[DIGITAL Business Africa] – Le groupe Orange rassure ses consommateurs. L’opérateur ne nie pas la cyberattaque sur l’un de ses systèmes d’information ayant conduit à la fuite de 4 gigaoctets de données sur le Darkweb. C’est le groupe Warlock qui a rendu publique l’information cette fin de semaine du 18 août 2025. Une information que n’infirme pas le groupe Orange. Puisque l’opérateur dit avoir saisi les autorités compétentes, dont la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).
L’opérateur rassure ses consommateurs. “L’auteur de la menace n’avait qu’un accès limité à nos systèmes et n’a pu exfiltrer que des données obsolètes ou peu sensibles”. L’entreprise des télécommunications ajoute que les pirates cherchaient probablement à exiger une rançon, mais n’ont eu qu’un accès limité à ses systèmes. Cette attaque est la quatrième contre l’opérateur en 2025. La branche belge d’Orange a aussi subi un piratage qui a compromis les données personnelles de 850 000 clients. Orange Belgium a détecté fin juillet 2025 une cyberattaque sur l’un de ses systèmes informatiques.
L’attaque a permis l’accès non autorisé à certaines données de 850 000 de ses comptes clients. L’opérateur avait indiqué qu’aucune donnée critique n’a été compromise (aucun mot de passe, adresse e-mail, ni coordonnées bancaires ou financières ne sont concernés), Cependant, selon l’opérateur, le pirate a accédé à l’un de ses systèmes informatiques qui contient les données suivantes : nom, prénom, numéro de téléphone, numéro de carte SIM, code PUK, plan tarifaire. En France, il n’y a pas qu’Orange qui soit la cible des cyberattaques.
Free et SFR ou encore Bouygues Telecom, qui a été victime d’une attaque informatique le mercredi 6 août 2025. Cette attaque de Bouygues Telecom a couté 6,4 millions de données. Soit environ un quart de son parc d’abonnés (23,7 millions au 30 juin, fixe et mobile confondus). Plus que les 3,6 millions de clients concernés par l’attaque de SFR mais bien moins que les 19 millions de Free.
Les opérateurs de télécommunication français, dont Orange, ne sont pas les seules proies des cybercriminels. On se rappelle que le groupe de pirates chinois appelé Salt Typhoon a pénétré les réseaux des opérateurs américains Verizon et AT&T, ainsi que Lumen Technologies. Les pirates ont pu accéder aux journaux d’appel, aux messages texte échangés entre les responsables gouvernementaux et d’autres personnels de la sécurité nationale.
Par Jean Materne Zambo, source : lemonde.fr