« Une information erronée véhiculée, inconsciemment ou à dessein dans les réseaux sociaux, peut faire vaciller toute une vie, tout un pays ! »

[Digital Business Africa] – Le ministre de la Communication du Cameroun, René Emmanuel Sadi, et son collègue des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, ont animé une conférence de presse ce 13 juillet 2020 au Ministère de la Communication à Yaoundé. Thème à l’ordre du jour : « Dérives médiatiques, la désinformation, le discrédit de l’action gouvernementale et des hautes personnalités dans les réseaux sociaux ». Ici, la déclaration liminaire de la ministre Minette Libom Li Likeng.

  • Monsieur le Ministre de la Communication
  • Mesdames et Messieurs les journalistes

        Permettez-moi de remercier au préalable le Ministre de la Communication de m’avoir associé à cette conférence de presse consacrée à un sujet d’importance capitale, à savoir les dérives médiatiques, la désinformation et le discrédit de l’action gouvernementale et des hautes personnalités nationales et étrangères dans les réseaux sociaux.

En d’autres termes, nous dirons que cette rencontre avec la presse est consacrée aux actes de cybercriminalité et de cyber délinquance, terminologie employée pour désigner l’ensemble des infractions pénales commises via les réseaux informatiques, notamment sur le réseau internet, portant atteinte aux biens et aux personnes.

        S’agissant spécifiquement du sujet qui nous concerne, à savoir, les atteintes aux personnes dans les réseaux sociaux au Cameroun, il convient tout d’abord nous attarder sur le concept de « réseau social », d’en relever les avantages et inconvénients, les dérives constatées au Cameroun, avant de présenter les mesures réglementaires encadrant leur utilisation. Nous terminerons par l’action du Gouvernement pour lutter contre les dérives cybercriminelles à travers les réseaux sociaux au Cameroun.

  1. RÉSEAUX SOCIAUX, AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

De manière simplifiée, un réseau social est un ensemble d’individus ou d’organisations reliés par un groupe d’applications en ligne, fondées sur la philosophie et la technologie du net, et permettant la création, le partage et la discussion du contenu généré et diffusé par les utilisateurs.

Le réseau social trouve ses origines dans les forums, groupes de discussion et salons de chat, introduits dès les premières heures d’Internet. Plusieurs types de réseaux sociaux sont utilisés à travers le monde, dont les plus connus au Cameroun sont WhatsApp, Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, YouTube.

Créés pour un but noble, qui est celui de véhiculer et de partager l’information en temps plus ou moins réel, ces réseaux apportent également de nombreuses dérives dans notre société.

Les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la vie quotidienne. En effet, à l’ère de l’économie numérique, le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion et la circulation de l’information et des images dans l’espace public est devenu capital.

C’est un moyen gratuit et facile de communication avec les amis, la famille, partout dans le monde de manière instantanée. On peut y partager, pensées, messages, photos, et autres vidéos, à l’aide d’un simple clic.

C’est également aujourd’hui un outil utile pour le travail quotidien dans les Administrations, organisations et entreprises car, il permet un contact direct avec les employés et les clients. Ils sont en outre des moyens efficaces de publicité.

        Outils de veille de publication ou de promotion, les réseaux sociaux s’imposent de plus en plus dans le quotidien des hommes de média, permettant de mesurer l’efficacité d’un article et de déceler les tendances ou produire de nouveaux contenus.

        Pour les jeunes d’aujourd’hui, utiliser les réseaux sociaux représente l’une des activités les plus courantes tant pour leurs apprentissages que pour des besoins de loisir.

Chaque évolution est porteuse d’opportunités mais aussi de risques, que ce soit pour les individus les organisations publiques et privées ou l’Etat et la société. Tous les acteurs de l’internet peuvent agir de manière bienfaisante et/ou malveillante, loyale et/ou déloyale.

