlementaires a annoncé la législature.

« Le parlement ougandais devrait diversifier l’utilisation de la technologie afin d’améliorer la participation du public aux séances plénières et aux travaux des commissions ainsi qu’a d’autres activités de la chambre. Cela fait suite a la  directive de la présidente Rebecca Kadaga , a l’équipe TIC du parlement de développer une application mobile pour y parvenir » a expliqué un communiqué de la cour  publié ce 10 janvier 2020.

Cette initiative est une de plus dans le besoin de transparence du parlement ougandais déjà reconnu pour son ouverture au public. En plus d’une télévision publique, il prévoit le lancement d’une radio et de cette application mobile, nous informe Ciomag.

Cette application permettra aux Ougandais de suivre les débats en direct, d’y participer, de proposer des sujets et d’accéder aux ressources parlementaires. Les élus ougandais disposent déjà de tablettes qui leur permettront d’utiliser l’application et de faire des recherches sur les sujets qu’ils ont l’intention de soumettre à la Chambre.

Rebecca Kadaga citée par la presse locale, a annoncé avoir pris cette initiative parce que insatisfaite de la contribution des citoyens à la législation nationale et aux processus législatifs.

« Là où je ne suis pas encore satisfaite, c’est la contribution du public à notre législation. J’ai demandé aux spécialistes des TIC de préparer cette application, mais cela prend beaucoup de temps », a-t-elle déclaré lors de la 25e conférence des conférenciers et présidents du Commonwealth à Ottawa, au Canada.

Elle espère une réponse positive à sa requête très prochainement. Pour elle, il est essentiel de pouvoir atteindre le public pour discuter des projets de loi en commission.

Gaëlle Massang

Cameroun: le groupe MTN annonce la fin de la mission d’Hendrik Kasteel, le DG actuel

[Digital Business Africa] – Le groupe MTN annonce la fin de mission de Hendrik Kasteel, le néerlandais nommé en Septembre 2018. « Le Directeur Général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel, quittera MTN fin mars pour des raisons personnelles. Il signifiera son avis au cours des deux prochains mois et un successeur sera annoncé une fois finalisé », explique Rob Shuter, le patron du groupe sud-africain.

Ancien DG de MTN Cameroon et actuel Vice-Président du Groupe MTN pour la Région Afrique centrale et de l’ouest (WECA), Karl Toriola affirme que « le pragmatisme de Hendrik va beaucoup nous manquer ». « L’entreprise respecte la décision qu’il a prise pour des raisons familiales. En même temps que nous le remercions pour le rôle clé qu’il a joué dans la réalisation des bonnes performances de
MTN Cameroon, nous lui souhaitons du succès dans ses futures entreprises” 
», ajoute-t-il.
.

Le CEO de MTN Cameroun n’aura fait à peine qu’un an à la tête d’une institution qui a besoin de stabilité. À sa présentation au mois de février 2019, Colin Mukete, le Président du Conseil d’administration de l’opérateur avait indiqué qu’« il aura la responsabilité de maintenir MTN Cameroon sur la voie de la croissance et de renforcer la position de leader de l’entreprise sur le marché camerounais des télécommunications où la concurrence est de plus en plus intens ». Hendrik Kasteel a une riche carrière de plus de 20 ans dans les télécoms. L’annonce de sa future démission et la façon laconique avec laquelle cela a été fait, pose beaucoup de questions sur les relations de ce dernier avec le groupe MTN. Digital Business Africa reviendra sur ce sujet avec plus de détails.

Gaëlle Massang

Le groupe panafricain de télécommunications Liquid Telecom va lancer le premier service de roaming 5G de gros en Afrique du Sud

[Digital Business Africa] – Liquid Telecom utilisera son actif de spectre de 3,5 GHz pour construire le réseau 5G et fournir des services de gros 5G à l’échelle nationale sur le marché au début de 2020. La société affirme que l’une des implications les plus profondes du nouveau service sera son impact sur les ambitions 4IR de SA, où les appareils connectés communiquent entre eux, automatisant le plancher de l’usine sans intervention humaine.

Il ajoute que la fusion de la 5G, de l’IOT et d’autres technologies comme l’IA et la robotique touchera et transformera chaque facette de l’entreprise, créant de nouvelles façons de répondre aux besoins existants nous informe Itwebafrica.

« C’est un moment décisif pour Liquid Telecom South Africa, nos partenaires d’exploitation en gros peuvent exploiter notre nouveau réseau de roaming ultra-rapide 5G pour créer la prochaine génération de communications et rendre l’innovation possible, à tout moment et en tout lieu dans l’économie sud-africaine » a déclaré Nic Rudnick, PDG du groupe, Liquid Telecom.

