Gaétan Izane : « Découvrir le monde passionnant des TIC »

Le point focal de l’organisation du Barcamp précise les contours de la quatrième édition qui se tient cette année au Goethe Institute, le 19 mai 2012.

Une non-conférence ou chacun est à la fois conférencier et participant, c’est l’idée du Barcamp. Comment est né ce concept ?

Le Barcamp est un concept né en réponse au “Foo-Camp” organisé par “Tim O’Reilly”. En réalité, le “Foo-Camp” est un rencontre entre amoureux des TICs, mais on y participe uniquement sur invitation. Le Barcamp est tout le contraire. Il est ouvert au public. Le premier Barcamp a eu lieu en 2005, à Palo Alto en Californie, au États-Unis.

Qu’est-ce qui fait la spécificité du Barcamp ?

 

La spécificité du Barcamp est le fait que la participation est tout d’abord gratuite. Il suffit juste de s’enregistrer sur le site du Barcamp concerné et vous avez un ticket de participation. Ensuite, un Barcamp est ouvert au public de tout genre sans restriction de catégorie professionnelle, de sexe et d’âge.

Pour cette année 2012, le thème choisi est en lien étroit avec la vulgarisation de la culture camerounaise via les TIC. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Ce choix a été fait de commun accord avec l’hôte du Barcamp Cameroon de cette année, à savoir l’Institut Goethe, qui œuvre beaucoup dans la culture. De plus, un Barcamp n’est pas qu’informatique, nous voulions aussi un peu sortir des tendances du moment qui sont le “cloud” et le “mobile”.

Justement, quelles sont les innovations du Barcamp au Cameroun  cette année ?

Les innovations de cette année sont le nombre de participant. Nous n’attendons pas moins de 350 participants cette année. C’est un record. Les précédents Barcamp tournaient autour de 250 et 150 participants. Autre innovation, la Culture. Ce Barcamp aura toute une session réservé à la culture.

En général, ce sont des volontaires qui organisent le Barcamp. Quelles sont les difficultés liées à son organisation ?

Les difficultés liées à l’organisation d’un Barcamp sont de tout ordre. D’abord le sponsoring. Nous avons des sponsors qui ne confirment pas leurs engagements et ceci pénalise l’organisation du fait que ce sont ces sponsors qui apportent les fonds nécessaires au bon déroulement de l’événement. Ensuite on a des volontaires de nom. Car beaucoup se portent volontaire pour organiser l’événement, mais très peu s’y impliquent réellement.

Qui sont les partenaires et sponsors du Barcamp cette année ?

Les partenaires et sponsors du Barcamp de cetteannée sont : l’Institut Goethe, Google, MTN Cameroon, Ingenieris, DotCom, Erela, Cawad, Mosaïques, Camac, TIC Mag, Yartech-Group, Manyaka, Blowel et Citizens Governance Initiative (IGC).
Que peuvent gagner les jeunes en participant au Barcamp ?

En participant au Barcamp, les jeunes gagnent tout d’abord en relations. Car un Barcamp est fait pour cela. Ensuite, il y a l’expérience. Beaucoup de personnalités ayant fait leurs preuves en entreprise y viennent pour exposer, défendre et proposer des projets et je dirais au final que les jeunes peuvent tout simplement découvrir le monde passionnant des amoureux des TIC.
Peut-on à ce jour identifier les projets qui sont nés du Barcamp dans notre pays ?

Le Barcamp est beaucoup plus une rencontre de partage, donc très peu de projets y voient le jour, mais s’améliorent. A ce jour, beaucoup de projet sont nés du Barcamp, mais beaucoup de projets se sont aussi améliorés. Nous pouvons citer le songo’o sur ordinateur et tablette tactile, le projet OuiFi, le projet NoBakChich, Djoss.tv, etc.

Avez-vous déjà des idées d’innovations pour la prochaine édition du Barcamp en 2013 ?

Des idées d’innovations pour l’édition 2013 ? Hum… Pas encore. Le plus souvent, c’est le jour du Barcamp qu’on découvre les innovations de l’édition suivante.

Propos recueillis par B-O.D.

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