Site icon Digital Business Africa

Quand Google et Twitter se mêlent de la lutte antiterroriste

Iraqi government forces celebrate while holding an Islamis Sate (IS) group flag after they claimed they have gained complete control of the Diyala province, northeast of Baghdad, on January 26, 2015 near the town of Muqdadiyah. Iraqi forces have "liberated" Diyala province from the Islamic State jihadist group, retaking all populated areas of the eastern region, a top army officer said today. The symbolic victory for Baghdad, which has at times struggled to push IS back, could clear the way for further advances against the jihadists . AFP PHOTO / YOUNIS AL-BAYATI

(TIC Mag) – Le réseau social Twitter a supprimé, depuis la mi-2015, 125 000 comptes de sa base de données, privant ainsi environ 200 000 utilisateurs de leurs comptes. D’après Twitter, le motif de ces suppressions massives est « promotion d’actes terroristes, surtout ceux liés à Daech (l’Etat islamique).

Dans la même veine, le géant américain Google annonce également avoir déjà retiré 14 millions de vidéos de sa plateforme YouTube, pour les mêmes motifs. Selon Google, il envisage même de  de publier des vidéos d’anti-terrorisme sur sa plateforme.

Les deux géants de la toile justifient leur décision par le constat fait selon lequel le terrorisme a trouvé dans les médias et particulièrement Internet un relais efficace. En effet, plusieurs spécialistes s’accordent aujourd’hui à dire que la plupart des recrutements dans les différents groupes terroristes se font en ligne, et que la publication des vidéos de propagande constitue un moyen de radicalisation et d’enrôlement facile.

Pour pallier à cette situation, Google a par exemple mis sur pied en Grande Bretagne un système de redirection pour les utilisateurs qui seraient tentés de se connecter à des sites terroristes. Dès qu’un utilisateur britannique fera une requête favorable à Daech, il recevra plutôt des liens le redirigeant vers des sites web qui combattent l’endoctrinement. Une initiative saluée par bien d’utilisateurs.

Seulement, dans les pays où Internet est encore peu contrôlé, notamment en Afrique, également touché par le terrorisme, des initiatives visant à combattre le terrorisme sur la toile peinent encore à être implémentées.

Quitter la version mobile