Le service sera disponible à partir du début de 2020 dans toutes les grandes villes sud-africaines. Une connectivité fiable jusqu’à 10 fois plus rapide que la 4G permettra aux entreprises d’exploiter des tendances telles que l’Internet des objets (IOT), la robotique et l’intelligence artificielle (AI) pour innover de nouveaux services transformateurs, augmenter la productivité et offrir des expériences client plus connectées, déclare Liquid Telecom .

« Ce service de gros 5G révolutionnaire créera l’innovation dans tous les aspects de la société et de l’industrie sud-africaines », a déclaré Nic Rudnick, ajoutant que « pour la première fois, les opérateurs de réseaux mobiles et les FAI [fournisseurs de services Internet] auront un accès libre au nouveau réseau mobile 5G de Liquid Telecom. Le lancement du service souligne également la vision de Liquid Telecom d’offrir une connectivité haut débit à tout le monde. »

La société a investi massivement à travers le continent où elle exploite le plus grand réseau de fibre optique indépendant d’Afrique, couvrant près de 70 000 km de long.

Gaëlle Massang

Gabon : le gouvernement met en place E-tax pour faciliter les procédures fiscales des entreprises

[Digital Business Africa] – Le ministère de l’Economie et des Finances du Gabon a mis en place  l’« E-tax », une plateforme en ligne permettant de faciliter les procédures fiscales pour les entreprises. Il a également annoncé le développement d’une plateforme similaire dédiée aux particuliers et l’activation de « Sydonia World » pour l’optimisation des ressources douanières.

La plate-forme est ouverte exclusivement aux contribuables rattachés à la Direction des grandes entreprises (DGE) et permettra de déclarer et de payer plus de 90 % des bordereaux déclaratifs incluant diverses taxes. Entre autres, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les acomptes et la solde de l’impôt sur les sociétés, les retenues à la source sur les salaires, les précomptes de 9,5% sur les prestations de services.

Inscrite dans le développement du secteur numérique au Gabon, cette initiative permettra de simplifier les rapports entre les opérateurs et cette administration publique. Elle permettra aussi à l’administration publique d’avoir des données fiables, d’éviter des erreurs de saisie des informations fournies par les contribuables. Elle pourra également économiser de l’argent à travers la réduction des dépenses prévues pour l’achat des papiers, des enveloppes et autres.

Elle permettra aux opérateurs de 581 entreprises de gagner en temps et d’économiser également des frais de déplacements déboursés pour se rendre dans les bureaux d’impôts. Ces entreprises sont reparties en 323 pour la direction des grandes entreprises, 139 pour le centre des impôts des moyennes entreprises d’Owendo et 119 pour le centre des impôts et moyennes entreprises dans la Ville de Port Gentil.

« Vous n’avez plus à vous déplacer ni à effectuer la moindre démarche auprès de votre centre des impôts ou de votre banque : tout est maintenant saisi et transmis simplement et rapidement depuis votre espace personnel sécurisé e-Tax. Vos déclarations, ordres de paiement, quittances, etc. sont archivés et peuvent être téléchargés ou imprimés à tout moment sur votre espace », assure le ministère gabonais de l’Économie.

Il a également annoncé la prochaine disposition de « Mobitax ». Cette autre plateforme numérique sera consacrée aux particuliers. Elle est en cours de développement à la direction générale des impôts. Concernant « Sydonia world », il s’agit d’un système douanier automatisé permettant l’acceptation anticipée des manifestes et déclarations relatives aux bateaux conformément aux réglementations internationales. Il a été vérifié et activé cette semaine également selon le ministère des Finances. Lequel le considère comme un « véritable atout » pour l’action de l’administration et l’amélioration des performances des douanes.

Ce système offrira quatre avantages principaux. Notamment, l’implémentation totale des opérations douanières, le renforcement de la réglementation, la production automatisée précise et en temps réel des statistiques, et la standardisation ainsi que la normalisation basée sur les recommandations des organisations internationales.

Gaëlle Massang

Université de Yaoundé I : La carte visa biométrique et bancaire de l’étudiant désormais effective

[Digital Business Africa] – Le recteur de l’université de Yaoundé I le Pr Maurice Aurélien sosso a procédé à la présentation de la nouvelle carte visa d’étudiant biométrique et bancaire ce jeudi 02 Janvier 2020 à la salle des actes de l’université de Yaoundé I, nous informe la Voix du Centre.

 La nouvelle carte est gratuite, et destinée à tous les étudiants, non seulement de Yaoundé I, mais aussi  à toutes ses grandes écoles à savoir l’école normale supérieure de Yaoundé (Ens), l’école normale supérieur de l’enseignement technique de Yaoundé (Enset),l’école nationale supérieure polytechnique (Enspt),la faculté de médecine et des sciences biomédicales  de l’université de Yaoundé I (Fmsb), et l’institut universitaire du bois de l’université de Yaoundé 1 localisée à Mbalmayo.

