Au Cameroun le secteur des TIC contribuerait à hauteur de 1,2% dans la production des richesses, croit l’Institut MGI Mac Kinsley, dans son récent classement intitulé : « Les lions passent au numérique : le potentiel de transformation d’internet en Afrique ».
L’institut a établi son étude sur plusieurs aspects : la pénétration du téléphone mobile, l’intégration de la fibre optique, et la capacité pour un pays de tirer profit des nouvelles technologies.
Après étude de ces secteurs, l’Institut MGI Mac Kinsley révèle que pour développer le Cameroun, il ne faut pas de filaire comme en Europe ou dans la majorité des pays développés, mais deux options majeures: « les ondes, avec le Wifi ou le cellulaire. Notamment la technologie mobile, ou la fibre avec le passage des backbones, ces câbles sous-marin qui permettent de relier des villes côtières à Internet ».
Même si le classement de l’Institut MGI Mac Kinsley se félicite de l’apport des nouvelles technologies dans l’économie du Cameroun, il déplore le retard dans l’arrimage des administrations publiques. « Les administrations ne disposent pas toujours des systèmes d’informations leurs permettant de partager les données, cela produit un effet d’isolement entre les administrations et les régions, vecteur de ralentissement administratif. L’administration Africaine étant souvent un indice en défaveur du développement économique c’est un point faible de plus », conclut le rapport.
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