Ainsi, bien que plusieurs avantages découlent des réseaux sociaux, les inconvénients et les dangers qui en résultent sont aussi nombreux que variés. Dans les réseaux sociaux, presque tout est virtuel (les amis, les interactions, l’argent, …). Une seule chose est sûre, les dangers sont bien réels. Nous citerons entre autres :

  • Addiction : les utilisateurs passent plusieurs minutes, voir plusieurs heures sur les réseaux sociaux, entrainant des répercutions sur les autres activités de la vie humaine ;
  • Exposition de la vie privée : les utilisateurs ont tendance à exposer leur vie sur les réseaux sociaux. A titre d’exemple, leurs profils sont représentés par des photos de toutes sortes qui sont ainsi exposées sur la place publique ;
  • Perte de la propriété des données échangées : tout ce que l’on publie sur le mur ou la page web de son réseau social (photos, vidéos, écrits, etc.), ne vous appartient vraiment plus après le clic. Ce qui n’est pas sans conséquences sur votre vie future. Chaque utilisateur gagnerait donc à faire attention à ce qui est mis sur ces réseaux sociaux. (En effet, il est possible qu’un employeur puisse faire des recherches approfondies sur un employé, et tomber sur des vieilles photos compromettantes datant de plusieurs années).
  • Usage du faux : il est possible de créer de faux profils afin d’usurper la personnalité d’autrui ou pour toute autre raison. Avec les réseaux sociaux, c’est facile de tricher lorsqu’on se crée un compte. On peut inventer toutes les informations et se créer une fausse identité. Cette fausse identité met la personne sous anonymat, ce qui peut engendrer plusieurs problèmes. (Il importe alors d’être très vigilant car dans ce cas, on ne peut facilement savoir qui est l’interlocuteur derrière l’écran d’ordinateur).
  • Vol d’identité : l’un des dangers des réseaux sociaux est de ne pas protéger correctement la confidentialité de votre profil, car le vol d’identité est très courant. Alors, il faut limiter l’accès de votre profil qu’aux amis sinon les cybercriminels auront accès à toutes les informations du profil de l’utilisateur telles que noms, prénoms, adresse et numéro de téléphone, ainsi que les centres d’intérêts, etc. ;
  • Harcèlement et Cyberintimidation : Les informations recueillies à travers les réseaux sociaux favorisent ces délits qui font beaucoup de victimes ;
  • Désinformation : les réseaux sociaux sont souvent utilisés pour véhiculer des informations erronées engendrant souvent des conséquences néfastes sur les individus ou les institutions.

Quoiqu’il en soit, la mauvaise utilisation de ces réseaux sociaux malheureusement, parce qu’elle porte atteinte aux biens et aux personnes, constitue une menace grave pour les individus, les entreprises et les Etats.

Et le Cameroun n’est pas épargné par cette vague déferlante que constituent les réseaux sociaux. Autant les réseaux sociaux contribuent à l’essor de l’économe numérique si chère au Président de la République et au développement économique social et culturel, autant leur utilisation malveillante, aux fins de désinformation et de distorsion de la réalité, est de nature à créer la psychose au sein de l’opinion publique et à rompre l’équilibre social.

Elle met en péril la sécurité nationale, l’économie, la cohésion sociale, la démocratie, la santé, la culture et nos différents modes de vie.

  1. DERIVES MEDIATIQUES ET DESINFORMATION SUR LES RESEAUX SOCIAUX AU CAMEROUN  

Au regard de l’actualité qui a cours au Cameroun, les réseaux sociaux sont devenus de véritables outils de désinformation, d’intimidation, d’appel à la haine, aux meurtres, à la violence. Cette désinformation émane généralement des individus, dont le but est de nuire justement à la réputation des individus ou des institutions de la République.

Le cycle politique ouvert depuis les élections présidentielles, a particulièrement été significatif s’agissant du recours à l’usage des réseaux sociaux par les citoyens.

La période s’avère aussi propice à toutes sortes de manipulations, notamment la diffusion d’éléments à la véracité incertaine et contestable.

À l’observation, on assiste à l’amplification d’un discours de haine et d’exclusion, parfois selon un vocabulaire appelant à la division des Camerounais, sur des bases communautaires, ethniques ou tribales.

