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Fally Ipupa devient l’ambassadeur d’Airtel RD Congo

En Rd Congo, l’image du chanteur Fally Ipupa (photo) sera désormais associée à celle de la marque Airtel. Il est devenu l’ambassadeur national de cet opérateur de téléphonie mobile. Fally Ipupa Dicaprio et Airtel Rd Congo ont signé le contrat de partenariat le 24 mars 2015.

« Airtel, mon réseau. Congo, mon pays. Fally, mon Ambassadeur ». Ainsi va se matérialiser cette association d’images. Fally Ipupa va représenter Airtel partout, même dans l’arrière pays. Le chanteur ne sera pas seulement vu à Kinshasa ou dans les grandes villes, a dit le Dg d’Airtel Rd Congo, Alain Kahasha.

Le chanteur de renommée internationale, idole de la jeunesse congolaise, va surtout incarner les valeurs prépondérantes de la marque qui se veut une entreprise respectueuse et rayonnante. « Fally Iupa, artiste musicien congolais, modèle de réussite », a dit le directeur marketing d’Airtel Rd Congo. A travers son ambassadeur, l’entreprise invite les millions de jeunes Congolais à s’inspirer de l’artiste, afin de rêver d’un lendemain meilleur.

« C’est un jour pas comme les autres pour ma carrière parce que nous venons d’officialiser notre familiarisation. L’heure a sonné pour « fallyliser » Airtel à notre manière », a déclaré Fally Ipupa.

RD Congo : les travailleurs de la SCPT expriment leurs attentes

En proie à des difficultés financières qui ont mis à mal sa survie pendant plusieurs années, la Société congolaise de postes et télécommunications (Scpt) vient d’être dotée d’un nouveau comité de gestion. Dirigé par Didier Musete, il devra coordonner la remise sur pied de cette société. Les travailleurs qui ont frôlé le bord du gouffre avec l’entreprise  en ont profit pour lui présenter leurs attentes.

Jean Makayanga, le vice-président du syndicat Solidarité, l’un des syndicats représentatifs de la Scpt, a proposé au comité de résoudre d’abord les arriérés de salaire des employés, estimés à plus de 80 mois. Pour Jean Makayanga, « quelques sociétés de télécommunications sont connectées à la fibre optique et paient régulièrement à l’ex-OCPT les frais qui avoisinent environ 5 millions de dollars américains le mois. Avec ces recettes mensuelles, on peut régulièrement payer les gens». Il y a également la sécurité sociale. Jean Makayanga a proposé à la nouvelle équipe dirigeant de la Scpt de mettre en place un système de couverture médicale et réhabiliter la rente de retraite.

Enfin, en ce qui concerne les finances, le syndicat a évoqué la construction de la station d’atterrage de la fibre optique à Moanda (Bas-Congo), pour permettre à la société d’avoir plus de capacités à louer aux opérateurs télécoms et à gagner plus d’argent.

L’assureur Area couvrira les pertes des smartphones Huawei au Cameroun

Depuis quelques mois, pour tout achat d’un smartphone de la marque Huawei, le client bénéficie d’une assurance gratuite de 3 mois, qui couvre la perte ou le vol du terminal. Durant cette période, grâce à un produit offert par la compagnie d’assurances Area avec laquelle l’équipementier chinois est en partenariat, l’utilisateur qui égare ou alors se fait voler son smartphone Huawei se voit offrir un autre appareil du même type qu’il utilise pendant un mois, le temps pour l’assureur de retrouver le téléphone grâce à une application qui y est installée à l’achat.

«Si au bout d’un mois le téléphone est retrouvé, on le remet au client qui restitue celui mis à sa disposition dans l’intervalle. Mais si le téléphone n’est pas retrouvé au bout d’un mois, le client a le choix entre garder le smartphone de secours mis à sa disposition et se faire rembourser 85% du prix d’achat de son smartphone égaré ou volé», explique un employé d’Area assurances.

Après les trois mois de garantie offerts par Huawei aux utilisateurs de ses appareils au Cameroun, ces derniers peuvent eux-mêmes souscrire la même police d’assurance chez Area pour une durée d’un an, au prix préférentiel de 7000 francs Cfa. «Ceux qui ne disposent pas de smartphone Huawei payent un peu plus cher pour la même assurance, soit environ 12 000 francs Cfa par an», précise une employée d’Area assurances.

En plus de la garantie pour perte ou vol des terminaux Huawei, les abonnés à ce produit d’Area Assurance peuvent, apprend-on, être repérés et secourus en cas de danger, en envoyant simplement un signal de détresse grâce à l’application installée sur le téléphone par l’assureur Area.

Tidjane Deme voit dans le Cameroun un champion potentiel de l’internet

De passage au Bénin dans le cadre du lancement de branche locale de l’espace de travail collaboratif, Jokkolabs, le directeur de Google pour l’Afrique francophone, s’est confié à l’Agence Ecofin, dans une interview qui sera publiée prochainement. Au cours de l’entretien, Tidjane Deme (photo) s’est exprimé sur les prérequis nécessaires pour qu’un pays africain revendique le qualificatif de «capitale numérique». Si le quadragénaire n’a pas manqué de lister les obstacles que rencontrent les gouvernements africains dans la course vers cet objectif, il a cependant tenu à souligner les potentialités d’un pays comme le Cameroun qui pourrait devenir une plaque tournante continentale en matière de numérique.

«Il y a un certain nombre de pays que je regarde aujourd’hui avec beaucoup d’envie. Prenez un pays comme le Cameroun dont le niveau de formation universitaire est élevé, le niveau d’alphabétisation est très élevé et il est bilingue. C’est un cocktail formidable pour réussir sur internet. Mais la connectivité est un énorme problème. Résolvez les problèmes de connectivité du Cameroun et vous avez un champion potentiel de l’internet a-t-il affirmé.

Cette déclaration intervient alors qu’il y a encore quelques jours, les utilisateurs de la Cameroon Telecommunications (Camtel) ont été dans l’impossibilité d’accéder à internet ou encore d’utiliser le «City phone», le téléphone sans fil de l’opérateur, sans que des explications ne leur aient été données.

François Bambou : “Parfois, j’ai bien envie de prier les annonceurs à faire couvrir leurs manifestations par Google”

Après 18 ans de service à La Nouvelle Expression, le désormais ex-rédacteur en chef délégué de La LNE, démissionne et se consacre à ses projets personnels parmi lesquels newsducamer.com dont il est le promoteur. Il explique ses choix et partage ses ambitions.

Qu’est-ce qui a motivé votre départ de la Nouvelle Expression?