« Les bénéfices de ce précieux sésame trouvent leur origine en ce sens que cette carte est biométrique et visa.  C’est un compte bancaire virtuel qui permettra à l’étudiant de toucher son argent dans un distributeur automatique agrée par l’institution bancaire (UBA), partenaire », a expliqué le patron de l’université de Yaoundé I.

Comme autre avantage à travers le partenaire UBA, « c’est la seule banque au Cameroun qui permet à son client de retirer 2.000 FCFA  dans un distributeur automatique  de billet de banque. Le retrait minimum dans toutes les autres banques  est de 5.000 FCFA .Cette banque pourra répondre aux préoccupations des étudiants  dont les parents de certains sont pauvres, surtout  dans les villages  et n’ont souvent que 2.000 ou 3000 FCFA  à envoyer à leurs enfants », a détaillé le recteur.

La durée de la carte est de trois ans. Elle permettra l’identification rapide de l’étudiant, conservera ses relevés de note et tout son parcours académique, sans aucune possibilité de falsification, l’accès aux bibliothèques numériques partenaires, avec une de référence à savoir la bibliothèque  Elsevier avec près de 60 milles livres. Les opérations de fabrication  débuteront dans 15 jours et les agents UBA procèderont directement à l’enrôlement des étudiants pendant l’inscription.

Gaëlle Massang

AFRINIC : Comment le Top management a trafiqué et vendu frauduleusement des adresses IP “pour 54 millions de dollars US”

[Digital Business Africa] – C’est un scandale qui secoue l’AFRINIC depuis quelques mois. En jeu, le détournement et la revente de nombreux blocs d’adresses IP appartenant à la base de données WHOIS de l’AFRINIC, le Registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique. La valeur totale de ces blocs d’adresses IP détournés et revendues illégalement est estimée à plus de 54 millions de dollars américains. Ce qui rend ce scandale impressionnant c’est que le suspect numéro un de ce trafic est son Policy Coordinator, Ernest Byaruhanga, qui, à la suite d’une audience disciplinaire du conseil d’administration d’Afrinic tenue le 13 décembre 2019, à Maurice, a été limogé. Motif évoqué :”faute professionnelle très grave”.

Depuis lors, il est remplacé. Eddy Kayihura, l’actuel DG de l’AFRINIC fait le point de cette affaire dans son message retraçant les grandes lignes de l’action de l’AFRINIC au titre de cette nouvelle année 2020. Dans son mail à la communauté africaine de l’Internet publiée le 17 janvier 2020 dans la liste de diffusion d’Afrinic, il explique que la Police mauricienne est désormais en charge de l’enquête pour cette affaire.

Au titre de mise à jour sur l’affaire relative à la base de données WHOIS alléguant une manipulation frauduleuse, l’affaire a été signalée à la Division centrale des enquêtes criminelles de la police mauricienne le mardi 10 décembre 2019 pour une enquête plus approfondie. En outre, compte tenu de la gravité des allégations, une audience disciplinaire a été tenue le 13 décembre 2019, à l’issue de laquelle la Direction a pris la décision de renvoyer Ernest Byaruhanga avec effet immédiat pour faute professionnelle très grave”, écrit-il.

Le nouveau DG de l’AFRINIC indique par ailleurs qu’avec la nouvelle équipe installée (voir encadré), l’AFRINIC s’emploie à rétablir l’exactitude des données WHOIS et à renforcer les contrôles existants afin d’éliminer les menaces internes ou externes qui pourraient peser sur ses opérations. “Comme nous nous attendons à une charge de travail parfois plus importante, l’équipe des services aux membres fera de son mieux pour servir les membres avec un ticket dans un délai de 48 heures comme le stipule le SLC d’AFRINIC”, rassure Eddy Kayihura.

Les blocs d’adresses IP de la base de données WHOIS d’AFRINIC

Certains comparent en effet les adresses IP comme des maisons et appartements de l’Internet. En clair, lorsque vous naviguez sur le Web ou hébergez votre site web, vous avez besoin d’une maison sur Internet. Besoin donc d’une adresse IP. L’adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est alors le numéro qui identifie chaque ordinateur connecté à Internet, ou plus précisément, l’interface avec le réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol (le protocole Internet).

