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“Reconnaître l’accès à l’internet comme un droit humain”

"Reconnaître l’accès à l’internet comme un droit humain"

LA DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE D’AFRIQUE CENTRALE SUR LA GOUVERNANCE  DE L’INTERNET (FGI-AC) du 29 au 31 Mai 2012 à Douala Cameroun

Nous, organisations de la Société Civile, membres de la Société Civile Africaine œuvrant dans les TIC (ACSIS), réunies à Douala, au Forum sur la Gouvernance de l’Internet pour l’Afrique Centrale (CEEAC) ;

Considérant les actes de Tunis sur la Société de l’Information et de la Communication, notamment au paragraphe 72 de l’agenda de Tunis ;

Considérant  le retard accumulé dans le développement des TIC de notre sous-région par rapport aux autres sous-régions africaines ;

Considérant les conclusions des différents fora subséquents sur la Gouvernance de l’Internet, notamment ceux du 14 au 16 Octobre 2009 à Accra au Ghana, du 14 au 18 novembre 2009 à Sharm El Sheik en Egypte, du 27 au 30 septembre 2011 à Naïrobi au Kenya ;

Conscientes du rôle et de la place des TIC dans la promotion de l’Agenda 21, de Rio+20 et du Green Business et de l’économie verte ;

Vu les interpellations du discours d’ouverture de l’atelier sous-régional de Douala sur la Gouvernance de l’Internet, notamment celles relatives à l’identification des inerties, la construction d’un esprit  olympique et la mobilisation de tous les acteurs pour un travail en équipe, dans un esprit de partenariat et de confiance ;

Convenons de :

–       nous mobiliser dans nos pays respectifs pour restituer les actes du forum sous régional à nos bases respectives ;

–        collecter  et faire circuler l’information sur les principes, les acteurs et la vision de la gouvernance de l’internet et la large diffusion auprès de toutes les parties prenantes ;

–       initier une campagne de plaidoyer interpellant les  acteurs majeurs que sont le NEPAD, la CEEAC, la CEMAC, COPTAC, la CEA, l’UIT, l’UNESCO, les Etats, la Communauté des affaires et les partenaires techniques et financiers sur la nécessité de l’établissement d’un environnement favorable au développement des TIC dans notre sous-région ;

–       établir au moyen d’un dialogue inclusif le lien entre les divers segments de nos économies au moyen des TIC au service des citoyens et de leurs priorités de développement ;

Réclamons la reconnaissance de l’accès à  l’internet comme un droit humain pour les citoyens et l’investissement des Etats dans l’infrastructure des télécommunications ;

Plaidons pour qu’au niveau des instances des Nations-Unies un cadre légal soit mis en place pour la reconnaissance de l’accès à l’Internet comme droit humain donne force à la société civile pour plaider pour un accès à tous à l’Internet.

Demandons au NEPAD, à la CEEAC, à la CEMAC et aux Etats de clarifier chacun en ce qui le concerne ses priorités d’action avec le secteur privé et les Organisations de la Société Civile dans la gouvernance des TIC et la réduction de la fracture numérique ;

Recommandons :

La large diffusion des actes de ce forum de Douala à toutes les parties prenantes et leur mobilisation à tous les niveaux pour un forum toujours plus inclusif ;

La mise sur pied d’un comité de suivi tripartite (public-privé-OSC) doté de ressources effectives de mise en œuvre des travaux préparatoires aux Forums sur la gouvernance de l’internet du Caire, de Baku et d’autres qui suivront ;

L’organisation régulière par tous les pays  de la Sous-Région Afrique Centrale des FGI nationaux en articulation avec le calendrier mondial ;

Remercions le Gouvernement Camerounais pour l’accueil et les commodités mises à notre disposition pour le bon déroulement du forum Afrique Centrale ;

Réaffirmons notre maturité et disponibilité  à travailler en toute confiance dans un esprit d’ouverture et de partenariat avec toutes les autres parties prenantes dans le respect du rôle et de la spécialité qui est les nôtres.

Fait à Douala, le  31 Mai 2012

Michel TCHONANG LINZE

Coordonnateur Régional Afrique Centrale Réseau Panafricain Société Civile (ACSIS)

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