Depuis le 8 novembre 2013 que le réseau de téléphonie mobile d’Africell n’est plus interconnecté aux autres opérateurs de mobile que sont Vodacom, Tigo et Airtel en République démocratique du Congo, la situation n’a pas changé.
Sur les réseaux sociaux, les abonnés de l’entreprise commencent à se plaindre de plus en plus des difficultés que cela leur occasionnent. Il leur est parfois très difficile de joindre un correspondant dans les zones où le réseau Africell n’est pas présent.
Informé des plaintes de ses consommateurs qui ont fait l’expérience, certes courte, de l’interconnexion et qui la réclament, Africell leur a expliqué que la faute revenait aux opérateurs concurrents qui ont décidé d’utiliser cette méthode discutable pour refuser son expression de la libre concurrence.
Africell qui vend ses cartes SIM à 1 dollars, offre les SMS gratuits et les appels internationaux à un prix réduit, fait en effet l’objet de reproches des autres opérateurs qui soutiennent qu’il déstabilise le marché.
Malgré les mesures prises par l’Autorité de régulations des postes et télécommunications du Congo (Arptc) pour obliger Africell à relever ses tarifs télécoms, l’entreprise avait refusé de les respecter, expliquant que, selon les règlements internationaux, et dans un contexte d’économie de marché libre, il pouvait fixer ses tarifs comme bon lui semble. Mbayo Lufunga (photo), le président d’Africell, avait d’ailleurs jugé cette mesure du régulateur télécom d’ « illégale ». L’opérateur télécom en appelle à la bonne compréhension de ses abonnés.
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