Depuis mercredi 20 août dernier, jour où Forbes a publié son classement des 100 entreprises les plus innovantes en 2014, c’est la consternation. Les entreprises américaines Google et Microsoft, habitués à y figurer sont absentes. Par contre, Salesforce.com, une entreprise californienne qui développe des solutions de gestion de relation client pour les entreprises caracole en tête suivie de la société pharmaceutique Alexion, et la britannique d’informatique ARM holdings.
Dans le secteur de l’Internet, c’est plutôt Amazon, une entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle qui arrive en tête (6e dans le classement général). La surprise de cette édition du classement de Forbes est encore plus grande, lorsqu’on découvre que des mastodontes comme Coca-Cola ou Procter & Gamble, ne sont respectivement que 72e et 84e.
Il en est de même pour l’Oréal, Airbus ou Michelin, grandes pointures françaises habituellement présentes dans ce type de classement, qui, en France, se sont faites supplanter par Hermes (13e), Iliad, maison-mère de Free (29e), Danone (86e), et Dassault Systèmes (56e) pour ne citer que ces groupes-là.
Ce démarquage du classement de Forbes par rapport aux autres classements qui se basent sur des sondages réalisées auprès des chefs d’entreprises, comme celui du Boston Consulting Group, ou sur les dépôts de brevet (cas du classement de Thomson Reuters), s’explique par le fait qu’il privilégie le potentiel de croissance de la société.
Le magazine calcule ainsi “une prime d’innovation”, c’est-à-dire la différence entre la capitalisation boursière de la société et “la valeur actuelle nette des flux de trésorerie”, une méthode permettant de calculer la valeur d’une entreprise à partir de son activité.
De cette façon, Forbes explique obtenir « le bonus » accordé par les investisseurs à cette société sur sa croissance future. Ce classement ne retient, par ailleurs, que les sociétés dont la capitalisation boursière dépasse les 10 milliards de dollars (plus de 4 946 milliards de FCFA) et qui ont publié des comptes depuis sept années.
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