La raison principale est simple : l’une des publications avec laquelle je collabore à l’étranger m’a proposé pour cette année un programme rédactionnel vraiment dense, qui ne pouvait plus me permettre de servir en même temps La Nouvelle Expression qui, vous le savez, est un quotidien, et qui exige une attention de tous les instants. J’ai donc dû partir début janvier 2015. J’ajoute que j’étais depuis 18 ans à la Nouvelle expression, soit près de deux décennies. C’est quand même un peu long et je crois avoir épuisé les possibilités d’ascension professionnelle dans cet environnement. J’avais donc comme un plafond de verre au-dessus de moi et il fallait le faire sauter. Je pense donc qu’il était à la fois impérieux et opportun de réorienter ma carrière.

Vous êtes à présent à la tête du projet NewsduCamer.com. Quelle ambition avez-vous avec ce portail en ligne sur l’actualité camerounaise ?

Nous nous sommes aperçus qu’il n’y avait pratiquement pas de rédaction web au Cameroun. La mayonnaise a pris grâce à l’équipe de jeunes journalistes très enthousiastes qui portent le projet, au soutien des grands plumes de la presse nationale qui signent les éditoriaux et analyses, mais surtout grâce à l’adhésion très croissante d’un lectorat varié, comme en témoignent les statistiques de fréquentation de www.newsducamer.com et la viralité sur les réseaux sociaux. En plus de notre newsletter quotidienne, nous allons bientôt renforcer notre fonction d’alerte et d’instantanéité grâce à de nouveaux instruments technologiques sur lesquelles nous allons communiquer incessamment.

Les annonceurs ont-ils suivis ?

Malheureusement, les annonceurs ne suivent pas au rythme souhaité. Ils sont prompts à nous inonder de communiqués de presse et de demandes de couverture pour leurs événements. Mais quand arrive l’heure de la publicité payante, ils nous expliquent que l’affichage leur paraît plus approprié ou alors qu’ils ont diffusé leurs publicités via les adsense de Google. J’ai bien envie, parfois, de les prier d’aller afficher leurs communiqués de presse sur les panneaux géants ou de faire couvrir leurs manifestations par Google.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant votre carrière à La Nouvelle Expression ?

Durant les premières années, l’ambiance au sein de l’équipe était extraordinaire : à la fois compétitive, émulatrice, fraternelle et franchement joyeuse. Et ce sont des choses qui marquent à vie. J’ai aussi observé chez le dirigeant la volonté de faire grandir le groupe. Ainsi, l’hebdo est devenu un quotidien. On a même lancé un satirique (le Mamy Wata) et le groupe s’est enrichi d’une radio et d’une télévision qui figurent désormais parmi les meilleures du pays. On ne peut qu’être fier de vivre ces mutations d’aussi près comme responsable de l’entreprise. Cela aussi m’a marqué car cette progression s‘est faite dans un environnement économique, politique et administratif extrêmement contraignant.

Comment et quand êtes-vous arrivé à La Nouvelle Expression ?

C’était aussi simple que mon départ. En 1997, Sévérin Tchounkeu voulait renforcer le pool économique de la rédaction, car Benjamin Fokou (aujourd’hui à Havas Media) se démenait quasiment tout seul pour tenir la rubrique. J’étais disponible, les choses se sont enchainées normalement et je crois qu’il n’a pas été mécontent de mes prestations.

Comment résumez-vous votre carrière au quotidien La Nouvelle Expression ?

Elle a été satisfaisante en ce qui me concerne: de reporter, j’ai régulièrement eu la confiance de mon employeur pour progresser. Au moment où je pars, je suis Rédacteur en chef délégué, une fonction que je cumulais avec celle de chef du service économie. C’est donc un parcours en entreprise qui me donne satisfaction, avec un dossier disciplinaire vierge.

Quelle a été votre plus belle expérience de journaliste à LNE ?

Dix huit ans c’est long et j’ai du mal à sélectionner un souvenir professionnel marquant plutôt qu’un autre. Surtout que dans le feu de l’action, lorsqu’on est concentré sur son devoir, il n’y pas forcément une expérience plus exaltante qu’une autre. Par deux fois, j’ai été primé comme meilleur journaliste économique de l’année au Cameroun, grâce à mes productions à La Nouvelle Expression. Et j’ai été nominé plusieurs autres fois. Ce qui m’incline à croire que le lecteur a apprécié. D’une manière générale, je dois avouer que je m’y suis habitué dès le début à travailler à un rythme soutenu, un acquis qui m’aide dans mes autres activités.

Votre plus mauvaise expérience en tant journaliste à la LNE ?

Même les mauvaises expériences nous donnent des leçons indispensables pour avancer dans la vie. Des leçons sur lesquelles il faut positiver. Ne pas ressasser les rancœurs et aller de l’avant, c’est mon approche. Et donc, croyez-moi, c’est le cœur léger que j’ai refermé la porte de mon bureau derrière moi. Ceux qui se sont échinés à me nuire ont dû en être les premiers surpris.

Au moment où vous vous séparez de la LNE, quelle est la nature de vos rapports avec le patron de la LNE, M. Sévérin Tchounkeu ?

Nos rapports restent bons. Je ne céderai pas à la facilité de ceux qui couvrent leur employeur de vilenies quand vient le moment de partir. Et d’ailleurs, personne n’est parfait : ni lui, ni moi, ni même vous d’ailleurs. J’ai travaillé 18 ans chez ce monsieur et c’est de là que j’ai bâti une bonne partie de ma vie d’adulte. Je ne vais ni mordre la main, ni cracher dans la soupe.

L’on constate que vous êtes impliqué dans de nombreux projets éditoriaux, notamment à l’international. Comment parvenez-vous à gérer tout cela ?

Comme je vous le signalais plus haut, j’ai toujours eu l’habitude de travailler à un rythme soutenu. S’il m’arrive de me plaindre, c’est plutôt lorsque je n’ai pas assez de commandes d’articles.

Au final, François Bambou écrit pour combien de publications (nationales et internationales) ?

Dès le début de ma carrière j’ai commencé collaborer avec des publications étrangères. Je ne saurais donc les dénombrer. Je peux néanmoins dire ceci : tant qu’il ne s’agit pas de piquer son poste à un confrère, j’ai pour principe de ne jamais refuser du travail. Ceci explique pourquoi ma signature peut figurer dans diverses publications étrangères. Sur le plan local, pour ne pas perdre pied dans la presse nationale, j’occupe depuis le 10 mars 2015 la direction de publication de l’hebdomadaire Défis Actuels.

Vous êtes président de l’association des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco). Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le traitement de l’information économique et financière dans la presse camerounaise ?

