[DIGITAL Business Africa] – Tête haute, les bras le long du corps, le Burundi avance sur le chemin d’une économie numérique inclusive. Le ministère des Finances, du Budget et de l’Économie numérique organise ce vendredi 14 novembre 2025 un atelier d’échange sur l’économie numérique à Bujumbura.
L’atelier est placé sous le thème : « Construire ensemble l’Économie numérique du Burundi : gouvernance, infrastructures, innovation et entrepreneuriat pour une transformation inclusive, durable et tournée vers les marchés nationaux, régionaux et internationaux ».
L’objectif de l’atelier est de trouver les leviers nécessaires pour stimuler l’innovation, renforcer la gouvernance numérique, améliorer les infrastructures technologiques et promouvoir l’entrepreneuriat digital.
Selon les autorités, cette initiative traduit la volonté du Gouvernement burundais de faire du numérique un catalyseur du développement durable, en mettant l’accent sur l’inclusion, l’accès équitable aux technologies et l’ouverture aux marchés au-delà des frontières nationales.
Institutions publiques, superstructures gouvernementales, partenaires au développement, institutions académiques, organisations de la société civile ainsi que les médias prennent part aux travaux.
Pour résumer le pari d’une économie numérique inclusive, le Burundi a initié des projets d’envergure. D’abord le PAFEN (Projet d’Appui aux Fondations de l’Économie numérique). Lancé en 2024 et financé par la Banque mondiale, ce projet vise à améliorer l’accès à l’internet haut débit, la gestion des services publics et à stimuler les investissements dans les infrastructures numériques.
Ensuite, la Stratégie nationale de Gouvernance des Données (SNGD). Elle a été adoptée pour moderniser l’administration et renforcer le système d’information national. Cette stratégie a été développée en collaboration avec plus de 60 institutions.
Et enfin, le Projet de digitalisation du secteur financier. À cet effet, la Banque de la République du Burundi a lancé un projet pour moderniser les services financiers et améliorer l’inclusion financière.
Par Jean Materne Zambo, source : USAD Burundi






