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Selon Carlos Lopes, le marché « lucratif » des applications peut permettre au Cameroun de booster son activité économique

Carlos Lopes

Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU, le Cameroun tient entre ses mains les outils lui permettant de « rugir » à un minimum de croisance de 7% ». Dans une tribune intitulée « Cameroon must roar : at a 7% minimum » et publiée ce jeudi, 21 août 2014, il montre comment le marché lucratif des applications pour smartphones et tablettes peut devenir un secteur porteur de croissance.

 

« AppsTech, entreprise créée par Rebecca Enonchong, se spécialise dans les logiciels de gestion pour les entreprises. Elle bénéficie de la certification Oracle. Rébecca a pénétré le marché rentable des solutions logicielles à un moment où la demande de ces services est en hausse dans toute l’Afrique », cite-t-il.

Toujours au sujet des applications mobiles, il cite l’autre cas de Tony Smith fondateur de Limitless, une entreprise spécialisée dans la conception de tablettes, smartphones et écrans plats. « Il sait qu’il devra faire face à une rude concurrence. Mais il faut bien commencer quelque part », ironise-t-il.

Selon Carlos Lopes, cet esprit d’entreprise peut accélérer les changements nécessaires dans un contexte où la main d’œuvre est stagnante. « S’il est avéré qu’il n’y a pas d’emplois, il faut s’efforcer d’en créer soi-même », conclut-il.

 

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