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Vodafone-Afrimax Group poursuit son déploiement au Cameroun, avec pour objectif d’offrir des services de 4G LTE

Le partenariat constitué de Vodafone, l’opérateur britannique des services de télécommunications, et Afrimax Group, une société de télécommunications fondée en 2013 et présente dans 17 marchés d’Afrique subsaharienne, finalise actuellement le déploiement de son réseau au Cameroun, en vue du lancement prochain d’un service de connexion 4 G LTE, a-t-on appris d’une source proche du processus.

« Les équipements sont déjà presque déployés et l’entreprise continue de renforcer ses ressources humaines. En principe, cela ne devrait plus tarder », a indiqué notre source sans donner de délai et sous le couvert de l’anonymat, car les choses se mettent encore en place en interne. Rien de surprenant finalement, car au mois de novembre 2015, Vodafone-Afrimax ont confié à l’équipementier chinois ZTE le marché de la mise en place du réseau qui devrait soutenir leur marque et leurs produits.

Il sera donc question pour cette entité qui n’est pas un opérateur de téléphonie mobile, d’offrir des solutions technologiques d’accès à l’internet de quatrième génération, mais aussi des supports de connectivité opérationnelle et de gestion des affaires. Les deux partenaires sont déjà présents dans près de 17 pays en Afrique subsaharienne. Ils ont annoncé le lancement de leurs activités en Zambie, au mois de juin 2016 dernier.

Rappelons qu’en 2014, Afrimax Group a signalé avoir mobilisé un financement de 120 millions $ d’un consortium d’investisseurs, conduit par Mitsui & Co. A côté de ce dernier, on retrouvait l’investisseur espagnol Torreal et deux fonds d’investissement de la Société financière internationale, le véhicule du groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé dans les pays en développement.

Vodafone-Afrimax sera donc en concurrence sérieuse sur le marché de la data au Cameroun avec les trois opérateurs mobiles camerounais, mais également avec des FAI, notamment des entreprises comme Creolink, qui sont à peu près dans le même segment. L’enjeu se situera désormais au niveau des prix pour l’accès à ses services. L’ un des services annoncé est la possibilité d’effectuer les appels sur IP (VoIP, sur internet). Ce qui ne manquera pas de grignoter davantage sur le chiffre d’affaires des opérateurs mobiles traditionnels.

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