[DIGITAL Business Africa] – Les parts de la compagnie saoudienne Kingdom Holding Compagny, seront transférées à Twitter. Le bureau privé du propriétaire de la compagnie saoudienne Kingdom Holding, le Prince Al-Walid Ben Talal et la compagnie en question, ont conjointement signé un communiqué l’annonçant, ce vendredi 28 octobre 2022. La compagnie Kingdom Holding Compagny devient ainsi le « deuxième actionnaire » de Twitter après Elon Musk.
Le communiqué conjoint du prince saoudien et de sa compagnie précise que la valeur d’actions injectées dans l’entreprise est de 1,89 milliard de dollars. Ce même vendredi 28 octobre 2022, en matinée, le milliardaire américain Elon Musk a annoncé la finalisation du rachat de Twitter pour une valeur de 44 milliards de dollars. Directement il a pris un certain nombre de mesures d’urgence.
Elon Musk a rapidement licencié quatre cadres supérieurs du réseau social. « L’oiseau est libéré », « que la fête commence » sont les deux messages qu’a envoyé le patron de Tesla aux annonceurs. Le constructeur automobile Général Motors, concurrent direct de Tesla, a signifié qu’il marquerait un arrêt temporairement quant au paiement des publicités sur twitter. Général Motors devient donc le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur le réseau social.
« Nous discutons avec Twitter pour comprendre la direction de la plateforme sous son nouveau propriétaire », a fait savoir Général Motors.
L’une des mesures fortes aussi, le retour imminent de l’ancien président américain Donald Trump sur Twitter, éconduit du réseau social après avoir soutenu ses partisantes qui vandalisaient le Capitole en 2021. Pour tenter de réguler l’activité sur Twitter, Elon Musk a décidé de mettre sur pied un conseil de modération des contenus avec des points de vue divers.
Ainsi, « aucune décision majeure sur les contenus ou réactivation de compte n’aura lieu sans l’intervention dudit conseil ». Elon Musk a expliqué qu’il voudrait permettre à tout le monde de s’exprimer sur le site, sans toutefois en faire une plateforme « infernale où tout sera permis».
Par Jean Materne Zambo