Dans le même temps, l’on note la montée en puissance de l’intolérance et des extrémismes de tout bord.

A titre d’illustration, de fausses informations relatives à la crise sécuritaire dans certaines région du pays sont régulièrement diffusées jetant ainsi du discrédit sur le Cameroun en général et sur son armée en particulier.

Des annonces sont faites concernant également le décès de hautes personnalités de la République.

Les comptes Facebook de hautes personnalités et ceux des institutions sont fréquemment piratés, ainsi que les sites web de certaines administrations. De faux comptes de personnalités sont également créés.

La désinformation est aussi faite sur la gestion de la pandémie COVID-19 au Cameroun.

En un mot, nous en sommes aujourd’hui au règne des « fake news » et des « deep fake ».

L’usage des réseaux sociaux a été dangereusement dévoyé, au point que ce qui apparaissait au premier abord, comme une formidable opportunité pour la démocratie numérique, s’est mué en menace sur notre vivre-ensemble.

  1. LE CADRAGE CAMEROUNAIS DE L’UTILISATION DES RESEAUX SOCIAUX.

Face à la recrudescence de ces dérives marquées  par le non respect de la déontologie, d’infractions juridiques et sur le plan technique, le Gouvernement, à travers le MINPOSTEL, a mis en place un ensemble de stratégies coordonnées permettant de prévenir, de suivre, de surveiller et de sanctionner les dérives criminelles dans l’utilisation des plateformes numériques.

        III.1. Sur le plan légal et réglementaire

Le Cameroun a adopté en 2010 la loi N°2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité. Cette loi régit le cadre de la sécurité des réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information, définit et réprime les infractions liées à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication d’une manière générale, et des réseaux sociaux en particulier. Elle vise entre autres à :

  • Instaurer la confiance dans les réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information ;
  • Protéger les droits fondamentaux des personnes physiques, notamment le droit à la dignité humaine, à l’honneur et au respect de la vie privée, ainsi que les intérêts légitimes des personnes morales.

En son article 78, elle stipule que :

  • (1) est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux ans (02) ans et d’une amende de 5 000 000 (cinq millions) à 10 000 000 (dix millions) FCFA ou de l’une des deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en apporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la véracité de ladite nouvelle ;
  • (2) les peines prévues à l’alinéa 1 ci-dessus sont doublées lorsque l’infraction est commise dans le but de porter atteinte à la paix publique.

Il faut dire que le code pénal du Cameroun pourrait également être appliqué pour régler certaines infractions commises lors de l’utilisation des réseaux sociaux, notamment en ce qui concerne…les articles 189 (copie de documents administratifs), 300 (violation de correspondance), 310 (secret professionnel).

Le code pénal prévoit des peines/sanctions dans ces cas, c’est-à-dire certains cas d’atteinte à la moralité publique ou d’atteinte à l’autorité de l’Etat. Celles-ci sont plus sévères pour les infractions commises par un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions.

René Emmanuel Sadi au sujet des réseaux sociaux : « Le gouvernement en appelle à la prise de conscience de tous et de chacun »

III.2. Sur le plan organisationnel.

Plusieurs structures interviennent dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité en général et les dérives observées sur les réseaux sociaux.

  • Le Ministère des Postes et Télécommunications, notamment chargé de l’élaboration et du suivi de la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité des réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information.
  • L’Agence Nationale des Technologie de l’information et de la Communication (ANTIC) qui, en plus d’être le régulateur de l’internet, a entre autres pour mission la régulation, le contrôle et le suivi des activités liés à la sécurité des réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information. Pour cela, il dispose en son sein d’un CIRT (Centre de prévention et de réponse aux incidents cybernétiques) qui surveille l’utilisation qui est faite du cyberespace national et mènent des investigations numériques en cas d’infractions cybernétiques constatées sur les réseaux sociaux.
  • Les investigations numériques sont également menées par les officiers de police judiciaires de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN), de la Délégation Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) et du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) lorsque ces derniers sont saisis par des victimes.
  • Le Ministère de la Justice (MINJUSTICE), chargé de dire la loi afin de réprimer les infractions commises à travers les réseaux sociaux ;  

