Site icon Digital Business Africa

Quand des cybercriminels se servent d’Ebola pour arnaquer sur Internet

Ebola

« Bonjour cher internaute, Sous le haut parrainage du Ministre de la santé canadienne Rona Ambrose Dans le cadre de la difficulté dans laquelle l’Afrique de l’ouest précisément a été confronté par le virus EBOLA et nous avons constaté que ce virus se développer et très bientôt ». C’est ce message au français approximatif qu’envoient des cybercriminels à des populations vivant dans les pays touchés par le virus Ebola.

 

Profitant de la situation de panique chez les populations, les auteurs de ces messages proposent des remèdes miracles, inventés par « un laboratoire canadien », dont l’un permet de guérir et l’autre, de prévenir. Dans leur mail, les auteurs annoncent que les deux doses sont gratuites. Mais précisent qu’il faut s’acquitter d’un montant de 180 dollars, correspondants à « l’argent du service courrier DHL ». D’ailleurs, note le site Internet Fasozine.com qui publie cette information, la somme peut être variable, selon la distance du pays.

Pour rappel, tous les médicaments disponibles à ce jour et destinés au traitement de l’Ebola sont encore au stade expérimental. Les Etats-Unis qui ont réussi à traiter les deux cas détectés chez un couple d’américains restent prudents sur la mise au marché des médicaments qui ont permis leur guérison. Il est donc conseillé de supprimer tout simplement ces messages.

S’agissant  des précautions à prendre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique que  « la transmission exige un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou d’autres liquides organiques de personnes ou d’animaux vivants ou morts ». L’organisme conseille d’éviter ce type de contact et de prendre régulièrement des mesures d’hygiène rigoureuses telles que le lavage des mains.

 

Lire aussi :

Le virus d’Ebola fait rage sur la toile

Ebola : La Bad va débourser plus de 63 millions de dollars dans le M-Santé et les réseaux mobiles pour renforcer la lutte dans 16 pays d’Afrique.

Quitter la version mobile