Il existe des adresses IP de version 4 (IPv4) et de version 6 (IPv6). La version 4 la plus utilisée est généralement notée avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points. Par exemple, 212.85.150.133. Il y a une quinzaine d’années, face à la demande croissante et la rareté signalée de la version 4, l’IETF (Internet Engineering Task Force) a mis en place l’IPv6. Elle peut être constituée de huit nombres et lettres séparés de deux points. Par exemple, : 2001:0620:0000:0000:0211:24FF:FE80:C12C. Donc, plus puissante que l’IPv6.

Cependant, la plupart des usagers de l’Internet utilisent toujours l’IPv4. Et ces anciennes adresses IPv4 sont devenues une ressource très rare. D’ailleurs dans un mail daté du 14 janvier 2020 et publié dans sa liste de diffusion, l’AFRINIC informe la communauté africaine de l’Internet que “la phase 2 de l’épuisement d’IPv4 a officiellement commencé. C’est la conséquence de la diminution des ressources IPv4 disponibles pour AFRINIC. AFRINIC procédera aux modifications nécessaires de ses systèmes pour limiter la taille des demandes de ressources IPv4 qui peuvent être soumises. De plus, toutes les demandes de ressources IPv4 actuellement ouvertes et supérieures à /22 seront réduites à un /22 et les demandeurs seront informés dans leurs tickets correspondants”. Aujourd’hui, l’AFRINIC encourage ses membres à accélérer le déploiement d’IPv6 sur leurs réseaux.

A l’origine du scandale

En effet, il existe dans le monde moins de quatre milliards d’adresses IP en version 4 utilisables. La majorité de ces adresses IP a déjà été attribuée. Selon les experts, la pénurie mondiale d’adresses IPv4 disponibles les a transformées en une marchandise dans laquelle chaque adresse IP peut se vendre à des prix variant entre 15 $ et 25 $ sur le marché libre. Ce qui a créé un marché juteux pour ceux qui se livrent à l’acquisition et à la revente de blocs d’adresses IP. Mais, expliquent les experts en la matière, cela a également encouragé ceux qui se spécialisent dans la fabrication des spams à travers des blocs d’adresses IP dormants sans autorisation de leurs propriétaires légitimes.

Ernest Byaruhanga, deuxième personne à être recrutée à Afrinic, cette institution qui attribue les blocs de ces adresses IP en Afrique, aurait donc jugé utile de tirer profit de cette manne. C’est du moins l’alerte que donne en septembre 2019 le chercheur américain Ron Guilmette après cinq mois d’enquête.

Basé en Californie, Ron Guilmette s’est spécialisé dans la traque aux spammeurs. Il ambitionne de débarrasser l’Internet des spammeurs. Dans ses enquêtes, il constate que de nombreux spams proviennent d’adresses IP dormantes vendues en Afrique. Il signale sans succès ses découvertes à diverses listes de diffusion d’opérateurs de réseau entre 2016 et 2017. Au départ, il pense que ce sont des opérateurs réseau qui sont responsables de la vente de ces adresses IP servant aux spams.

Mais, poussant l’enquête plus loin, il découvre que les adresses IP vendues sont commercialisés avec la complicité d’un agent d’AFRINIC qui dispose d’un pool d’adresses IP disponibles à partir desquelles il attribue des blocs d’adresses IP aux organisations qui en ont font la demande.

Enquête avec MyBroadband.co.za

Avec l’aide de certains journalistes en Ouganda et en Afrique du Sud (MyBroadband.co.za), il persiste dans son enquête et finit par découvrir que les entreprises ou opérateurs réseaux étrangers qui vendent ces blocs d’adresses IP incriminés sont la propriété d’Ernest Byaruhanga ou des membres de sa famille proche. Ernest Byaruhanga aurait donc permis à certaines organisations dans lesquelles il avait des intérêts de modifier les WHOIS de l’Afrinic pour attribuer illégalement des blocs d’adresses IP à ces opérateurs de réseau-là pour revente. Le préjudice subi par l’AFRINIC serait de l’ordre de 54 millions de dollars américains, estime Ron Guilmette.

Parmi ces opérateurs ou entreprises contrôlés par Ernest Byaruhanga, Amiek Holdings et d’IPv4 Leasing. Ces opérateurs réseaux contactaient les compagnies dont les demandes en blocs d’adresses IPv4 avaient été rejetées par l’AFRINIC sous prétexte qu’ils ne se situaient pas en Afrique. Car il faut être établi en Afrique pour solliciter l’achat des adresses IP à Afrinic.  C’est par exemple le cas de TotalSend qui, après le rejet de sa demande par l’Afrinic, avoue reçu une offre et payé  2 500 $ (USD) à Amiek Holdings pour un bloc de 1 024 adresses IP. La notation technique du bloc en question étant 196.45.112.0/22.

