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UPAP : Le Camerounais Younouss Djibrine rempile à la tête du secrétariat général

Younouss Djibrine

(TIC Mag) – C’est le camerounais Younouss Djibrine qui assurera encore pour les quatre prochaines années la fonction de Secrétaire général de l’Union panafricaine des Postes (Upap). Il a été réélu le 24 juillet dernier pour un nouveau mandat à l’occasion de la 9ème Conférence des plénipotentiaires de l’UPAP tenue au Hilton Hotel de Yaoundé. Seulement, son élection aura été gagnée de justesse, malgré le désistement de son adversaire du jour, Douglas Zimbabwe. Au terme du vote, le Camerounais n’a enregistré que 15 voix sur les 28 pays votants, quatre délégués ayant quand même voté pour le Zimbabwéen et 9 autres ayant voté nul ou s’étant abstenus.

Younouss Djibrine a dû faire face à l’opposition et à l’hostilité d’une faction de l’UPAP, constituée de pays de l’Afrique de l’Est et australe, notamment le Lesotho, le Zimbabwe et le Kenya. Ces pays lui reprochaient des incohérences dans son rapport financier, et globalement dans la gestion de l’institution panafricaine. Dans une motion d’ordre, le Zimbabwe a engagé les hostilités en demandant que le point portant sur l’élection du Secrétaire général de l’UPAP et de son adjoint soit reportée à une session extraordinaire de la conférence où les différents rapports présentés, dont celui du SG sortant, seraient réexaminés. Après une impasse de deux heures, le vote a finalement départagé les deux camps, en se prononçant en faveur du camerounais 18 voix contre 11. Il était 1 h 30 du matin.

Seulement, « les frondeurs » ont érigé un nouvel obstacle en exigeant que l’on repasse en revue les critères d’éligibilité des candidats, parce que selon eux, le candidat Younouss Djibrine, ne remplissaient pas certaines conditions pour se présenter à ce poste qu’il occupe pourtant depuis 2012, élu par les mêmes plénipotentiaires. Une fois de plus, le Zimbabwe et ses soutiens ont été mis en minorité par le camp d’en face mené par la République du Congo, fortement soutenu par le Niger et le Mali. Il était 6 heures du matin lorsque le processus électoral s’est achevé.

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