IV-   L’ACTION DU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS CONTRE LES DÉRIVES CRIMINELLES DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX

Au regard de l’utilisation de plus en plus récurrente des réseaux sociaux pour la dépravation et la radicalisation, ainsi que des conséquences désastreuses qui en découlent, le Gouvernement a engagé un programme global, permettant de prévenir, de suivre, de surveiller et de sanctionner les dérives criminelles dans l’utilisation des plateformes numériques.

Ce que recherche le Gouvernement, c’est d’assurer l’intégrité des activités dans le cyberespace, en luttant notamment contre la cyber-délinquance, à travers une prise de conscience généralisée et l’action de tous les acteurs de la société.

Sur le plan stratégique, un  document de politique nationale de cybersécurité a été élaboré et les aspects relatifs aux réseaux sociaux y sont traités.

Sur le plan opérationnel, un programme de promotion de l’utilisation responsable des réseaux sociaux, est engagé depuis quelques années. Et dans ce cadre, de nombreuses actions ont déjà été menées. Il s’agit entre autres :

  • Des opérations de sensibilisation
  •       Sensibilisation par SMS à travers les opérateurs de téléphonie mobile.
  • Sensibilisation des jeunes à travers les camps TIC et autres rencontres.

Ces opérations de sensibilisation visent de manière concrète des actions ciblées, afin d’informer le public sur les sanctions pénales encourues, en cas d’émission ou de propagation des nouvelles fausses ou mensongères au moyen des réseaux sociaux.

Il convient également de relever que l’ANTIC mène de nombreuses campagnes de sensibilisation des internautes camerounais, et organise les ateliers de formation pour les acteurs clé. L‘ANTIC accompagne également des structures publiques et privés dans la certification de leurs comptes officiels.

  • Autre action, de la promotion d’une meilleure gouvernance numérique, à travers l’utilisation responsable des réseaux sociaux, par les hommes de média.

Il s’agit ici de leur fournir les outils nécessaires leur permettant de communiquer de manière raisonnée dans les réseaux sociaux. En effet, en raison de sa fonction dans le dispositif démocratique, la presse, exposée à ces dérives dans les réseaux sociaux, devrait être dotée  de moyens lui permettant de résister à ce dévoiement des réseaux sociaux.

C’est dans cette optique que nous avons organisé, au mois de novembre 2018, un séminaire de sensibilisation, de formation et d’information sur l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux, à l’intention des journalistes de la section Cameroun de l’Union de la Presse Francophone.

L’objectif ici était d’outiller une quarantaine d’hommes et de femmes de médias, sur les enjeux liés à l’utilisation des réseaux sociaux, et les contours de la communication sur les plateformes communautaires, de vulgariser la réglementation en matière de communication dans les réseaux sociaux et de présenter les best practices, pour faire face aux dérives et aux menaces, dans le but de mettre en place les bases d’une utilisation raisonnée des réseaux sociaux par la presse camerounaise. 

Dans le même ordre d’idées, nous avons participé au mois de mai 2019, comme panéliste, à la Conférence sur la Communication gouvernementale à l’ère des réseaux sociaux, organisée par les étudiants de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.

Cette conférence avait pour but de sensibiliser des étudiants en Communication, en vue d’une utilisation responsable des réseaux sociaux, dans la communication des institutions publiques.

Nous n’oublierons pas l’appui apporté par le MINPOSTEL aux premières Journées Citoyennes de la Presse organisées l’année dernière également par l’Association Média Médiations et Citoyenneté sur le thème : « quel journalisme pour quelle citoyenneté ? »

  • Sur un autre plan le MINPOSTEL apporte sa contribution aux autres administrations compétentes en matière d’équipements techniques.

C’est ainsi qu’à travers le fonds des activités de sécurité numérique, le MINPOSTEL a financé la mise en place de laboratoires d’investigations numériques à la DGSN et à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé.