Dans la base de données WHOIS d’AFRINIC, c’est ITC qui contrôlait le bloc d’adresses IP qui a été vendu à TotalSend. D’après le site web spécialisé krebsonsecurity.com, les recherches dans l’historique d’AFRINIC montrent que ipv4leasing.org est lié à au moins six blocs d’adresses IP considérables qui appartenaient autrefois à une société camerounaise  ITC aujourd’hui disparue. Cette société camerounaise opérait également sous le nom d’«Afriq * Access», renseigne le site web.

Les journalistes ont donc découvert que, selon les documents remis par l’administration ougandaise, Amiek Holdings, appartenait à Ernest Byaruhanga et Annette Byaruhanga, tous directeurs et actionnaires à hauteur de 35% chacun. Trois autres mineurs ayant le nom Byaruhanga détenaient 10% chacun, détaille l’enquête de MyBroadband.

Par ailleurs, ils ont découvert que les noms de domaines IPv4Leasing.net et IPv4Leasing.org avaient été enregistrés par Ernest Byaruhanga en 2013. Après les enquêtes approfondies de MyBroadband et de Ron Guilmette, Ernest Byaruhanga qui sera contacté par le média en ligne pour ses réponses restera muet.

Plus tard, Afrinic informera MyBroadband que Ernest Byaruhanga a démissionné. Et comme indiqué au début de l’article, à la suite d’une audience disciplinaire du conseil d’administration d’Afrinic tenue le 13 décembre 2019, à Maurice, Ernest Byaruhanga sera officiellement limogé. Motif évoqué :”faute professionnelle très grave”.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Quelques nouveaux visages de l’AFRINIC

– M. Eddy Kayihura, Directeur général d’AFRINIC

– M. Seun Ojedeji est désormais le chargé de liaison du Conseil d’administration avec le Comité de gouvernance en remplacement de M. Serge Ilunga ;

– M. Daniel Nanghaka a été nommé membre du Conseil d’administration en remplacement de Mme Zeimm Auladin-Suhootoorah pour un mandat de deux ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021 ;

– M. Laurent Ntumba Kayemba a été élu en remplacement de Mme Isatou Jah pour un mandat de trois ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022 ;

– M. Mike Silber remplace M. Omo Oaiya au sein du NRO NC / ASO AC et de l’IANA RC jusqu’en 2022

Sénégal : l’ARTP convoque des opérateurs pour trouver des solutions à la mauvaise qualité du réseau

[Digital Business Africa] – L’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes  ( ARTP) a convoqué ce vendredi 17 janvier 2020 à son siège à Dakar, les directeurs généraux des trois opérateurs  à savoir Orange, Free et Expresso pour trouver des solutions durables à la mauvaise qualité du réseau, nous informe socialnetlink.

Après avoir effectué des visites de terrain dans les régions comme Thiès, Kédougou, Tambacounda et Matam, où la qualité du réseau est plus mauvaise en raison de plusieurs facteurs, le siège de l’Autorité  a été une tribune pour aborder certaines questions soulevées lors des derniers CRD. Pour le Directeur Général de l’ARTP, il s’agit d’une importante rencontre visant à mettre en place les premiers jalons d’un partenariat fructueux entre l’Autorité et les Opérateurs.

« Nous avions convié l’ensemble des  Directeurs Généraux  du secteur que nous régulons suite aux CRD que nous avions tenus dans les régions de Thiès, Matam, Kedougou et Tamba. Durant  ses rencontres, nous avons reçu le ressenti des populations sur la qualité du réseau et sur un  certain nombre de problèmes du secteur. A la suite de ces CRD, il fallait faire un point avec les Directeurs Généraux pour voir comment adresser les problèmes qui ont été remontés par les populations » a déclaré Abdoul Ly lors d’un point de presse avec les journalistes invités.

Les opérateurs  de téléphonie ont reçu un “ultimatum” d’une durée d’un mois pour faire des propositions pouvant aboutir à des solutions durables et juguler les préoccupations soulevées par le régulateur, entre autre des problématiques liés à la couverture et à la qualité du réseau : « Au terme de cette première rencontre , nous avons demandé à l’ensemble des opérateurs  du secteur, un plan d’action pour voir avec eux comment  nous allons juguler ensemble les problèmes de qualité » déclare monsieur Abdoul LY.

L’ARTP invite également les opérateurs  à faire des investissements conséquents en adéquation avec les conventions et concessions et les cahiers de charges. Mais, surtout déployer des infrastructures avec le soutien des administrations territoriales et les mairies qui doivent mettre à leur disposition des terrains pour abriter les installations réseaux et surtout persister sur le paiement des redevances domaniales pour les opérateurs.

