Il s’agit d’une initiative ( le PADOC) dont l’objectif principal est de contribuer à la réduction du risque d’infections transmissibles par le sang en renforçant le système transfusionnel national. La mise en place d’une base de données comme celle-ci devrait en principe permettre de gérer efficacement les informations relatives aux dons de sang. Michel Oum, coordonnateur du PADOC en donne l’importance.
« Les données collectées sont assez sécurisées. Déjà, il y a une base de données qui va être créée, qui est spécifique au centre national de transfusion sanguine. Nous avons une disparité des données dans les banques de sang aujourd’hui. Et il est question pour nous de centraliser les données qui viennent de ces banques de sang. Donc, on va former les ressources des banques de sang sur comment ranger les données dans un logiciel qui sera mis en place et déployé dans toutes les banques de sang.
Il sera question pour ces ressources-là de pouvoir renseigner systématiquement les données dans les banques de sang. Et au niveau central du CNTS, nous serons systématiquement au courant de tout ce qui est collecté dans les différentes banques de sang ” .
Tout est fait pour empêcher la moindre cyberattaque. Sinon les données pourraient être subtilisées et être inutilisables, comme c’est souvent le cas avec des rançongiciels.
« La sécurité voudrait aussi qu’au niveau du CNTS, le logiciel et sa base soient au centre. Les accès ne seront attribués qu’au CNTS et au ministère de la Santé publique. Il n’y a pas moyen que les données soient disparates. Et ces données ne seront pas communiquées de façon hasardeuse, parce qu’il faut une autorisation spéciale pour pouvoir y accéder concernant le don en question », a conclu le coordonateur du PADOC.
Le projet est financé par la coopération française à travers Expertise France par le Guichet « Accélérateur » d’une valeur de 1 073 381 euros, soit 704 091 780 617 FCFA.
Par Jean Materne Zambo