[DIGITAL Business Africa] – La Conférence des Entités publiques en charge du Développement du Numérique d’Afrique centrale (CADNAC) s’est refermée. À noter l’absence du Cameroun lors de ces travaux qui annoncent le renforcement des politiques publiques du numérique en Afrique centrale. Le Congo-Brazzaville, le Gabon, la République centrafricaine (RCA), le Burundi, le Tchad et la RDC, pays hôte, sont les six pays ayant pris part aux travaux organisés du 25 au 26 novembre 2025.
Cette réunion avait pour principal objectif l’élaboration des textes fondateurs de la future organisation régionale dénommée Conférence des Entités publiques en charge du Développement du Numérique d’Afrique Centrale (CADNAC).
Au cours des travaux, les experts ont planché sur les statuts, le règlement intérieur et les mécanismes de gouvernance de la CADNAC. Cette future plateforme aura pour vocation de favoriser la coopération inter-États, de mutualiser les expertises, de renforcer les politiques publiques numériques et de contribuer à la souveraineté digitale régionale.
Une aubaine pour la sous-région Afrique centrale selon Zaki Sabit, directeur des Études et de la Planification à l’Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (ADETIC).
« La CADNAC représente une opportunité historique pour l’Afrique centrale de se positionner dans la dynamique numérique du continent. Il est urgent que nos pays parlent d’une seule voix et construisent ensemble des stratégies ambitieuses et réalistes pour le développement du digital ».
À l’issue des échanges, les délégations ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des réflexions menées et ont convenu de finaliser les textes lors d’une prochaine session, en vue du lancement officiel de la CADNAC.
Une fois mise sur pied, la plateforme servira de réponse collective aux défis numériques, à l’instar d’autres zones du continent déjà engagées dans cette voie.
Par Jean Materne Zambo, source : ADETIC