Gaëlle Massang

Cameroun : des jeunes formés à la réparation des téléphones présentent leurs premiers acquis à Minette Libom Li Likeng

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a effectué ce mercredi 15 janvier 2020 une descente sur le terrain au sein du campus de l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC), afin d’apprécier le déroulement du séminaire de capacitation technique de certains jeunes qui s’intéressent au secteur numérique. Ceux-ci y sont pour trois semaines du 6 au 31 janvier 2020.

Il a été dès lors question pour elle de prendre connaissance des contenus des programmes, ainsi que la démonstration de cas pratiques par les participants à la formation. Elle a enfin convié ces derniers à soumettre leurs attentes et préoccupations en vue de l’amélioration et l’extension future du programme sur toute l’étendue du territoire national.

« Je suis très satisfaite parce qu’à l’écoute des témoignages de ces jeunes, ils sont très enthousiastes car il se trouve qu’ils ont aujourd’hui obtenu ce qui leur manquait vraiment, ce d’autant plus qu’a a fin de la formation nous comptons les supporter en leur donnant les outils nécessaires à leur développement, chacun recevra les kits utilisés lors des ateliers, et sera accompagnés dans la création de leurs entreprises », a t’elle déclaré.

Mais la formation ne compte pas s’arrêter à cette seule session, il s’agit en effet d’une phase pilote qui sera ensuite étendue à toutes les régions du pays : « les leçons que nous allons tirer de cette formation vont nous aider à nous améliorer », a assuré madame la ministre.

 Le projet de capacitation technique des acteurs du secteur informel du numérique se donne pour objectif de renforcer les capacités techniques et opérationnelles, à les assister dans le processus administratif de création d’entreprise et à mettre à leur disposition des kits techniques de réparation de téléphones et autres équipements numériques.

Il entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique et vise à renforcer le dispositif structurel pour l’emploi jeune et la volonté de résorber le chômage au Cameroun.

Gaëlle Massang

Windows 10 : les utilisateurs appelés à faire immédiatement une mise à jour suite à la découverte par la NSA d’une « grave » faille

[Digital Business Africa] – La National Security Agency (NSA), l’agence de renseignements américaine, a annoncé ce mardi 14 janvier 2020 avoir détecté une “grave” faille de sécurité dans le système d’exploitation et exhorte dès lors tous les utilisateurs de Windows 10 à mettre à jour leur logiciel, nous informe Businessinsider.

Après avoir détecté la faille, l’agence en a informé Microsoft qui l’a confirmé  et a déployé un patch pour Windows 10, ainsi que pour Windows Server 2016 et Windows Server 2019, mais Microsoft affirme n’avoir trouvé aucune preuve que la faille a été activement exploitée. Elle incite toutefois  tous les utilisateurs de Windows à installer la dernière mise à jour.

La faille de sécurité permet de cibler les utilisateurs de systèmes Windows non patchés avec des logiciels malveillants qui imitent la signature numérique d’un fournisseur de confiance. Si les gens téléchargent le fichier malveillant, les pirates pourraient accéder à des « informations confidentielles » stockées sur leurs ordinateurs, selon Microsoft.

« Il est exceptionnellement rare, voire sans précédent, que le gouvernement américain fasse part à un fournisseur de sa découverte d’une faille critique », a déclaré Amit Yoran, directeur fondateur de l’Équipe d’intervention d’urgence informatique du Département de la sécurité intérieure des États-Unis et PDG de Tenable. « Il s’agit clairement d’un changement notable par rapport aux pratiques habituelles et cette faille mérite qu’on y prête attention. »

Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire: le gouvernement envisage de taxer les services de vidéo à la demande

0

[Digital Business Africa] – Le gouvernement a annoncé ce vendredi 9 janvier 2020 qu’il envisage de taxer les services de vidéo à la demande mais n’ont pas encore précisé la date exacte du démarrage de cette décision.

La taxe sera de 3 % sur le montant versé par le client pour bénéficier du contenu de l’entreprise taxée. « Tous les moyens ont été mis en œuvre pour que même les grandes entreprises comme Netflix, YouTube et Dailymotion paient la taxe », déclare Ouattara Sié Abou,  le directeur général des impôts, lors d’une conférence de presse sur l’annexe fiscale 2020.

« Pour y parvenir, la direction générale des impôts collaborera avec le ministère de la Communication. 40 % des taxes perçues sur la vidéo à la demande seront versées à l’Office national du cinéma, tandis que les 60 % restants seront affectés au Fonds de soutien à l’industrie cinématographique », ajoute-t-il.