Il y a incontestablement des améliorations et, bien entendu, toujours des choses à améliorer, d’autant que nous sommes dans un contexte économique très dynamique ou de nouveaux concepts et de nouvelles problématiques apparaissent tous les jours. Souvenez-vous qu’il y a quinze ans, on ne parlait que d’ajustement structurel, puis vint l’initiative Ppte, plus tard les emprunts obligataires et désormais les eurobonds. Et là, je ne parle que des finances publiques. On pourrait multiplier des exemples similaires dans les secteurs des matières premières, de la technologie, du climat des affaires, du management, etc. Cette volatilité peut expliquer qu’il n’y ait pas toujours la maitrise nécessaire pour rendre compte de ces évolutions et les analyser avec la pertinence requise. C’est pour cela qu’au sein de l’association des journalistes de la Presse économique, nous concentrons l’essentiel de nos efforts à organiser des sessions de formations au bénéfice de nos membres. Je dois quand même dire que l’actualité des entreprises manque encore beaucoup dans nos médias.

 S’il y avait un conseil à donner aux jeunes journalistes, ce serait lequel ?

Je serais prétentieux de me positionner comme « vieux journaliste » et de surcroit donneur de leçons. Je me permettrais néanmoins de répéter ce que nous enseignent les ainés : ne jamais cesser d’apprendre. Je crois que c’est l’essentiel. Rappeler aux journalistes qu’ils ne sont pas eux- mêmes des savants, même s’ils doivent absolument avoir une culture générale au-dessus de la moyenne, tout en gardant à l’esprit qu’ils ne sont que des courroies de transmission entre ceux qui savent et ceux qui veulent savoir, c’est à dire entre les sources d’information et le public.

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum

Source : Agence Ecofin

La Guinée Equatoriale a lancé le chantier du câble sous-marin de fibre optique Ceiba-2

La Guinée équatoriale vient d’attribuer à l’équipementier télécom Huawei Marine Networks Co Ltd le contrat pour la construction du câble sous-marin de fibre optique Ceiba-2 dont l’objectif est d’améliorer l’accès des populations au très haut débit.

L’infrastructure devrait être prête au quatrième trimestre de 2015. Long de 290 km, le câble devrait fournir une capacité de 8 Tbps. Il reliera Malabo, la capitale politique de Guinée équatoriale à Bata, capitale économique du pays, avec un branchement à Kribi, sur la côte camerounaise.

Ce nouvel équipement accélérera le trafic sur le câble Ceiba-1 qui est le lien direct entre Malabo et Bata, et le câble sous-marin de fibre optique Africa Coast to Europe (ACE) sur lequel est branché le Cameroun avec la station d’atterrissement de Kribi.

D’après Olo Bahamonde, le ministre équato-guinéen des Transports, de la Poste et des Télécommunications, le Ceiba-2 n’est que le manifestation de la volonté du pays de bâtir « une robuste infrastructure de télécommunications », vitale pour le future de la Guinée Equatoriale.

L’expertise de Huawei dans ce chantier découle de sa longue expérience dans plusieurs chantiers similaires, à travers l’Afrique. Le Ceiba-2 devra essentiellement booster le développement économique et commercial du pays, a souligné Olo Bahamonde.

Une rupture du réseau de la Cameroon Télécommunications bloque l’accès à l’Internet et au Ctphone

Depuis cette matinée du 18 mars 2015, il est impossible pour les abonnés de la Cameroon Telecommunications (Camtel) disposant d’une clé Internet de l’opérateur public des télécoms dans le pays, de se connecter. De même, les appels téléphoniques sur le réseau Ctphone (qui utilise la technologie CDMA), le téléphone fixe itinérant de Camtel, sont bloqués. Pour l’instant, seuls les abonnés au fixe non itinérant et ceux disposant de la connexion internet par ADSL peuvent téléphoner ou accéder à la toile.

Jusqu’ici, l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, qui prépare le lancement de sa licence GSM, n’a donné aucune indication sur les raisons de ce blocage d’une partie de son réseau. Cependant, plusieurs techniciens de l’entreprise confirment qu’il «y a eu rupture du réseau». En clair, explicite un agent des services techniques de Camtel, «cela signifie qu’un équipement s’est déconnecté quelque part, ou alors simplement que la fibre optique s’est coupée. Les équipes travaillent dessus pour que tout rentre dans l’ordre».

Selon des témoignages reçus de sources internes à l’entreprise, depuis le début de la journée, les téléphones des commerciaux de l’entreprise ne cessent de crépiter, les clients cherchant à comprendre les motifs du désagrément qu’ils subissent depuis ce matin. Plusieurs clients se sont d’ailleurs déportés dans les agences de l’opérateur, pour avoir le cœur net, certains clients disposant de clés internet ayant cru à un épuisement de leur crédit internet.

La semaine dernière, quelques perturbations ont également été observées sur le réseau des opérateurs de téléphonie mobile. Des désagréments qui ont cependant très rapidement été mis sur le compte de la migration vers la 3G, que les deux autres opérateurs que sont MTN et Orange (Nexttel avait déjà déployé cette technologie depuis le lancement de ses activités le 18 septembre 2014) ont désormais l’autorisation de déployer, respectivement depuis le 11 et le 13 mars derniers.

Orange Cameroun triple son capital en augmentant la valeur nominale de l’action

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun a récemment procédé à une augmentation de son capital social, pour le faire passer de 15 milliards de francs Cfa à 46,8 milliards de francs Cfa, en hausse de 300%, a-t-on appris dans une annonce légale. Cette augmentation s’est faite, en partie, par voie d’incorporation de l’écart de la réévaluation légale et d’une partie du compte “réserves Libres”, indique l’entreprise.

Cependant, le principal levier sur lequel l’opérateur télécoms a actionné pour réaliser cette augmentation du capital, est le relèvement substantiel de la valeur de l’action de la société. En effet, apprend-on, cette valeur est passée de 10.000 francs Cfa à 31.200 francs Cfa, soit une réévaluation à la hausse de 300%, ce qui correspond à la proportion même de l’augmentation globale du capital.

Pour rappel, après une licence 2G exploitée pendant 15 ans, la filiale camerounaise du groupe français Orange est détentrice, depuis le 11 mars 2015, d’une licence 3G et 4G d’une période de validité de 15 ans. Pour cela, l’entreprise a dû débourser 75 milliards de francs Cfa en faveur du Trésor public camerounais.

Cameroun: la guerre des prix a débuté sur les services internet de la 3G

Quelques jours seulement après les renouvellements des licences assorties de la technologie 3G par les opérateurs du mobile MTN et Orange Cameroun, c’est du côté de Nexttel, le troisième opérateur, mais premier à avoir obtenu une licence 3G au Cameroun, que s’est déclenchée la bataille des prix. Dans un court message que cette filiale de l’entreprise vietnamienne Viettel envoie à ses clients depuis le 19 mars 2015, elle les informe que désormais, pour tout achat de crédit internet, elle offrira un bonus correspondant à 20% du volume d’internet acheté. Ce qui correspond à une baisse subtile des prix, en valeur relative.

