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Les réseaux sociaux réservent un accueil glacial aux Lions Yaoundé après leur élimination au mondial

Caricature Lions Indomptables au Mondial 2014

Alors que les joueurs de l’équipe nationale achèvent leur deuxième journée de repos au Cameroun, les réactions au sujet de l’élimination des Lions Indomptables ne tarissent pas. Entre Photos décrivant le célèbre coup de coude d’Alexandre Song sur le dos du joueur croate Mario Mandzukic, les caricatures du différend entre Assou Ekotto et Benjamin Moukandjou, et les critiques acerbes autour de l’effectif pléthorique de la délégation camerounaise, les posts rivalisent d’originalité.

 

Hier, alors qu’il sortait faire des courses au Supermarché Casino, Stéphane Mbia a vu son véhicule immobilisé des heures durant. Une actualité largement commentée sur Facebook. Dans les réseaux sociaux, les critiques sont acerbes autour de cette débâcle brésilienne. Charles Itanje, l’araignée noire, est rebaptisé la passoire. D’ailleurs, nouveau code lexical a été créé sur facebook, non plus avec les termes français, mais avec les noms des joueurs de l’équipe nationale.

Par exemple, apprend un facebookeur, il faut désormais dire « Le gars là est Itanje ( au lie de lent) ; il a donné un Assou ekoto (au lieu de coupe de tête) ; c’est un song (c’est-à-dire un sauvage, un criminel) ; c’est un aboubakar vincent (ou un pala pala, embrouillé) ; c’est un Moukandjo (ou encore un insolent) ; c’est un Eto’o ( pour dire un lâche) ; voilà un Volker finke (un vrai mougou) ; je vais te donner philémon yang (ou une honte) ; il est djeugoué (pour dire transparent) ».

Même la décision rendue publique hier par le Président de la République, chargeant le PM de mener une enquête sur la débâcle brésilienne a trouvé preneur. D’après un facebookeur, « Paul Biya vient de tuer tout espoir de savoir (officiellement) ce qui s’est passé au Brésil. Il a en effet demandé qu’une enquête soit menée pour savoir la raison de la bérézina au Brésil… Or sous le Renouveau, on a prescrit beaucoup d’enquètes sans jamais publier les résultats. Et la vie continue… ».

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