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Wildleaks, le nouveau WikiLeaks du braconnage

Tigre protégé

Comme WikiLeaks s’est rendu célèbre avec las câbles diplomatiques, WildLeaks (créé par Andrea Costa, consultant en sécurité et directeur de l’Elephant Action League) veut devenir célèbre dans la lutte contre le braconnage. Ce nouveau site internet  mis en ligne depuis le mois de février 2014 permet à tout citoyen de signaler, en ligne, des activités de braconnage dans son pays. L’objectif de ce site internet est de démasquer les acteurs clés de ces trafics, bien souvent des groupes armés.

 

WildLeaks propose divers degrés de confidentialité en fonction du risque d’être pisté par des trafiquants, grâce au logiciel gratuit Tor. Tor, c’est un réseau mondial qui permet de rendre anonymes les connexions sur internet en brouillant l’origine des ordinateurs des informateurs. Une fois connectés,  ils soumettent leurs informations sur d’éventuels trafics. Informations ensuite vérifiées par une équipe d’experts en droit et en sécurité.

Sur cette période d’essai, 24 dénonciations ont été enregistrées, concernant par exemple le braconnage d’éléphants et le commerce d’ivoire vers Hong Kong, le braconnage de tigres de Sumatra (il ne reste que 400 spécimens dans le monde), la chasse illégale de lions et de léopards en Afrique du Sud, ou encore le trafic de chimpanzés au Liberia.

Selon Interpol, le trafic d’espèces menacées qui génèrerait entre 7 et 15 milliards d’euros (entre 4.591 milliards et  9.839 milliards de FCFA) est le plus lucratif au monde, après la drogue et les armes.

 

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