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L’Afrique connait la plus forte croissance des Startups au monde (Rapport)

(TIC Mag) – Au cours du dernier trimestre 2015, les start-ups ont levé 37,3 milliards de dollars au niveau mondial, soit une chute de 30% par rapport au trimestre précédent. Dans cette performance, les startups africaines ont levé 185,7 millions de dollars sur l’ensemble de l’année 2015, ce qui représente un record jamais atteint en Afrique. Ce sont les principales conclusions d’une étude de CB Insights, une entreprise spécialisée de l’analyse du secteur high-tech, rapportée par Disrupt Africa. D’après l’étude, « les montants que lèvent ces start-ups ne sont pas énormes en comparaison des investissements aux Etats-Unis ou en Europe, mais cela indique une progression ».

Le rapport estime que trois pays, notamment le l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Kenya attirent la plus grande partie des levées de fonds. Comme exemple, il évoque la Silicon Savannah du Kenya, souvent présentée comme la concentration de start-ups les plus dynamiques d’Afrique.

Le rapport consacre également une part belle au développement du numérique, qui connait un énorme potentiel de croissance avec des opportunités « incroyables », avec « près de la moitié de la population qui a déjà accès à Internet ».

L’étude prédit même une percée de l’Internet sur le continent, qui devrait entrainer avec elle le développement de nouveaux services innovants : « Maintenant qu’on est passé à la 3G, Internet va se développer beaucoup plus rapidement au Cameroun Ce qui nous laisse un gros potentiel de développement», explique dans le rapport Nino Njopkou (photo), fondateur du site camerounais Kerawa.com,  présent dans six pays francophones.

En conclusion, le rapport estime que c’est maintenant que le « secteur des start-ups arrive tout juste à maturité » en Afrique. Seulement de nombreux obstacles se dressent encore sur la voie de son développement, parmi lesquels « la bureaucratie administrative qui fonctionne très mal, le mauvais état des routes ou les coupures fréquentes d’électricité ». Des freins qui devraient néanmoins disparaître avec l’amélioration progressive des infrastructures.

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