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Louis Bertrand Nkoa : « Les start-up camerounaises ont encore du chemin à faire »

(TIC Mag) – Dans une interview accordée au Journalducameroun.com, Louis Bernard Nkoa, startuper camerounais et président de l’association camerounaise pour la promotion des applications locales fait son diagnostic de la situation des jeunes camerounais évoluant dans le secteur des TIC. Pour lui, le problème des jeunes porteurs de projets au Cameroun ne se trouve pas dans l’ossature de leurs projets mais dans le manque d’organisation et d’associations qui travaillerait à les faire connaitre.

« Elles (les startups) doivent d’abord se mettre ensemble pour défendre les problèmes liés à leur secteur, elles doivent avoir un plan de séduction pour attirer les investisseurs et le gouvernement doit mieux les accompagner dans le passage de l’idée ou de l’application à l’entreprise et ce n’est qu’à ce moment qu’elles peuvent contribuer à l’économie. Donc, pour être prêt à la conquête du monde il faut s’arrimer aux standards mondiaux et ce n’est pas encore ça du moins pour la majorité », explique Louis Bernard Nkoa.

D’après lui, il y aurait une crise de confiance entre le gouvernement et la population, qui ferait en sorte que les jeunes se sont progressivement désintéressés de l’aide éventuelle que pourrait leur apporter le gouvernement dans la matérialisation de leurs projets. Par la suite, il plaide pour plus d’harmonie entre les porteurs de projets et le gouvernement afin d’impliquer davantage les jeunes dans les prises de décisions.

En termes de perspectives, Louis Bernard Nkoa estime que le marché de l’Internet apparaît comme le plus prometteur en Afrique : « Au Cameroun l’Internet est parmi les marchés les plus prometteurs. On subit une véritable révolution et tout le monde s’arrime à cette révolution. Nous plaidons toujours pour une démocratisation des prix, mais je pense qu’il y a beaucoup de mouvements dans ce sens et que le meilleur reste à venir ».

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