Site icon Digital Business Africa

Télécoms : Azur dément sa mise en liquidation judiciaire au Gabon

(TIC Mag) – Le groupe de télécommunications Azur, présent au Gabon, en République du Congo, en France et en RCA dément formellement toute mise en liquidation judiciaire au Gabon. C’est le sens d’un communiqué de presse publié par l’opérateur le 21 novembre 2017 : « Azur Gabon n’est pas en liquidation judiciaire. Elle est une filiale du Groupe Bintel basée à Dubaï dont le capital social s’élève à 220 millions de dirhams soit 50 milliards FCFA. Les difficultés financières de la filiale au Gabon vont être résolues, des actions sont menées afin d’y rétablir la sérénité : La restructuration de la société, grâce à un plan de relance impliquant les employés eux-mêmes. Les négociations très avancées avec l’Etat Gabonais, les fournisseurs et les partenaires financiers pour pérenniser les activités de la société » affirme Azur.

Dans son communiqué, le groupe revient également sur la démission de Jonas Vane Kringer, l’ancien administrateur directeur général d’Azur Gabon : « L’Administrateur Directeur Général (ADG) Monsieur Jonas Vane KRINGER a vu son contrat suspendu par le Groupe Bintel suite à son incapacité de trouver des solutions de gestion efficaces de la situation de grève qui perdurait. Les employés d’Azur Gabon ont sollicité l’intervention du Groupe Bintel pour trouver une solution, devant les revendications des travailleurs et surtout le mutisme de Monsieur Jonas Vane KRINGER. Le Groupe a décidé de suspendre son contrat pour permettre la reprise des activités et de vérifier les accusations de mauvaise gestion et de détournement de fonds portés contre Monsieur Jonas Vane KRINGER », précise le communiqué.

Enfin, le communiqué évoque également la position de Jean Bruno Obambi au sein du groupe, et précise qu’il « n’est pas actionnaire d’Azur Gabon, il n’est qu’un des Directeurs du Groupe Bintel ».

A travers cette sortie, le groupe reconnait être dans une passe financière difficile. Cependant, Azur affirme que cette situation ne signe pas pour autant la fin de sa présence sur ses traditionnels marchés, vu que des efforts sont en train d’être fournis dans ce sens.

Ecrit par TIC Mag

Quitter la version mobile