  1. LES PERSPECTIVES.

En perspective, les actions déjà menées ci-dessus devront être renforcées, au regard de la recrudescence des actes cybercriminels et autres dérives, à travers les réseaux sociaux. Nous citerons entre autres :

  • La modification de la législation en vigueur, dans l’optique d’une répression dissuasive des faits perpétrés en ligne, et constitutifs d’incitations ou d’atteinte à l’ordre public, à la paix sociale ou aux valeurs fondamentales de la République. Cette modification, qui est déjà amorcée, vise également à accentuer le rôle et la responsabilité des opérateurs de communications électroniques, dans la surveillance et la lutte contre la criminalité cybernétique.
  • L’élaboration d’une charte de protection des mineurs en ligne dans le but de mieux protéger les mineurs victimes des infractions perpétrées à travers les réseaux sociaux ;
  • L’élaboration d’une réglementation en matière de protection des données à caractère personnel ;
  • L’introduction des modules de cybersécurité dans les programmes scolaires;
  • Le déclenchement de la procédure de ratification de la convention de Budapest sur la cybercriminalité qui permettra au Cameroun de renforcer sa coopération internationale en matière d’investigation numérique.

Au-delà de ce qui précède, je voudrais déjà vous annoncer le lancement dans les tous prochains jours, sur Très Hautes Prescriptions du Président de la République, d’une vaste campagne nationale de sensibilisation à la culture de la cybersécurité et à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Il s’agit ici de manière concrète, de mener sur toute l’étendue du territoire national, des actions de sensibilisation en direction de toutes les cibles, à savoir : Administrations, entreprises, société civile, élèves et étudiants, populations locales, afin que les camerounais adoptent des comportements citoyens et responsables, dans l’utilisation de ces outils modernes de communication que sont les réseaux sociaux.

Il est évident que, pour mener à bien cette campagne, nous aurons besoin de la collaboration des hommes de média que vous êtes.

  • CONCLUSION

Pour terminer, il est important de rappeler à l’attention des camerounais, les conséquences néfastes des dérives, constatées dans les réseaux sociaux. Les auteurs de ces dérives qui constituent des actes de cybercriminalité, sont passibles de sanctions pénales.

Les dérives et déviances constatées de nos jours sur les réseaux sociaux au Cameroun interpellent fortement le Gouvernement.

Tout en renforçant la sensibilisation, le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités face aux menaces cybercriminelles.

Sachons que les techniques et les outils digitaux permettent de recueillir un ensemble de preuves en vue de l’identification de l’auteur de toute communication électronique.

Retenons tous, qu’une information erronée véhiculée, inconsciemment ou à dessein dans les réseaux sociaux, peut faire vaciller toute une vie, tout un pays.

 Ce qui est mis en ligne reste en ligne, même supprimé.

Les réseaux sociaux constituent un instrument extraordinaire de communication. Mais ils doivent être utilisés de manière responsable et pour ce faire, chaque acteur doit jouer pleinement son rôle./.

Par Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun

Si vous avez aimé ce texte, vous aimerez bien bien d'autres. Rejoignez notre canal Telegram et notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer de nos infos stratégiques et de nos exclusivités. Aussi, merci de nous laisser votre commentaire au bas de cet article. Bonne navigation.

LAISSER UNE RÉPONSE

SVP, entrez votre commentaire!
Veuillez saisir votre nom ici

spot_img

Plus d'infos

Côte d’ Ivoire : 152 étudiants de l’ Esatic...

Côte d’ Ivoire : 152 étudiants de l’ Esatic reçoivent des certificats de Smart Africa en cybersécurité...

Cameroun : Camtel déterminée à devenir leader de la...

Cameroun : Camtel déterminée à devenir leader de la transformation numérique au Sud du Sahara d'ici 2030

Sénégal : Le ministre Alioune Sall poursuit sa revue...

Sénégal : Le ministre Alioune Sall poursuit sa revue des « troupes » auprès des structures en...