Cette sortie de Nexttel survient après que les deux majors du marché du mobile que sont MTN et Orange aient révélés leurs offres internet 3G, ainsi que la grille tarifaire. Même si pour 10 000 FCfa, on peut avoir un volume internet de 2,5 giga chez MTN, contre 2 giga seulement chez Orange (qui offre en plus des bonus de communications en fonction du volume d’internet acheté) et Nexttel, les offres ne diffèrent pas beaucoup d’un opérateur à l’autre.

Mais la révolution sur le marché de l’internet, en cette année de la 3G, vient de Camtel, l’opérateur historique qui exploite la technologie CDMA, dont certains experts indiquent qu’elle n’est pas différente de la 3G. En effet, Camtel annonce une offre internet par ADSL, avec une ligne de téléphone fixe à 15 000 FCfa, contre 29 000 francs Cfa par le passé, soit une baisse de plus de 50%.

Mais, de manière globale, les observateurs du secteur des télécoms disent ne pas être surpris par les niveaux des prix d’accès à l’internet, actuellement pratiqué par les opérateurs du mobile, avec la généralisation récente de la 3G. Ces prix pas encore véritablement démocratiques, soutiennent les experts, prennent en compte les investissements colossaux que les opérateurs ont dû consentir, tant sur le plan des infrastructures que pour acquérir les nouvelles licences (75 milliards de FCfa pour chacun des opérateurs).

 S’appuyant sur cette logique, ces observateurs défendent l’idée selon laquelle il faudra encore attendre pendant un certain temps, pour voir les prix baisser. Car, au contraire de Nexttel, Orange et MTN Cameroon qui peuvent tirer les prix vers le bas doivent encore réaliser des investissements supplémentaires pour couvrir des zones plus larges. Ceci avant de lancer, comme ont récemment annoncé les maison-mères de ces deux opérateurs, des formules d’acquisition de terminaux 3G à bas prix, et éventuellement des offres internet beaucoup plus abordables.

Camtel recrute des techniciens en vue du lancement de sa licence GSM

L’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel, vient de lancer une série d’appels à candidatures pour des postes d’ingénieurs et de techniciens, dans le cadre de son projet Mobile Communications Network (MCN), destiné a lancé un réseau de «communications électroniques à couverture nationale ouvert au public, en vue de la fourniture des services fixes et mobiles». Les candidats doivent postuler en envoyant une photocopie de leurs cartes d’identités et du diplôme requis, uniquement à l’adresse [email protected].

Camtel, notée BBB par l’agence panafricaine Bloomfield Investment, malgré une situation financière peu reluisante, ne revendique pour l’heure qu’à peine 300 000 abonnés au téléphone fixe. L’opérateur public des télécoms au Cameroun envisage désormais de se lancer dans le mobile, grâce à la quatrième licence GSM du pays, qui lui a été délivrée le 26 septembre 2014 par l’Etat camerounais.

Pour rappel, le Cameroun compte actuellement trois opérateurs de téléphonie mobile tous détenteurs d’une licence 3G. Nexttel, le dernier arrivé sur le marché en septembre 2014 compte déjà au moins 400 000 abonnés, selon un décompte du ministère des Postes et Télécoms, contre 15 millions d’abonnés pour le duo MTN-Orange, qui dominent largement le marché de la téléphonie dans le pays, avec plus de 85% de parts du marché.

Le ministre de la Communication attribue le photomontage du président à des cyber-pirates

Le site web officiel de la présidence de la République du Cameroun (www.prc.cm) a été piraté. Voilà l’information donnée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, lors d’un point de presse ce 11 mars 2015.
Le ministre entendait ainsi lever le mystère sur ce photomontage publié le 9 mars sur le site officiel de la Présidence, puis retiré. Sur la photo truquée, on voit le président de la République s’incliner devant des cercueils couverts de drapeaux du Cameroun. Une image censée être prise lors de la cérémonie d’hommages aux militaires camerounais morts dans la région de l’Extrême-Nord et en République Centrafricaine. Sur la photo, on peut lire : « Le chef de l’Etat rend hommage aux soldats d’honneur ».
Bien que l’image ait été retirée peu après sa publication, celle-ci avait déjà été capturée et postée sur les réseaux sociaux. La polémique est vite née sur ces espaces d’échanges en ligne, car tout le monde sait que le président Paul Biya n’était pas présent à la cérémonie d’hommages au Quartier général de l’armée camerounaise à Yaoundé. Il est en séjour à l’étranger. Le chef de l’Etat était représenté par le ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o.
De nombreux internautes se sont indigné face à ce qu’ils appellent tantôt « imposture », « mensonge » ou encore « indécence ». Le photomontage du président de la République était même attribué à ses collaborateurs zélés, car ceux-ci sont gênés par l’attitude de Paul Biya qui ne manifeste pas une réelle compassion pour les soldats camerounais au front contre Boko Haram et les débordements de la crise centrafricaine.
Depuis le déclenchement de cette affaire, les services de la présidence de la République ont gardé le silence. Le ministre de la Communication a fini par monter au créneau pour apporter une explication à la mystérieuse photo. « Toute vérification faite, la fausse nouvelle attribuée au site officiel de la présidence de la République, résulte d’un grossier montage photographique qui est l’offre d’un pirate informatique entré par effraction sur ledit site et sans doute mu par la volonté de porter atteinte à l’honneur et à la dignité du chef de l’Etat, de nos forces de défense et de sécurité et de la nation camerounaise tout en entière. Cette ignoble manœuvre intervient au moment où le peuple camerounais dans son ensemble, a décidé de former une union sacrée autour du chef de l’Etat et des forces de défense et de sécurité dont il est le chef, pour sans doute créer la diversion et la distraction, tenter de saper le moral des troupes sur le front de guerre et de démobiliser la nation toute entière dans le formidable élan de solidarité qu’elle est en train de manifester », a expliqué Issa Tchiroma Bakary.

Aurélien Nkam : « Sur Africa-Shops.cm, l’on peut acheter en ligne ou via le téléphone » [Vidéo]

Armé d’une riche expérience à Logica Management Consulting (ex-Unilog), le Camerounais a officiellement lancé en février 2015 dans son pays une plateforme d’e-commerce où il propose à ses compatriotes la vente des produits non alimentaires. Dans cet entretien vidéo avec TIC Mag, il présente également le marché du e-Commerce au Cameroun ainsi que ses défis.

Qu’est ce qui a motivé la création de ce site Internet de vente en ligne ?

Notre objectif était de créer un site e-Commerce de qualité avec des articles à des prix compétitifs. Nous avons optimisé le cycle d’achat et de stockage des articles vendus sur notre site pour proposer le meilleur prix à notre clientèle. La présentation des produits sur le site a tenu compte des contraintes et avantages d’un site de vente en ligne.

