(TIC Mag) – En septembre 2017, le réseau social américain Twitter annonçait son intention de faire passer la limite du nombre de caractères de ses tweets de 140 à 280, soit le double de ce qui pouvait se faire jusqu’ici. Après une première phase de tests qui qui se sont révélés concluants et qui avait concerné seulement quelques utilisateurs, le réseau social a finalement annoncé le soir du 7 novembre 2017 l’extension de cette nouvelle fonctionnalité à tous ses utilisateurs.
Dans un billet de blog, Twitter annonce que l’usage des 280 caractères s’est désormais généralisée, et n’a pas modifié l’ADN du réseau social. « Notre but était de rendre (l’allongement) possible tout en s’assurant que l’on conservait la vitesse et la brièveté qui font de Twitter, Twitter », explique le réseau social. D’après Twitter, l’allongement de la milite de caractères devrait concerne toutes les langues, et se justifie par le fait que les utilisateurs pourront tweeter « plus facilement et plus souvent » s’ils sont plus de place.
Dans la foulée, Tweeter justifie également cet allongement par la différence entre les langues qui ne sont pas toutes uniformes dans la syntaxe. Selon Tweeter, les utilisateurs du latin par exemple éprouvaient beaucoup de difficultés avec la limite de 140 caractères, contrairement aux utilisateurs japonais, chinois ou coréens, dont les langues sont plus compactes.
Dans le même temps, cette décision revêt également un aspect financier voir commercial. Aujourd’hui, la firme américaine rencontre d’énormes difficultés financières, et peine à trouver la solution qui rentabilisera sa plateforme. A titre d’illustration, Twitter a enregistré au deuxième trimestre 2017 une perte nette de 116,5 millions de dollars contre -107,2 millions de dollars il y a un an. Lors de l’annonce de l’extension en septembre 2017, le titre de Twitter à la bourse de Wall Street avait progressé de 1,27%, pour atteindre 16,80 dollars. Une progression qui reste bien loin des 64 dollars que le titre valait en 2013 peu après son entrée en bourse.
Écrit par TIC Mag