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Licence 3G : Paul Biya veut davantage de concurrence

Le nom du troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun, titulaire d’une licence 3G, est attendu depuis juin 2011.

A ce jour, le ministère des Postes et Télécommunications en est encore à sélectionner une short-list d’investisseurs potentiels. Dans un communiqué publié lundi dernier, 28 mai 2012, le ministre Jean-Pierre Biyiti bi Essam, lance un

appel international à manifestation d’intérêt pour la sélection de cette liste restreinte. C’est une surprise pour de nombreux observateurs avertis qui attendaient plutôt le dévoilement du nom du troisième opérateur.

 

En effet, c’est en juin 2011, au terme d’un conseil de cabinet, que le Premier ministre Philemon Yang demande que le choix du troisième opérateur de la téléphonie mobile soit effectué avant la fin de l’année 2011. Le travail de sélection d’une short-list à proposer au gouvernement est alors confié au cabinet Mass Telecom. La procédure de gré à gré est choisie par le Minpostel et validée par le Pm, seul habilité à autoriser ce type de procédure. Le marché est donc attribué à ce cabinet qui remet sa copie avant la fin de l’année 2011. Quatre opérateurs de téléphonie mobile avaient été proposés. Si le Minpostel et Mass Telecom restent muets sur les opérateurs proposés, certaines sources annoncent qu’il y figurait Viettel, Airtel et Monaco Telecom. L’on attend alors en vain le choix de l’Etat.

Option changée

Après la proposition de Mass Telecom, le président de la République n’a apparemment pas été content de la méthode de sélection. Si au Minpostel, on ne donne pas d’explications officielles sur ce revirement, des sources affirment que c’est Paul Biya lui-même qui a demandé de tout recommencer. Et surtout d’ouvrir à la concurrence. C’est en effet lui, qui, selon la nouvelle loi sur les communications électroniques signée en décembre 2010, doit octroyer la concession pour l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobile. « Le gouvernement change d’options, mais ne recule pas. L’option qu’on a choisie n’a pas été bonne, selon la hiérarchie, qui a demandé de procéder autrement. Au départ, la procédure était fermée et après avoir eu les premiers résultats, on s’est rendu compte qu’il fallait ouvrir à la concurrence. Le cabinet sélectionné n’avait pas fait de publicité autour de cette ouverture et les résultats n’ont pas été bons », indique notre interlocuteur, qui précise que la hiérarchie c’est bien le président de la République.

Dès lors, le troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun ne lancera ses activités qu’en 2013. D’après Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président du comité de pilotage du projet d’ouverture du segment de marché de la téléphonie mobile, l’ouverture des offres du récent appel à manifestation d’intérêt aura lieu le 20 juillet 2012.

Par la suite, un appel d’offres restreint sera lancé, apprend-on. C’est à l’issue de ce procédé que sera connu le troisième opérateur. Il faudrait encore attendre qu’il s’installe. Les postulants pour la 3G, pour l’instant, doivent justifier d’un montant de fonds propres minimal de deux cents millions de dollars américains au 31 décembre 2011. Ils ont jusqu’au 13 juillet 2012 pour déposer leur dossier auprès du Minpostel.

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