Dans les détails, comment se passe le processus de vente ?

Les clients se connectent sur www.africa-shops.cm, consultent les produits proposés et référencés soit par rubriques, soit par boutiques et effectuent leurs choix dans le catalogue des centaines d’articles proposés. Ils ont la possibilité de passer leur commande par téléphone en appelant la hotline ou de l’effectuer sur le site. Lors de la prise de commande, le client choisit son mode de paiement et fournit son lieu de livraison. Pour les commandes effectuées sur le site, un opérateur rappelle les clients moins de 24h après la commande afin de convenir d’une date et heure de livraison.

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Le Cameroun veut publier sur mobile tous les textes régissant les télécoms et les TIC

Afin de rendre disponible et accessible en tout temps, l’ensemble des textes réglementaires régissant les secteurs des Télécoms et TIC au Cameroun, le ministère des Postes et Télécoms vient de lancer un appel d’offres, en vue du recrutement d’une start-up devant développer «l’application mobile des textes réglementaires des secteurs des Télécoms et TIC». Il s’agit notamment, apprend-on, des textes régissant lescommunications électroniques, la cybersécurité, la cybercriminalité et le commerce électronique.

Les start-up intéressées par cet appel d’offres doivent justifier d’ «au plus cinq d’existence, et de compétences avérées dans le domaine du développement des applications mobiles pour les plateformes Androïd, IOS, Blackberry, etc.», apprend-on. Les dossiers de soumission sont attendus au secrétariat général du ministère des Postes et Télécoms à Yaoundé, au plus tard le 23 mars 2015 à 15h30. «Avec plus d’un Africain sur deux équipé d’un téléphone mobile, le continent en général, et le Cameroun en particulier, est en train de vivre une mutation technologique sans précédent, (…) qui appelle les organisations en général, et les administrations publiques en particulier, à adopter une nouvelle stratégie de promotion de leur action : la stratégie de communication mobile», peut-on lire sur l’appel d’offres.

En effet, les smartphones et tablettes, qui sont les terminaux adaptés à l’utilisation des applications mobiles, sont de plus en plus usités en Afrique. Selon les estimations du groupe télécoms Orange, non seulement la vente de ces appareils a fortement augmenté en 2014, mais aussi ils ont représenté, à eux seuls, 35% des ventes des terminaux mobiles en Afrique l’année dernière. Aussi, le ministère camerounais des Postes et Télécoms soutient-il qu’en plus de vulgariser les textes régissant les Télécoms et TIC, l’application en gestation contribuera également à la promotion de l’utilisation de «ces terminaux intelligents (smartphones, tablettes, etc.) à l’heure de la migration vers les réseaux offrants les services 3G» dans le pays.

Un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques dans chaque pays de la CEEAC

Les ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) recommandent de créer dans chaque pays de la CEEAC avant la fin de l’année 2015 une équipe et un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques ; de mettre en place des départements de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans les universités et les académies spécialisées sous-régionales ; de mettre en place une stratégie nationale de sécurisation des infrastructures critiques ; d’élaborer et de mettre en œuvre une politique nationale de cybersécurité, de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans chaque pays ou encore de sensibiliser l’ensemble de la population avec un accent particulier sur les jeunes à une véritable culture de la cybersécurité.
Ce sont là quelques recommandations issues du Forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité qui s’est tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015. Les experts se sont réunis pour examiner les voies et moyens de mise en place d’une stratégie sous-régionale opérationnelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. La rencontre qui s’est achevée le 27 février par une réunion des ministres en charge des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication des Etats membres de la CEEAC a débouché sur la signature de la déclaration de Yaoundé.
Les ministres qui se sont appuyés sur les résolutions du forum ont également lancé un appel à l’endroit de la CEEAC afin d’aider les pays de la région à lutter contre les pratiques cybercriminelles. Ils demandent au sécrétaire général de la CEEAC de “faire adopter par les Etats dans les meilleurs délais possibles les directives sous-régionales sur les communications électroniques et les textes de lois associés en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, et d’en réaliser la transposition en collaboration avec l’UIT, la CEA et l’Union africaine », d’«accompagner les Etats membres dans la mise en place de leurs Centres  d’alertes et de réponse aux incidents cybernétiques (CIRT) nationaux et dans la constitution d’un CIRT sous-régional et de la task force associée » ou encore « d’élaborer un plan d’action stratégique opérationnel sous-régional en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, intégrant les recommandations issues du premier forum sous-régional tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015, avec l’appui de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et éventuellement d’autres partenaires régionaux ou internationaux ».

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La licence télécom d’Orange et de MTN Cameroon a expiré, les deux opérateurs sont hors-la-loi

Depuis le 17 janvier et le 15 février 2015, la licence d’exploitation des réseaux de télécommunications des opérateurs de téléphonie mobile Orange et MTN est respectivement arrivée à expiration. Techniquement, les deux sociétés n’ont plus le droit de proposer leur services et produits aux populations. Selon la loi du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, les deux opérateurs sont passibles d’une amende comprise entre 100 et 500 millions de Fcfa puisqu’ils fonctionnent dans l’illégalité.
Pour le moment, les deux opérateurs télécoms fonctionneraient sous « tolérance administrative », une sorte de permission légale souvent accordée aux opérateurs économiques Cameroun. Au regard des profonds désagréments socio-économiques que causeraient une suspension par l’Etat des services des deux opérateurs, cette solution semble être la meilleure pour éviter un quasi black-out télécom. Il ne faut pas oublier que les deux entreprises représentent près de 15 millions de consommateurs sur une population d’environ 23 millions de personnes.
Les négociations entre Orange, MTN et l’Etat pour le renouvellement de leur licence télécom, assortie de la 3G et la 4G, sont toujours en cours. Les discussions sont bloquées au niveau du prix. Les 75 milliards Fcfa demandés à chaque opérateur sont jugés trop élevés. Orange  propose 40 milliards Fcfa tandis que MTN a revu son offre de 35 milliards Fcfa à 65 milliards Fcfa.

