La short-list bientôt connue pour le 3e opérateur du mobile

Les noms des trois entreprises aptes à participer à l’appel d’offres seront révélés ces jours.

Neuf opérateurs de téléphonie mobile ont exprimé leur intérêt pour ce segment du marché camerounais, a indiqué Jean-Pierre Biyiti bi Essam, ministre des Postes et Télécommunications dans un communiqué de presse signé le 23 juillet dernier. Leurs offres ont en effet retenu l’attention du Comité de pilotage du projet d’ouverture du marché de la téléphonie mobile, de délivrance des concessions d’établissement des réseaux 3G (troisième génération) et d’octroi des titres d’exploitation des points d’atterrissement des câbles sous-marins à fibres optiques.

 

Réuni le 20 juillet dernier, la commission d’analyse des offres de ce comité avait 15 jours pour déposer son rapport. Lequel rapport est très attendu, car il doit révéler la short-list des entreprises pré-qualifiées pour participer à l’appel d’offres restreint qui sera alors lancé, afin de choisir le bénéficiaire d’une licence permettant au Cameroun d’accueillir enfin son troisième opérateur de téléphonie mobile. L’attente devrait donc prendre fin ces jours. Et selon certaines indiscrétions, trois offres devraient être appelées sur les starting-blocks. Mais déjà, on signale que parmi les neuf candidats à la pré-qualification, il y a des entreprises de droit camerounais, allemand, vietnamien, émirati, entre autres.

Ces offres ayant répondu à un avis international à manifestation d’intérêt lancé en mai dernier. Il avait formellement pour but «l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques couplé avec les ressources fréquentielles 3G ». Une technologie qui permet de communiquer mieux, grâce à des débits plus rapides, comparés à la génération actuellement utilisée au Cameroun, le Gsm.

Le portrait-robot de l’entreprise recherchée a même été dressé par l’avis. Il s’agit d’une société spécialisée dans les communications électroniques mobiles de « réputation internationale ». Naturellement, le futur élu doit avoir des installations qui lui permettent de couvrir l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, il ne doit pas être déjà actif au Cameroun et disposer, entre autres exigences, de 200 millions de dollars (105,4 milliards de F) de fonds propres au 31 décembre 2011.

Source : Cameroon Tribune

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