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Djibouti : Les mesures de Smart Africa pour consolider la collaboration numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le DG de Smart Africa a effectué une visite de travail à Djibouti. Lacina Koné, accompagné du Dr. Thelma Quaye, directrice des infrastructures numériques et du renforcement des capacités auprès du secrétariat Smart Africa, a été reçu en audience par le ministre de la Communication, des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, ce 12 février 2024. Les échanges ont porté sur les mesures à prendre par les deux parties pour renforcer la collaboration dans le domaine des infrastructures numériques.

Plusieurs points ont été visités, dont les infrastructures des câbles sous-marins de Djibouti, les défis de la connectivité dans la région, ainsi que la vision et les objectifs du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à Djibouti. Il faut préciser que cette visite des grandes figures de l’ Alliance Smart Africa était précédée d’un fait historique.

Le 11 février 2024, Smart Africa lançait officiellement Smart Africa Digital Academy – Sada-Djibouti. Une plateforme qui vise à combler le déficit critique de compétences numériques dans le pays afin de soutenir l’écosystème numérique de Djibouti dans cette économie numérique en évolution rapide.

« Cette approche collaborative, en collaboration avec le ministère de l’économie numérique et de l’innovation et le régulateur de Djibouti, illustre notre engagement à obtenir des résultats tangibles par le biais du partenariat et de la coopération », a mentionné le DG de Smart Africa, Lacina Koné.

La délégation de Smart Africa va  ensuite converger vers la station d’atterrissage des câbles sous-marins. Elle y sera accueillie par le Directeur général de Djibouti Telecom, Mohamed Assoweh Bouh.

« J’ai eu une visite approfondie à Djibouti Telecom avec l’honorable Radwan Abdillahi Bahdon, ministre des Communications, des Postes et des Télécommunications, aux côtés de M. Mohamed Assoweh, le PDG de Djibouti Telecom. L’emplacement stratégique de Djibouti le positionne comme une passerelle internet clé pour la région, menant des initiatives comme le Plan panafricain sur les Centres de données de la Smart Africa Alliance », a reconnu Lacina Koné, DG de Smart Africa.

Le passage de Smart Africa à Djibouti est aussi marqué par la participation de son DG Lacina Koné à un exposé sur les nouveaux pôles d’expansion commerciale de l’opérateur national. Le DG de Smart Africa, Lacina Koné, a souligné que les avancées des infrastructures numériques de Djibouti  font de lui un hub régional des télécommunications en termes de connectivité internationale et régionale.

Par Jean Materne Zambo

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1 COMMENTAIRE

  1. Avec tout merci de laisser aux internautes d’avoir des opinions sur vos textes et autres discours de vos responsables. Je vous fais remarquer qu’on peut s’opposer à votre opinion et votre politique. Pourquoi commencer par l’approbation qu’un.e internaute aurait sur vos publications.
    La smartisation, une perte de l’énergie et du temps ou un progrès pour les sociétés africaines. C’est la question importante à se poser.
    La smartisation est un phénomène technologique étranger aux sociétés du Sud. C’est encore une importation ou un mouvement à suivre pour doter du titre de moderne comme la démocratie ou l’adoption des lois insensées détruisant les libertés et les droits fondamentaux dans une hypothétique lutte contre le terrorisme; lequel est manipulé par les grandes puissances de ce monde.
    Ce n’est pas la smartisation qui sortira les sociétés africaines des pièges du capitalisme destructeur de leurs valeurs.
    Les besoins basiques pour les citoyens.es ne sont pas satisfaits; on est loin d’une sécurité alimentaire, des systèmes d’éducation efficaces, de la sécurité des populations, de systèmes de santé qui soignent.
    La smartisation forcée des sociétés africaines répond à des intérêts extérieurs comme toujours. En consacrant un budget et un personnel formé, on détourne des ressources nécessaires pour répondre aux nécessités basiques de l’être humain.
    Quand on visite un pays, on est borne, on ne voit qu’un oeil, on voit ce que les autorités du pays veulent vous montrer. Monsieur Jean Materne Zambo, savez-vous les problèmes que rencontrent les citoyens.es de ce petit pays de la Corne de l’Afrique où atterrissent des câbles sous-marins ? Ces câbles répondent aux intérêts de puissances extérieures et leurs multinationales. A quoi servent-elles pour les sociétés djiboutiennes dans leurs activités commerciales et l’administration publique djiboutienne, qui est loin de satisfaire ses missions dans la construction d’un pays jeunes. Savez-vous combien coûte la connexion internet aux habitants.es de ce pays? Savez-vous si l’électricité est accessible au grand public? Si c’est un service couteux et efficace, qui favorise les investissements directs étrangers.
    La smartisation de la société, c’est encore l’histoire des constitutions papier cul pour les dirigeants, en déphasage avec la réalité que vit la grande majorité. On est arrivé à une exagération dans certains pays africains comme la République de Djibouti en création des ministère de l’innovation technologique et du numérique. Quelles sont les innovations et techniques, produites dans ce pays?
    Ce qu’on présente comme un progrès n’est qu’une publicité, qui détourne les véritables préoccupations économiques, sociales et techniques.

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