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Nigéria : Le mot « waka » fait changer le nom de la startup de réservation de bus, « Plentywaka » au profit de « Treepz »

Nigéria : Le mot « waka » fait changer le nom de la startup de réservation de bus, « Plentywaka » au profit de « Treepz »

[DIGITAL Business Africa] – La startup de réservation de bus, « Plentywaka », devient « Treepz ». Le promoteur, Onyeka Akumah craint que le terme « waka » prête à confusion dans l’esprit des clients africains.

 « Ce changement de nom est le résultat de discussions approfondies avec nos parties prenantes, nos partenaires et notre personnel. Après avoir découvert que le terme « WAKA » pouvait signifier différentes choses à travers l’Afrique, qui peuvent être complètement différentes du voyage ou du mouvement, nous avons décidé de changer le nom de « Plentywaka » en « Treepz », qui se prononce comme « Trips ». Le nouveau nom énonce avec audace notre mission de fournir des voyages sûrs, pratiques et confortables à travers l’Afrique avec des plans pour notre expansion dans six pays en deux ans sur le continent », s’est-t-il justifié. Ses propos sont relayés par l’Agence Ecofin.

Ce nouveau baptême est consécutif à une levée de fonds de 1,2 million de dollars au Nigéria en 2020. Treepz, d’après la même source, revendique plus de 80 000 utilisateurs et près de 500 000 trajets réalisés depuis sa mise en service en septembre 2019. La startup a également annoncé qu’elle a racheté son homologue ghanéenne de mobilité Stabus.

Nouveau logo, nouvelle direction

Le changement de nom d’une entreprise, comme l’indique le site spécialisé, les Echos entrepreneurs, permet de réaffirmer les valeurs d’une entreprise. Comme exemple, le site d’information mentionne « Streetco », un GPS pour piétons, qui calcule les itinéraires les plus adéquats pour éviter travaux et obstacles. Autrefois, l’entreprise s’appelait PMR Street.

 « Le terme PMR [personne à mobilité réduite, NDLR] est principalement utilisé par les associations ou les experts. Nous le trouvions réducteur et clivant, même s’il nous a permis de nous faire connaître auprès d’acteurs indispensables », expliquait, à l’époque, Arthur Alba, cofondateur de la société avec Cyril Koslowski.

Au final, « Streetco » était parvenue à convaincre le milieu des entreprises. « Cela a signé un changement de palier technologique sur l’application, mais aussi d’image professionnelle. Nous avions sous-estimé sonimpact positif », se réjouissait Arthur Alba.

 Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

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