[DIGITAL Business Africa] – « Se mouvoir, aller, avancer, innover ». Voilà les sens qu’on peut donner à KIMBA, la plateforme lancée par le gouvernement et le patronat du Gabon. La cérémonie de lancement officielle de KIMBA a eu lieu le 28 novembre 2025 au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba.
L’objectif de la plateforme est de créer un pont entre les grandes entreprises et les startups gabonaises, afin qu’ensemble elles répondent aux défis de la digitalisation.
La plateforme facilitera la création de partenariats, la mise en relation directe, la valorisation des innovations locales et l’amélioration de la compétitivité nationale. Un outil de souveraineté numérique qui veut propulser le Gabon au rang des économies modernes et innovantes, indique le MENDI.
Ainsi les grandes entreprises pourront-elles exprimer leurs besoins en digitalisation. Pendant que les startups gabonaises auront un espace dédié pour proposer leurs solutions et technologies.
Grâce à une interconnexion intelligente entre ces deux espaces, la plateforme permettra :
– la mise en relation directe des besoins et des solutions ;
– la création de partenariats concrets ;
– la valorisation des innovations locales ;
– l’amélioration de la compétitivité des entreprises ;
– le renforcement de l’écosystème numérique national.
La vision du chef de l’État, chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema est claire : ” faire du numérique un moteur de compétitivité, d’efficacité et de souveraineté. » a déclaré le ministre de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation.
Toutefois, KIMBA pourrait faire face à un certain nombre de défis. Pour l’abonné Fortunin Nze Ondo cette initiative pourrait plutôt tirer les grandes entreprises vers le bas.
“Les startups sont des entreprises embrionnaires.ils peinent à trouver des fonds pour rentabiliser leur projets.les connecter aux grandes entreprises ramène automatiquement les grandes entreprises vers le bas.c’est logique.il faut demander d’abord aux startup d’avoir le niveau qu’il faut au lieu de s’aggriper comme un bébé sur des grands.”
D’autres sources estiment que la plateforme serait confrontée à des défis, notamment celui de la fiabilité technique, de l’adaptation constante aux besoins du marché du numérique, ainsi que de la capacité des start-up à répondre, notamment en termes de qualité technique, de délais de réalisation et de capacité financière. Une bonne coordination entre acteurs publics et privés sera aussi nécessaire pour assurer le suivi régulier des projets, suggère une source.
Par Jean Jean Materne Zambo, source : MENDI








