Etudier les voies d’une intégration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le système de sécurité sociale en Afrique centrale, voilà l’objectif du deuxième séminaire technique de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) organisé à Kinshasa, les 21 et 22 avril 2015 derniers.
Au cours de cet événement qui a réuni les Organismes de sécurité sociale des principaux pays de l’Afrique centrale, notamment, la Cnps du Cameroun, la Cnss du Gabon, la Cnmags du Gabon, la Cnps du Tchad, la Cnss du Congo et l’Inss de la RDC, les questions liées aux enjeux des TIC dans l’optimisation des services des organismes de sécurité sociale.
Ces dernières années, des efforts sont enregistrés dans l’intégration des TIC dans les systèmes des organismes de sécurité sociale d’Afrique centrale. Depuis juillet 2014, la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), qui a lancé cinq nouveaux produits de télé-immatriculation en ligne, expérimente l’importance de l’outil Internet dans la dématérialisation des procédures de déclaration.
Depuis janvier 2015, Désiré Lassègue, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) au Gabon, étudie les possibilités d’introduire les cartes à puces (la biométrie) dans son système d’immatriculation. Objectif : lutter contre des fraudes à l’origine de pertes estimées à un peu plus de 1,3 milliards de F.Cfa au cours de ces cinq dernières années.
Mais tout ceci reste insuffisant, note l’AISS, qui demande plus d’efforts, en matière de réduction des délais de traitement des dossiers, en matière de fiabilité des statistiques, en matière de conservation des archives, et en matière de lutte contre la fraude.
Les participants sont séparés avec la promesse faire des TIC un élément central de leurs systèmes de sécurité sociale.
Les organismes de sécurité sociale d’Afrique centrale adoptent les TIC
