Site icon Digital Business Africa

Les nouveaux étudiants de l’Université de Yaoundé I victimes d’arnaques sur le service de préinscription en ligne.

Université de Yaoundé I

Les nouveaux étudiants de l’Université de Yaoundé I seraient les cibles d’arnaques dans le processus de préinscription en ligne. Des escrocs profiteraient de leur ignorance du service pour leur faire payer des frais de préinscription en ligne, alors que le service est gratuit.

 

« Nous avons reçu plusieurs plaintes d’étudiants à qui certains individus véreux, présents au sein du campus, ont extorqué des sous en prétextant que c’était des frais de préinscription en ligne », a reconnu Yves Michel Ekongo Olengue, coordonateur-adjoint des préinscriptions à la faculté des Arts, lettres et sciences humaines (FALSH), dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune.

Le journal explique que ces escrocs, présents au campus et dans les environs, profitent de la naïveté des nouveaux étudiants pour se faire de l’argent. Ils ont des ordinateurs portables et bénéficient de la connexion wifi gratuite au sein du campus. « Un avantage qui leur permet d’être mobiles et difficilement repérables par ceux qui peuvent les rechercher pour les expulser », conclut Cameroon Tribune.

Bien que les préinscriptions en ligne soient gratuites, les autorités universitaires rappellent à toutes fins utiles que le montant qu’il faut débourser en temps normal pour s’inscrire à l’université de Yaoundé I est de 10 000 F. Une somme versée dans le compte de l’université, soit directement à l’United Bank of Africa (UBA), soit à Express Union ou encore via MTN Mobile Money.

Pour mettre les nouveaux étudiants à l’abri de nouveaux cas d’arnaque, le bureau des étudiants a mis sur pied des points de préinscription. Ici, avec seulement 200 FCFA, via Internet et 50 FCFA via MTN Mobile Money, les nouveaux étudiants peuvent effectuer leur préinscription en ligne. L’Université de Yaoundé dit avoir alerté la police, qui mène actuellement des enquêtes pour retrouver les arnaqueurs.

 

Lire aussi :

Quand des cybercriminels se servent d’Ebola pour arnaquer sur Internet

Technologie: un camerounais crée un logiciel contre la corruption

Quitter la version mobile