Le Cloud Computing, un grand défi de l’avenir de la Fonction SI (Système d’Information)

 

Le Futur de la profession est hallucinant. Virtualisation et Cloud Computing sont sur toutes les bouches. Le Cloud computing ou l’ « informatique des nuages » est peut être une grande opportunité pour les DSI (Directions des  Systèmes d’Information), dans la mesure où la plupart des réductions de coûts sont faites ces dernières années sur les budgets de développement et d’études.

Cloud Computing et Management des systèmes d’information

La 3e édition de l’IT Forum tenue dernièrement à Dakar a permis aux directeurs et divers acteurs des systèmes informatiques (SI) de se pencher longuement sur la cyber criminalité, la virtualisation, la dématérialisation des ressources informatiques et le Cloud computing.

Selon Wikipedia « Le cloud computing, informatique en nuage ou infonuagique est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l’utilisateur. »

Pour le grand dictionnaire collaboratif « Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente, souvent complexe. »

Ainsi dans le Cloud, « les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage « cloud » composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. » De cette manière l’accès au service ne peut se faire qu’avec le web et à travers une application standard facilement disponible.

Le Cloud Computing sera sans aucun doute incontournable pour les DSI (Directions des Systèmes d’Information). Il est annoncé comme une véritable révolution dans la fourniture des logiciels d’entreprise mais nous exige cependant de résoudre une question essentielle : celle de l’intégration de ces nouvelles applications dans l’existant informatique, nécessaire pour préserver la qualité des données et l’optimisation des coûts.

Le cloud computing qui permet précisément de faire des réductions opportunes sur les coûts d’infrastructure, de hardware mais aussi sur les coûts récurrents de maintenance et de licence doit par ailleurs être abordé avec une grande prudence afin de contourner tous les freins liés à la sécurité, la confidentialité, le manque de maturité, l’opacité des contrats et les coûts.

Cloud Computing et l’OPEN DATA

Cloud Computing, ce grand défi de l’informatique des nuages est intéressant à plus d’un titre pour les privés (les entreprises/structures privées) mais aussi pour les administrations et collectivités publiques. Aujourd’hui les administrations et collectivités publiques sont tournées vers le concept émergeant d’ OPEN DATA.

L’OPEN DATA est un processus qui consiste à ouvrir l’information aux usagers et clients du service public. La mise en place effective de l’ « Administration 2.0 » ou « Administration digitale » dans le cadre d’une ouverture des données publiques aux citoyens et personnalités morales de droit privé passera nécessairement par l’ OPEN DATA.

Dans cette perspective mondiale lancée dans les pays du Nord et qui vise à renforcer la transparence publique et à rendre effectif l’accès à l’information, le Cloud computing jouera sans doute un rôle majeur. Ce grand chantier de l’Open Data qui interpelle nos états et nos collectivités, gagnerait à intégrer très tôt les modèles de PPP (partenariat public/Public).

Fermes de données publiques, plateformes de téléchargements, applications, licences sont entre autres des questions que le partenariat public/Public aura à prendre en charge pour mieux réussir ce tournant de la gouvernance digitale.

En attendant l’arrivée effective de cette technologie sur le marché africain le Cloud Couputing incarne déjà une nouvelle voie en temps de modèle de virtualisation avec des offres informatiques externalisées et une réorganisation des entreprises autour de leurs directions métiers.

Aboubacar Sadikh NDIAYE
Digital Manager /Social Media Strategist
Chroniqueur Web

Source : Itmag

Avez-vous aimé ce texte? Vous aimerez sans doute bien d'autres. Rejoignez notre canal Telegram et notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer de nos infos stratégiques et de nos exclusivités. Aussi, merci de nous laisser un petit commentaire au bas de cet article. Bonne navigation !
spot_img

LAISSER UNE RÉPONSE

SVP, entrez votre commentaire!
Veuillez saisir votre nom ici

A la Une cette semaine

GETEC 2025 : L’engagement d’Orange Digital Center, une poubelle “intelligente” exposée pour la gestion des ordures ménagères

GETEC 2025 : L'engagement d'Orange Digital Center, une poubelle "smart" exposée pour la gestion des ordures ménagères

Cameroun : l’appel à l’engagement patriotique en ligne de Minette Libom Li Likeng

- L'École nationale supérieure des Postes, des Télécommunications...

Les cinq pandémies sociales du numérique au Cameroun, selon le Pr Armand LEKA ESSOMBA [Vidéo]

- L’amphithéâtre de l'école nationale des postes et...

Cameroun – Célébration du 8 juin à l’ART : la régulation au cœur d’une tradition interne défendue par le personnel

- L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) fait...

Wave débarque au Cameroun : Orange Money et MTN MoMo déjà sous pression, le consommateur se frotte les mains !

- L’arrivée de Wave au Cameroun, via son partenariat...

Régulation

Minette Libom Li Likeng et Michel Boukar rebattent les cartes de la coopération numérique Cameroun-Tchad

Minette Libom Li Likeng et Michel Boukar rebattent les cartes de la coopération numérique Cameroun-Tchad

Coopération : CAMTEL coupe internet au Tchad en raison des impayés, le ministre Boukar négocie à Yaoundé

Coopération : CAMTEL coupe internet au Tchad en raison des impayés, le ministre Boukar négocie à Yaoundé

Nigéria : Meta conteste l’amende de 220 millions de dollars pour violations des données, la FCCPC ne démord pas

Nigéria : Meta conteste l'amende de 220 millions de dollars pour violations des données, la FCCPC ne démord pas

Congo : L’ARPCE et l’ANSSI veulent renforcer le cyberespace national

Congo : L’ARPCE et l’ANSSI veulent renforcer le cyberespace national

PUB

spot_img
spot_img

Articles similaires

Catégories populaires

spot_imgspot_img