Marcel Ambiana Belingue : “La fracture numérique sera désormais une fracture cyber sécuritaire”

Le discours intégral de Marcel Ambiana Belingue, chef du département Adhésion et Communication de l’Organisation du Commonwheath pour les télécommunications (CTO), le 24 février 2015 à l’ouverture du forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme. Forum organisé par le ministère camerounais des Postes et Télécommunications en partenariat avec l’UIT, la CTO et en collaboration avec Interpol, la CEMAC et la CEEAC.
Excellence, Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun
Excellence, Monsieur le Ministre des Télécommunications, de l’Information, des Technologies de la Communications et des Relations avec le Parlement de la République du Burundi
Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de la République du Gabon
Monsieur le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications
Madame la Représentante de l’Union Africaine des Télécommunications
Monsieur le Représentant d’Interpol
Monsieur le Représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications
Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication
Honorables Invités, chers Participants, Collègues et Amis,
Je ne saurais commencer sans vous transmettre les vœux d’amitié ainsi que les souhaits de succès pour ce Forum de la part du Secrétaire General de l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications, le Professeur Tim Unwin, que mes collègues et moi représentons ici et qui, du fait d’engagements antérieurs, ne peut malheureusement pas être parmi nous aujourd’hui.
Sur un plan plus personnel, en tant que fils de ce pays, c’est toujours un plaisir de revenir ajouter ma petite pierre aux efforts de développement qui sont surtout ceux de mes congénères pour beaucoup, mais aussi ceux d’amis de longue date dont certains ici présents dans cette salle.
Excellences,
La participation des pays de la sous-région à ce Forum ainsi hautement rehaussée par votre présence ne laisse aucun doute sur l’importance accordée par la sous-région aux questions sécuritaires, et notamment celles liées à la cyber criminalité et au cyber terrorisme. 
L’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications
Aux défis régaliens de la sécurité des biens et des personnes s’ajoute désormais celui de la cybersécurité. Il est donc de notre devoir de faire en sorte que ce forum, par le biais des résolutions qui y seront adoptées, rentre dans l’histoire de la sous-région comme une étape décisive dans la prévention et dans la répression des actes de cyber criminalité et de cyber terrorisme.
Avec votre permission, permettez que je dise un mot sur l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications et l’esprit de sa participation à ce Forum, afin d’apporter des clarifications à ceux qui s’interrogeraient sur la présence de notre Organisation ici. Nos travaux sont axés essentiellement sur l’accroissement des capacités, la recherche et le conseil dans les quatre domaines que sont : les politiques étatiques de développement des TIC ; la régulation des TIC ; les technologies de réseaux de télécommunications ; et la gestion d’opérateurs de réseaux de télécommunications.
Deux types d’adhésion à l’Organisation sont possibles : seuls peuvent devenir Etats Membres les pays au préalable membres du Commonwealth ; par contre les pays non-membres du Commonwealth, ou toute organisation étatique ou privée, peuvent être admis comme Membres du Secteur. Dans le cadre de ses programmes, l’Organisation est donc prête à accueillir en son sein tous les acteurs des TIC de la sous-région, y compris Etats et entreprises privées.
Consciente que les Etats membres du Commonwealth sont également rattachés à des communautés régionales et sous-régionales regroupant des pays non-membres du Commonwealth, la participation de l’Organisation à ce Forum tient à la fois de son engagement envers le Cameroun en tant qu’Etat Membre, mais aussi du respect de la réalité des liens de coopération et d’interdépendance qui existent entre le Cameroun et les pays de la sous-région avec lesquels nous espérons bientôt avoir des liens plus étroits dans le domaine spécifique du développement des TIC, et notamment mais non-exclusivement dans le domaine de la cybersécurité.
Sécurité
Monsieur le Président,
Ne nous faisons pas d’illusions : pour réaliser leur potentiel économique à l’ère de l’économie de l’information et, de plus en plus, à l’ère d’une économie dite « infonuagique » au sein de laquelle la sécurité de l’information occupe une place de choix, les économies de la sous-région vont devoir concurrencer celles du reste du monde. Dans cette évolution, la fracture numérique qui continue de grandir sera désormais et surtout une fracture cyber sécuritaire. Notre présence ici n’a donc de sens que si nous acceptons comme prémisse que la plus-value économique des pays de la sous-région dans une économie de l’information de plus en plus globalisée se ramènera fondamentalement à une seule chose : la sécurité que ces pays offrent ; sécurité des infrastructures publiques et privées de l’information ; sécurité de l’information proprement dite ; et sécurité des réseaux de transmission et d’accès à cette information. Un environnent économique vulnérable dans un seul de ces maillons est un environnement vulnérable dans sa totalité.
En cela, Monsieur le Président, la cyber criminalité dans ses multiples formes, mais aussi et surtout le cyber terrorisme, constituent de nouvelles menaces pour les infrastructures dites critiques et par là pour l’avancée économique des pays de la sous-région dont le regain infrastructurel des dix dernières années est désormais étroitement lié aussi à la sécurité des systèmes d’information et de communication qui les accompagnent. Assurer la cybersécurité des pays de la sous-région est donc un défi majeur auquel l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications continuera de prêter main-forte dans toute la mesure de ses moyens.
BOKO HARAM
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, des pays de la sous-région et notamment notre pays le Cameroun, pays hôte de ce Forum, traversent actuellement une période sécuritaire à la fois difficile et complexe du fait des attaques terroristes perpétrées par le groupe Boko Haram dans sa partie septentrionale. Au vu de ces circonstances sécuritaires particulièrement graves, je ne saurais achever ce bref mot d’ouverture sans exprimer mon soutien à tous les compatriotes victimes de cette campagne terroriste, et par là aussi féliciter les autorités Camerounaises et par-dessus tout les forces armées Camerounaises et celles des pays voisins pour le sens du devoir, la détermination,  et l’abnégation dont ils font preuve dans la gestion de cette crise majeure. Il va donc sans dire qu’en ce sens aussi, ce Forum vient fort à propos, au vu de l’usage probable des TIC dans cette crise à des fins néfastes, et notamment la possibilité d’actes de cyber espionnage.
Mes collègues et moi profitons de cette opportunité pour remercier l’Union Internationale des Télécommunications, ainsi que INTERPOL, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale pour leur collaboration dans cette initiative. Nos remerciements les plus chaleureux vont bien sûr aux autorités Camerounaises, et notamment Son Excellence Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications, Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications, et Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que leurs collaborateurs pour cette initiative fort louable, et pour l’hospitalité difficilement égalable dont ils ont fait preuve une fois de plus à notre endroit.
Je vous remercie.
 
NB: les intertitres sont de la rédaction.
 

La stratégie de la CEEAC contre la cybercriminalité en examen à Yaoundé

Les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé depuis hier, 24 février 2015, pour examiner les voies et moyens de mise en place d’une stratégie sous-régionale opérationnelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité.

C’est au total 13 pays qui travailleront durant trois jours pour parvenir aux objectifs de ce forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Parmi ces objectifs, on peut relever l’harmonisation des stratégies de lutte contre la cybercriminalité dans la zone CEMAC et CEEAC; l’harmonisation de la législation et de la réglementation dans les pays de la zone CEMAC et CEEAC en matière de cybersécurité et de cybercriminalité ou encore la mise en commun et l’harmonisation des moyens et des outils de lutte contre la cybercriminalité et de cyberdéfense.

