Le troisième opérateur de téléphonie mobile, unique détenteur de la licence 3G, rencontre actuellement des difficultés techniques qui plombent son déploiement sur le terrain.
Ce n’est plus en mars que l’opérateur de téléphonie mobile Viettel, unique détenteur de la licence 3G, lancera ses activités au Cameroun. Lors de la visite des bureaux de l’entreprise le 14 février dernier, Vu Khanh Duy, le directeur général, a dévoilé que le démarrage effectif est à nouveau reporté.
Cette fois, c’est en septembre qu’il a été prévu que les camerounais feraient enfin l’expérience de la 3G.
En 2013, Viettel avait pourtant annoncé aux populations qu’il démarrerait ses activités en janvier 2014. Mais de nombreuses circonstances imprévues seraient venues contrecarrer les projets du groupe Vietnamien. Les pluies ont ralenti les travaux d’installation des pylônes, l’obtention des titres fonciers et des permis de bâtir pour les différents sites a traîné, tout comme les négociations avec les autorités traditionnelles et les difficultés d’obtention de certains agréments. Vu Khanh Duy, conscient des engagements pris par l’entreprise envers l’Etat et du fait qu’elle ne pourra pas obtenir indéfiniment son indulgence, a assuré : «nous sommes en train de travailler d’arrache-pied pour respecter cette date».
Ce énième report du lancement de Viettel au Cameroun ne se sera pas fait sans conséquences. En effet, l’absence de la totalité des opérateurs télécoms sur la ligne de départ pour le lancement du nouveau plan de numérotation aurait conduit aussi au report de celui-ci par l’Agence de régulation des télécommunications (Art). Un cadre de l’organe de régulation, sous anonymat, a expliqué à l’Agence africaine de presse (APA) que «Viettel ne pouvait pas tenir les délais de démarrage de ses activités. D’où la décision d’attendre que les choses se clarifient là-bas afin de relancer le dossier».
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