Gaëlle Massang

Paul Atanga Nji : « Nous constatons aujourd’hui avec regret que les réseaux sociaux sont des temples du mal »

[Digital Business Africa] – Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’administration territoriale, a mis en garde les gouverneurx du Cameroun contre les réseaux sociaux, lors de la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions tenue ce lundi 13 janvier à Yaoundé,

Sous instruction du président de la République, Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’Administration territoriale a tenu la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions en perspective des élections législatives et municipales du 9 février 2020 ce lundi 13 janvier 2020, à Yaoundé. Mais il n’aura manqué au cours de cette conférence de mettre en garde les gouverneurs sur ce qu’il observe sur les réseaux sociaux.

Il déclare à cet effet « nous constatons aujourd’hui avec regret, que les réseaux sociaux sont des temples du mal où les cybercriminels, les paresseux et les partisans du moindre effort entreprennent au quotidien des actes répréhensibles en brandissant des épouvantails pour ternir l’image du Gouvernement et dérouter les Camerounais qui sont plus que jamais déterminés à défendre les institutions républicaines ».

D’après lui, les ennemis de la République et les « politiciens véreux » qui ont peur d’affronter les suffrages des camerounais, forgent des manipulations à travers les réseaux sociaux, des messages de menaces et de haine ainsi que la surenchère. Il a ainsi invité les gouverneurs des régions et les autorités administratives à contrer les fake news propagées contre le gouvernement sur les réseaux sociaux en propageant la bonne information.

« Les Gouverneurs des Régions et les autorités administratives doivent multiplier les tournées dans leurs unités de commandement respectives, pour donner la bonne information aux populations et montrer ce que le Gouvernement fait de concret pour assurer leur bien-être dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures », a instruit le ministre.

Gaëlle Massang

L’OIF et Smart Africa signent un accord de quatre ans pour développer de façon concertée le numérique en Afrique

[Digital Business Africa] – L’organisation internationale de la Francophonie a signé ce vendredi 10 janvier 2020 un accord de coopération avec Smart Africa, l’initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique.

L’accord de coopération va permettre de traiter, de façon plus concertée, les problématiques liées au développement du numérique en Afrique,  avec notamment, le développement de la connectivité, des infrastructures ; la formation au numérique pour les institutions publiques ; la jeunesse. Il s’agit aussi de renforcer la capacité d’innovation en Afrique francophone, avec pour idée de promouvoir l’économie numérique, nous informe Ciomag.

Les deux institutions vont donc travailler durant quatre ans pour la promotion du numérique en Afrique, selon les termes de l’accord. Il a été signé entre l’administratrice de l’OIF, Catherine Cano et Lacina Kone, Directeur général de Smart Africa.

La signature s’est déroulée en présence de la Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo. Elle a aussi présidé la première réunion du groupe de travail de la francophonie sur le numérique. Une manière de réaffirmer son engagement à faire du numérique un levier de développement du continent. Et pour cause, Mme Mushikiwabo croit dur comme fer que le numérique portera durablement le développement de l’Afrique francophone et de la langue française. L’ensemble de ces initiatives vont permettre de mener des actions concertées et faire du lobbying pour promouvoir le numérique en Afrique, toujours selon Ciomag.

Par Gaëlle Massang

Nigeria : du nouveau sur les deux milliards de dollars réclamés par le gouvernement à MTN Nigeria

[Digital Business Africa] – Le procureur général du Nigéria et ministre de la Justice (AGF) a retiré une demande de 2 milliards de dollars américains de MTN Nigeria et a renvoyé l’affaire au Federal Inland Revenue Service et aux Nigeria Customs. C’est ce qu’annonce l’opérateur dans un communiqué publié ce mercredi 8 janvier 2020. Il a reçu communication via son conseil juridique que l’AGF avait retiré la demande émise en août 2018.

Le communiqué explique que le 4 septembre 2018, MTN a annoncé que MTN Nigeria contestait une réclamation pour des arriérés d’impôts d’environ 2 milliards de dollars américains par l’AGF. Il avait ainsi engagé une action en justice au Nigéria contre l’AGF, laquelle action en justice a été récemment reportée au 30 janvier 2020.

« MTN Nigeria suivra par conséquent la procédure judiciaire en bonne et due forme pour retirer son action en justice contre l’AGF et s’engager avec FIRS et NC sur cette question. MTN reste déterminé à établir et à entretenir des relations cordiales avec toutes les autorités de réglementation au Nigeria », explique un extrait de la déclaration.

Le PDG du groupe MTN, Rob Shuter, a déclaré: « Nous apprécions cette décision du procureur général qui ouvre la voie à une résolution ordonnée et amiable de cette question. MTN reste pleinement déterminé à assumer ses responsabilités fiscales et à contribuer au développement social et économique du Nigéria. et toutes les régions où nous opérons. »

Début janvier 2020, ITWeb a annoncé que MTN avait confirmé que MTN Nigeria avait achevé le rachat de ses actions privilégiées auprès du groupe MTN en décembre 2019. En novembre 2019, MTN Nigeria a collaboré avec Huawei, ZTE et Ericsson pour présenter l’infrastructure réseau 5G et a lancé une campagne de sensibilisation qui a commencé à Abuja.