Présentant la situation du Cameroun aux participants, le ministre camerounais en charge des Télécoms, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, a indiqué mardi que le Cameroun au cours des quinze dernières années a assisté au développement de la téléphonie mobile « qui comptait 5000 usagers seulement en 2000 et plus de 15 millions aujourd’hui. Les internautes camerounais sont évalués à 1, 5 millions présentement ». « Les TIC font au Cameroun une entrée remarquable et remarquée dans la gestion des affaires publiques et dans celle des entreprises privées. Elles jouent effectivement aujourd’hui au Cameroun le rôle du tigre dans le moteur de la croissance. C’est ainsi qu’elles sont de plus en plus sollicitées dans tous les domaines de la vie quotidienne qu’elles contribuent à dynamiser », explique-t-il.

Mais les technologies ont également servis à l’arnaque des usagers camerounais non avertis. « Comme toute médaille, les TIC ont malheureusement leurs revers que les Camerounais et les camerounaises commencent à découvrir dans leur vie privée quotidienne avec les arnaques au téléphone, dans des transactions électroniques…. Je vous épargnerai la litanie bien connue de tous ces désagréments, de tous ces forfaits et crimes subis », indique Biyiti bi Essam. Des problèmes de cybercriminalité qui sont commun aux pays de la sous-région.

Au cours de ce forum sous-régional de Yaoundé, il sera donc question pour les acteurs des pays de la zone CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale) y compris le Rwanda, le Burundi et le Nigeria, de mener une réflexion visant à promouvoir une vision commune de la cybersécurité et à renforcer les stratégies de lutte contre la cybercriminalité tout en renforçant les capacités des ressources humaines de leur pays respectif.

Les ministres de la sous-région se réuniront, eux, le 27 février pour adopter le plan d’action stratégique contre la cybercriminalité dans la sous-région.

Ce forum est organisé par le ministère des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun, en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Commonwealth Telecommunications Organization (CTO), l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et avec la collaboration d’INTERPOL, de la CEMAC et de la CEEAC.

Galaxy A7, A5, A3, TV SUHD, etc., les nouveaux produits de Samsung qui seront disponibles en Afrique en 2015

Les partenaires de Samsung et ses délégués à travers l’Afrique se sont réunis au Maxx Royal Belek Golf & Spa Hotel à Antalya en Turquie  ce vendredi 20 février 2015 pour le forum Samsung Africa qui se tient cette année en terres turques. Une occasion chaque année pour Samsung Electronics Africa de présenter à ses revendeurs et à ses délégués africains les nouveaux appareils électroniques et smartphones du constructeur qui seront introduits sur le marché africain au courant de l’année.

La gamme Galaxy

Parmi les nouveaux produits annoncés par Samsung cette année en Afrique, il y a les téléphones intelligents « milieu de gamme » de sa gamme Galaxy A. Ainsi, les smartphones Galaxy A7, A5 et A3 seront introduits en Afrique en 2015. Ces appareils sont, non seulement dotés, de caméra frontale de 5MP permettant de faire de meilleures photos selfie, mais aussi disposent des fonctionnalités originales comme un cadre GIF animé. Ils sont tous compatible à la technologie 4G LTE.

D’après les experts qui l’ont testé, le Galaxy A3 est équipé d’un Qualcomm Snapdragon 410 quadruple-cœur cadencé 1,2 GHz, 1,5 Go de RAM, de 16 Go d’espace disque. L’appareil de 4,5 pouces dispose d’un capteur de 8 mégapixels à l’arrière et 5 mégapixels à l’avant. Le Galaxy A5 est à peu près similaire au Galaxy A3. Il a une batterie de 2300 mAh, un écran de 5 pouces en technologie Super AMOLED et en définition HD 720p et un capteur de 13 mégapixels à l’arrière. Le Galaxy A7 est légèrement plus grand avec 5,5 pouces. Il est doté d’une mémoire vive de 2048 Mo avec une fréquence de processeur de 1,8 GHz. Le système intégré est un Android 4.4.4 et la capacité de la batterie est de 2600 mAh. Il dispose d’un capteur de 13 mégapixels à l’arrière et 5 mégapixels à l’avant.

Prix unique

Tous ces appareils sont déjà disponibles en Afrique. Au Gabon par exemple, Siraj Dhraïef, directeur technique de Gabcel, un partenaire de Samsung, explique qu’il dispose déjà des smartphones de la famille Galaxy. D’après lui, il faut généralement trois semaines entre la date de lancement d’un produit par la maison-mère et sa disponibilité au Gabon. Et parfois, les commandes effectuées ne sont pas satisfaites. « Nous pouvons commander 500 nouveaux smartphones après l’annonce officielle de lancement, mais nous n’en recevons que 300. Il arrive rarement que l’on nous envoie le nombre exact des nouveaux appareils que nous commandons », se plaint-il. Interrogé à ce sujet, Jaspreet Singh, le directeur de la division IT and Mobile du bureau Afrique de l’Ouest de Samsung Electronics, explique que « toutes les commandes des nouveaux produits ne peuvent pas être satisfaites au même moment. Car lorsque l’on lance un produit, des milliers de commandes nous parviennent à travers le monde. Il faut donc servir tout le monde, car la première production ne peut pas répondre à tous les besoins. C’est au fur et à mesure que la production avance et avec le temps qu’on peut satisfaire à toutes les commandes ». Vishwas Saxena, le directeur des services électroniques de Samsung dans la même région ajoute qu’il n’y a pas de différence entre les prix pratiqués en Europe et en Afrique. « Samsung a un prix maison identique pour tous les pays. Ce sont les taxes douanières imposées dans chaque pays qui peut faire varier les prix d’une région à l’autre », explique-t-il.

No limit

Le forum de cette année s’est tenu sous le thème “One Beat – Beyond the Limit”. Une volonté pour l’entreprise d’aller toujours au-delà de la limite. «L’année dernière nous avons introduit notre intention en Afrique: ‘’One Beat’’. Il incarne l’esprit de surmonter les difficultés et d’aller vers une vision de solidarité à travers le continent. Une partie de cet esprit est axé sur la fourniture à nos consommateurs africains des produits innovants qui reflètent les besoins et les passions des consommateurs », explique S.Y. Hong, le PDG de Samsung Electronics Africa.

Caméra NX500 et TV SUHD

Autre appareil annoncé en Afrique cette année, la nouvelle caméra NX500. C’est l’appareil Samsung qui dispose de la plus haute résolution avec des capteurs BSI APS-C de 28 Megapixels. Samsung explique que par rapport aux capteurs CMOS conventionnels, les BSI réduisent le bruit plus efficacement en gardant le chemin entre la lentille et capteurs clair pour plus de lumière sur chaque pixel, en réduisant le rapport signal-sur-bruit. Ce qui permet d’avoir des images parfaites même en situation de faible lumière et d’enregistrer avec souplesse des vidéos UHD.

