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Cameroun : Armand Claude Abanda, représentant résidant de l’IAI Cameroun, à Garoua pour une visite d’évaluation de 1200 jeunes formés aux TIC

[DIGITAL Business Africa] – Armand Claude Abanda était à Garoua, ce 26 juillet 2021. Le représentant résidant de l’Institut africain de l’informatique (IAI) au Cameroun a effectué une visite d’évaluation de 1200 jeunes formés aux TIC, dans la région du Nord.« Cette formation leur permet de maîtriser les plateformes de télétravail, de faire du e-commerce et de lutter contre le coronavirus, et même les plateformes de télémédecine pour soigner ou se faire consulter à distance », a déclaré Armand Claude Abanda.

Le docteur Ousmaïla Mohammadou, maire de la ville de Garoua, a pu constater que les apprenants ont accordé une attention particulière aux enseignements à leur prodigués. « Nous sommes arrivés aux termes de cette formation parrainée par la première Dame, Madame Chantal Biya. Nous avons constaté un engouement des jeunes de la région du Nord », a-t-il reconnu.

La formation reçue par les apprenants est le résultat d’un accord qui lie l’Institut africain de l’Informatique à la Communauté urbaine de Garoua. Une convention qui rentre dans le cadre de l’opération Mijef 2035 ; programme du gouvernement qui entend former 1million de Camerounais (jeunes, enfants et adultes) aux Technologies de l’Information et de la Communication. Aux fins de les rendre plus autonomes dans la réalisation de leurs projets.  Il a été lancé le 13 mars 2015.

Le dernier bilan établi par le l’IAI en décembre 2020,  renseignait que 232 567 récipiendaires étaient enregistrés sur l’ensemble du territorial national. Armand Claude Abanda avait, à ce propos, exhorté, les populations rétives à « ne pas rater le train de la modernité digitale et comme le disait le chef de l’État S. E Paul Biya, «le monde digital qui s’annonce n’attendra pas les retardataires”. Il est grand temps, poursuivait-il, pour ceux qui traînaient encore le pas de se rapprocher de l’un des nos 21 Centres disséminés a travers le territoire national pour bénéficier de cette formation dont les coûts sont réduits à leur plus simples expressions ».

Et d’interpeler les autorités : « Je lancerais un cri pour que nous puissions être aidé dans l’accomplissement de cette lourde mais au combien exaltante mission d’éducation et formation des populations. Je ne manquerais pas aussi d’interpeller les différentes élites d’accompagner les populations de leurs localités respectives ». MIJEF 2035, convient-il de le rappeler, est le prolongement de l’«Opération 100 000 femmes-horizon 2012». Et ce sont 103 350 femmes qui avaient été formées entre 2002 et 2012.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

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