Par Gaëlle Massang

Sénégal : Macky Sall souhaite présenter une loi pour surveiller l’activité sur Internet

[Digital Business Africa] – Le président sénégalais Macky Sall a prononcé un discours à l’occasion de la rentrée solennelle des cours et tribunaux ce jeudi 09 janvier 2020 dans lequel il a tiré la sonnette d’alarme concernant les dangers d’Internet. Il déclare à ce propos qu’ « en matière de crime organisé comme le terrorisme, il n’est même plus nécessaire de se connaitre ou de se rencontrer physiquement pour préparer et exécuter un acte malveillant. Il nous faut donc prêter une attention particulière à la gouvernance d’Internet, comme espace de propagande et de relais de financement.»

A cet effet, il annonce qu’il soumettra prochainement à l’Assemblée nationale un projet de loi portant sur la sécurité intérieure. Il s’agira selon lui avec ce projet de loi «de donner à l’autorité publique les moyens légaux de prendre des mesures adaptées et proportionnées au regard des risques encourues et des circonstances contre notamment des attentats terroristes ou menaces avérées d’actions terroristes, le recrutement de personnes en vue de participer à une entreprise terroriste, la provocation au terrorisme ou l’apologie d’actes terroristes par des écrits, des forums, des tribunes publiques ou privées ou par tout autre moyen notamment par l’utilisation d’un réseau de communication bien connu des actions criminelles ressortissant au crime organisé transnational associé ou non à une entreprise terroriste».

Rappelons que le Sénégal dispose déjà d’un arsenal juridique anti-terroriste de prévention depuis 2016 avec la Loi n° 2016-33 relative aux Services de renseignement, la Loi n° 2016-29 portant Code pénal révisé, la Loi n°2016-30 portant code de procédure pénale révisée.

Ce dispositif légal antiterroriste, avec de puissants moyens d’investigation, donne la possibilité aux services spéciaux de renseignements lorsqu’ils disposent d’indices de menaces terroristes d’utiliser des procédés techniques intrusifs de surveillance et de localisation, selon l’ L’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC).

L’association demande aux citoyens ainsi qu’aux défenseurs des droits humains de rester vigilants, elle considère que les protections associées au droits et libertés reculent partout dans le pays: dans la rue, dans la presse et de plus en plus sur internet.

Par Gaëlle Massang

Le Zimbabwe à la recherche d’une subvention de 10 millions de dollars pour une réforme numérique du système fiscal

[Digital Business Africa] – Le Zimbabwe prévoit de mobiliser une subvention de 10 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour réorganiser les systèmes TIC et numériser les systèmes de paiement des impôts au sein de la Zimbabwe Revenue Authority (Zimra) afin de stimuler la collecte des recettes fiscales.

Cela fait suite à la récente signature d’un protocole d’accord pour le projet de responsabilisation fiscale et d’amélioration entre l’institution financière et le ministre des Finances du Zimbabwe, Mthuli Ncube, nous informe Itwebafrica.

La réduction des investissements étrangers directs a contraint le pays à financer les opérations de l’État via la perception de taxes et d’autres recettes statutaires, y compris la taxe de transfert d’argent intermédiaire sur toutes les transactions d’argent mobile et électroniques.

Damoni Kitabire, représentant national du Zimbabwe pour la BAD, a déclaré la semaine dernière que le nouveau financement mis à disposition par le financier régional « améliorera les capacités de gestion des technologies de l’information pour la gestion et l’administration fiscales” ainsi que “améliorera l’efficacité opérationnelle dans la collecte des taxes nationales et la prestation de services ».

Faith Mazani, commissaire général de Zimra, a déclaré que la subvention soutiendra Zimra dans « le renforcement des capacités des systèmes TIC pour l’administration fiscale, la mobilisation des recettes, la facilitation du commerce et la formation du personnel des TIC ».

Zimra a obtenu plus de 8 millions de dollars US de la subvention, le solde étant consacré à la capacitation du Bureau du vérificateur général et du parlement du pays, qui assurent des fonctions de surveillance clés.

« Zimra s’appuie fortement sur les technologies de l’information et des communications et les processus automatisés pour s’acquitter efficacement de son mandat de collecte de revenus. Ce financement est venu à un moment où notre pays est confronté à des défis en matière de devises étrangères », a ajouté Mazani.

Par Gaëlle Massang