Samsung annonce aussi quatre nouvelles séries de téléviseurs incurvés SUHD en Afrique, y compris le JS9500, le JS9000 et le JS8000 en introduisant sur chacun un certain nombre de caractéristiques, fait sur mesure pour correspondre aux modes de vie des utilisateurs dans la région. Des téléviseurs au design artistique qui permettent le transfert des contenus et l’enregistrement des programmes TV et des captures d’images fixes toutes les 5 secondes, avec audio. Ces téléviseurs utilisent la technologie Nano-cristal qui transmet différentes couleurs de la lumière en fonction de leur taille pour produire la plus grande pureté des couleurs. D’après Samsung, cette technologie offre aux téléspectateurs 64 fois plus d’expression de la couleur que les téléviseurs classiques.

Tizen pour l’interactivité avec la télé

Le constructeur coréen indique qu’à partir de 2015, tous les nouveaux Smart TV de Samsung, y compris la gamme SUHD, seront alimenté par Tizen, une plate-forme open source qui supporte les standards web pour le développement des applications destinées pour la télévision. Ce qui permettra aux utilisateurs d’avoir accès à une gamme plus large de contenus et de services Smart TV. Pour les experts de Samsung, Tizen vient complètement changer la manière dont les usagers interagissent avec la télévision. Des partenariats entre SuperSport et eNCA sont en cours de négociation avec le constructeur coréen pour offrir à ces téléviseurs les dernières actualités de l’Afrique ainsi que les dernières informations sportives.

Au niveau des appareils ménagers, Samsung Electronics Africa annonce des appareils adaptés au marché africain. Il s’agit : du nouveau réfrigérateur RF9900 de la collection Chef, conçu pour assurer que la nourriture maintienne sa température normale en gardant au maximum son goût (ce réfrigérateur de quatre portes dispose de trois système de refroidissement produisant trois flux d’air séparés dans le réfrigérateur, permettant ainsi un contrôle d’humidité optimal pour chaque compartiment) ; de la nouvelle machine à laver Dualwash ™ ou encore du nouveau climatiseur Samsung AR9500 au design triangulaire.

Les délégués et partenaires Samsung présents en Turquie pourront également apprendre davantage sur les opportunités existantes dans différents pays africains et apprendre les moyens d’optimiser leurs ventes en étudiant le comportement d’achat des consommateurs africains. « La question clé pour nous à Samsung, explique George Ferreira, le vice-président et chef de l’exploitation de Samsung Electronics Africa, est de savoir comment les gens utilisent nos produits. Nous travaillons dur pour comprendre ce que les gens veulent et ont besoin. Et nous repoussons les limites de ce que la technologie peut faire. Je crois que les produits exposés à notre forum incarnent cette façon de penser et nos solutions offrent aux consommateurs africains de nouvelles expériences et des produits ambitieux ».

Samsung Electronics Co., Ltd. qui revendique déjà le leadership dans l’Internet des objets emploie aujourd’hui 307 000 personnes à travers 84 pays. L’entreprise coréenne annonce des ventes annuelles de 196 milliards de dollars.

L’opérateur camerounais Camtel officialise son partenariat avec Sotel Tchad

La Cameroon Telecommunications (Camtel) et la Société des Télécommunications du Tchad (Sotel Tchad), représentées par leurs directeurs généraux respectifs, David Nkotto Emane et Adam Abdramane Anou, ont procédé le 19 février 2015 à Yaoundé à la signature d’un accord de coopération technique et commerciale.

En vertu de l’accord dont les détails financiers n’ont pas été divulgués, la partie camerounaise, sur la base de son expérience dans le domaine de l’installation de la fibre optique (avec un réseau de plus de 6000 kilomètres de câbles installés au Cameroun), accompagnera des équipes tchadiennes dans le processus d’extension de leur propre réseau de fibre, qui n’est actuellement long que de 750 kilomètres. Il sera notamment question de formation et de renforcement des compétences, notamment dans le domaine de l’apport à domicile de la fibre optique et la mise en place d’un système de tarification approprié, a appris l’agence Ecofin.
L’accord définit aussi le cadre des modalités financières entre les deux parties, mais ces conditions n’ont pas été dévoilées. Officiellement, il est expliqué que compte tenu de ce que les volumes demandés ne sont pas encore clairement identifiés, les incidences financières directes ou indirectes ne sont pas non plus clairement définissables. Toutefois, Sotel Tchad devrait prendre en charge les experts camerounais qui l’accompagneront.
Ce partenariat est une avancée de plus dans le projet de dorsale de fibre optique en Afrique centrale (Central Africa Backbone), un programme ambitieux soutenu par plusieurs bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, et dont l’objectif est d’installer la fibre optique dans l’ensemble des pays de l’Afrique centrale. «Aujourd’hui, Camtel est prête à se positionner au cœur du projet CAB. Nous sommes déjà connectés à deux câbles sous-marins internationaux (SAT-3 et Wacs), et nous espérons boucler avec d’autres très bientôt», a expliqué un responsable de Camtel.

Des défis majeurs à relever

De fait, les opportunités sont nombreuses et la position centrale du Cameroun donne à Camtel un avantage comparatif sur le projet. Si des pays comme le Gabon ou encore la Guinée équatoriale sont sur des processus individuels, la Centrafrique et le Congo Brazzaville pourront bientôt être des cibles pour les services de l’opérateur camerounais. Dans les coulisses, l’on apprend que les négociations avec la Centrafrique ont été freinées par la crise politique qui sévit dans ce pays, et que la fin de la construction de la route entre le Cameroun et le Congo offrira de nouvelles possibilités de partenariat sur la fibre optique.

Cette ambition est toutefois sous-tendue par certains défis pour la Cameroon Télécommunications. Un des premiers défis est lié au modèle d’affaires de l’entreprise qui reste sous le joug d’une gestion presqu’administrative, avec comme priorité, assurer l’accès généralisé aux services des télécommunications dans le pays.

Ce premier défi est à la base du deuxième, qui est cette fois-ci celui de la mobilisation des ressources nécessaires au financement de cette expansion sous régionale. Pour l’heure, le soutien du gouvernement reste un atout majeur, mais le Cameroun semble s’orienter dans une logique du moins de subvention possible, ce qui risque de plonger Camtel dans la quête des financements et d’une trésorerie plus autonome. De ce point de vue, cet opérateur a obtenu une notation financière de l’agence panafricaine Bloomfield l’année dernière, et pourrait dont aller lui-même sur le marché des capitaux pour mobiliser les financements nécessaires pour ses projets.