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Le Cameroun parmi les pays qui utilisent le moins les TIC

Le Cameroun parmi les pays qui utilisent le moins les TIC

Le World Economic Forum qui vient de publier une étude sur l’utilisation des TIC pour stimuler la croissance et la compétitivité classe le Cameroun 125e sur 142 pays, derrière les pays comme la Tanzanie, le Zimbabwe et la Côte d’ivoire.

Sous le titre « Vivre dans un monde hyperconnecté », la 11e édition du Global Information Technology Report 2012 a été publiée le 04 avril dernier à New-York aux Etats-Unis. D’après ce classement des 142 pays qui utilisent les TIC pour stimuler la croissance et la compétitivité,  le Cameroun occupe le 125e rang avec une note de 2,93. La Suède, Singapour et la Finlande sont les trois premiers de ce

classement, avec respectivement une note de 5,94, 5,86 et 5,81. Cette étude menée par le World Economic Forum indique que l’appropriation des TIC en Afrique subsaharienne  est encore faible. Ici, « la plupart des pays accusent d’importants retards en termes de connectivité du fait du développement insuffisant de l’infrastructure TIC, trop onéreuse, et affichent des niveaux de compétence inadaptés à une utilisation efficace des technologies disponibles. Même dans les pays qui ont amélioré leur infrastructure TIC, les répercussions sur la compétitivité et le bien-être sont à la traîne, générant une nouvelle fracture numérique », explique le communiqué officiel de ce rapport.

 

Cette année, le Networked Readiness Index (NRI) présenté dans ce rapport a intégré de nouveaux indicateurs, comme le nombre d’abonnements mobiles haut débit. «Pour assurer une mesure efficace de l’impact, nous avons introduit cette année une série de nouveaux indicateurs qui déterminent non seulement la disponibilité des technologies, mais aussi la manière dont les pays en tirent profit. Eu égard à l’omniprésence des TIC, l’accent n’est plus mis sur l’accès aux nouvelles technologies, mais sur la meilleure exploitation possible des TIC en vue d’améliorer l’innovation commerciale, la gouvernance, la participation politique des citoyens et la cohésion sociale», a assuré Soumitra Dutta, professeur titulaire de la chaire Roland Berger Affaires et Technologie à l’Insead  et coauteur du rapport.

Numérisation

Pour Karim Sabbagh, Senior Partner et Global Head of Communication, Media and Technology Practice chez Booz & Company, « les décideurs doivent être conscients tant des perspectives de croissance que des opportunités transformationnelles, et savoir comment élaborer des politiques privilégiant la numérisation généralisée de façon opportune. Ils doivent faciliter la création de nouveaux modèles engendrés par la numérisation et y parvenir avant que les anciens modèles ne soient dépassés». A ce sujet, les applications numériques représentent un réel potentiel.

D’après le World Economic Forum, le NRI de ce rapport est établi sur la base d’une combinaison de données provenant de sources publiques et des résultats de l’Executive Opinion Survey. Cette dernière est une étude annuelle exhaustive réalisée par le World Economic Forum en collaboration avec un réseau de partenaires comptant plus de 150 instituts de recherche et organisations économiques de premier plan.

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