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Nlembe William (Orange CMR) : « Nous avons plus de 600 agents identificateurs à Yaoundé »

(TIC Mag) – Le Délégué régional d’Orange Cameroun pour la région du Centre fait le bilan du processus d’identification des abonnés à deux semaines de la clôture des opérations.

TIC Mag : Nous sommes à deux semaines de la clôture du processus d’identification des abonnés. Pouvez-vous nous donner les chiffres sur le nombre d’abonnés déjà en règle dans la région du Centre ?

Nlembe William : Je ne vais pas avancer un taux aujourd’hui. Ce que je peux simplement avancer c’est qu’on a la date limite du 30 juin qui est arrêtée par le gouvernement pour pouvoir être à 100% des identifications dans nos différents points de vente. Les différentes actions qu’on met en place c’est l’accueil des clients dans nos différents points de vente, nos agences, ainsi que les 100 points de vente agréés dans la ville de Yaoundé, et qui permettent d’accueillir les clients dans les quartiers. Tous ces points de vente sont identiques à ce que vous avez vu aujourd’hui en termes de processus. Ils ont de la visibilité, des banderoles qui indiquent bien la gratuité de l’identification et ont le dispositif, à savoir la tablette pour pouvoir identifier.

TIC Mag : La région du centre ne se résume pas à Yaoundé ou au centre-ville. Il y a des zones rurales, ou des quartiers éloignés des points d’identification. Ceux qui y vivent ont des difficultés à se déplacer vers lesdits points. Qu’avez-vous prévu pour eux ?

Nlembe William : En plus des clients qui viennent vers nous, nous allons aussi vers les clients. Nous avons mis en place un certain nombre d’actions pour aller vers les clients. Ce sont plus de 600 agents identificateurs dans la ville de Yaoundé et 800 dans la région du Centre, qui vont dans les différents marchés, lieux de vie, églises, mosquées, à la rencontre des Camerounais pour pouvoir leur faciliter l’accès à l’identification.

TIC Mag : Les semaines passées ont révélé un rejet de ce processus d’identification par les abonnés. Ce, pour diverses raisons. Ne pensez-vous pas comme beaucoup d’abonnés que cette identification de plus, soit une identification de trop ?

Nlembe William : Monsieur le Délégué l’a dit, c’est un long processus. Il s’agit d’identifier beaucoup de personnes. En plus, les technologies ont évolué et l’Etat a demandé des informations complémentaires dans le cadre de l’identification.  Nous nous mettons à jour, c’est un processus que nous suivons. Et nous pensons que cette fois-ci, nous serons au rendez-vous.

Propos recueillis par Frégist Bertrand Tchouta

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