(TIC Mag) – La société civile africaine sur la société de l’information (Scasi) annonce la tenue en décembre 2016 du tout premier sommet panafricain sur l’Economie numérique et la croissance durable en Afrique. D’après le Dr Cissé Kane (photo), président de la Scasi, qui fait l’annonce, l’idée de ce Sommet est née du constat selon lequel l’Afrique reste le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique : « Les taux de pénétration d’Internet restent désespérément bas (autour de 20% en moyenne). La construction d’infrastructures de qualité, l’accès au haut débit, les coûts liés aux TIC, la cyber-sécurité… restent des défis majeurs pour l’Afrique. L’économie numérique africaine très florissante (avec un potentiel de croissance de 75%) est très souvent aux mains de multinationales et d’actionnaires qui ne laissent pratiquement pas grand-chose à l’Afrique », explique Cissé Kane.
Pour espérer changer la donne, la SCASI espère rassembler à ce sommet les décideurs et les acteurs locaux des TIC pour plancher sur trois questions majeures : Comment financer le développement numérique durable de l’Afrique ? Comment faire passer l’Afrique du statut actuel de consommateur du numérique à celui d’acteur durable des TIC et du numérique ? Et quels sont les axes prioritaires qui amènent les ressources numériques générées par l’Afrique à être utilisées en tant que levier financier pour le développement de l’Afrique ?
A en croire le Dr Cissé Kane, « le sommet aboutira non seulement à des solutions concrètes de captage maximal de ces ressources qui seront le moteur du développement de l’Afrique, mais aussi à l’élaboration d’une vision et d’une stratégie africaine de l’économie numérique à l’ère des Objectifs de Développement Durable ».
10/05/2016. An 59 de la création de l’Etat du Cameroun (Armoiries, Devise, Drapeau, Hymne, Nationalité). D’octobre 1999 à Addis Ababa (Forum UNECA pour le développement de l’Afrique par les Tic) à Tunis 2005, le retard de l’Afrique en général, et du Cameroun en particulier relève de l’indécrottable tendance de ceux qui participent auxdits Forums de ne jamais s’intéresser à l’application effective des fermes recommandations qui les sanctionnent. Tenez! 11 ans après l’adoption de la Bible des Tic qu’est l’Agenda de Tunis, personne ne l’a ouverte au Cameroun. Et à chaque réunion convoquée sur les Tic, on reprend les mêmes réflexions, pourtant déjà bouclées par l’intelligentsia universelle il y a 11 ans! Faut-il en rire ou en pleurer? Les pays occidentaux ont promptement adopté ausortir de Tunis chacun sa cyberstratégie nationale, orientée à titre permanent par son Conseil national du numérique! La Rfa a dissout son Ministère des postes et télécommunications. Qu’attendez-vous des chasseurs exclusifs d’opposants, qui regardent le doigt en refusant bêtement de lever la tête pour regarder la lune? Je déclare ouverte la célébration du Soixantenaire de l’Etat du Cameroun, moi, le fou, qui arbure la chasuble et nous lit la Messe, le prêtre ayant refusé de monter à son autel.