Médiamétrie et Omedia-Gabon, les instituts qui sont chargés de la mesure d’audience en terre gabonaise sur trois ans, mèneront ce projet en trois phases dans les villes de Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem.
Suite à l’appel d’offre lancé par le ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, la candidature de Médiamétrie et de Omedia-Gabon a été retenue pour le lancement du projet de mesure d’audience des médias gabonais.
L’institut Médiamétrie a détaillé sur son site web le plan d’action qui sera mis en oeuvre pour la réalisation de cette mesure d’audience.
Il sera donc question pour les deux instituts d’étendre leur champ d’action sur quatre principaux pôles à savoir: Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, des agglomérations ayant un taux assez élevé de populations.
Cette opération qui s’étendra sur trois années consécutives se repartit comme suit ; la première année, les enquêtes se feront en deux vagues de 1.500 sondages, les deuxième et troisième années seront essentiellement consacrées à effectuer une série de quatre questionnaires téléphoniques par an.
Au terme de ces différentes phases d’enquêtes, l’étude proprement dite se penchera sur la notoriété, les habitudes d’écoute et l’audience des radios et des chaînes de télévision.
Omedia Gabon se chargera pour sa part, de réaliser la collecte de données pour les études de sondage et les enquêtes de terrains.
L’institut Médiamétrie quant à lui interviendra au niveau de l’expertise. En effet, le savoir-faire pour la méthodologie d’enquêtes, les redressements statistiques, la production des résultats et leur mise à disposition au moyen de logiciels de consultation des résultats d’audience seront sous la responsabilité de l’organisme français.
Par ailleurs, cette étude accompagnera également le passage au numérique du système audiovisuel prévu d’ici à 2015.
Source : Gabon Eco
A lire aussi :
Airtel Africa s’associe à Mobileum pour innover en matière d’analyse des données volumineuses
L’Afrique subsaharienne, terre de croissance pour Maroc Telecom
Plan national de numérotation téléphonique : le flop de l’Arcep