(TIC Mag) – La GSMA demande aux gouvernements et régulateurs du monde entier de s’engager à répondre aux besoins de la 5G en vue de la Conférence mondiale des radiocommunications qui aura lieu en 2019 (CMR-19). Dans un communiqué publié le 1er février 2017, l’association qui regroupe 800 opérateurs et 300 sociétés de l’écosystème mobile soutient que les gouvernements doivent se mettre d’accord afin d’avoir suffisamment de spectre harmonisé pour permettre les débits 5G les plus rapides, des appareils abordables et une itinérance internationale sans interférences transfrontalières.
« Bien que le secteur de la téléphonie mobile, les institutions universitaires et les organismes définissant les normes internationales développent les technologies essentielles à la 5G, la réussite dépendra fortement d’un accès abordable à la quantité de spectre requise… Il est primordial que suffisamment de nouveaux spectres soient mis à disposition de la téléphonie mobile – et que les opérateurs soient autorisés à réaffecter le spectre existant pour la 5G lorsque cela sera nécessaire. Les gouvernements jouent un rôle central dans le processus de la CMR-19 pour identifier le spectre harmonisé pour la 5G et encourager l’investissement nécessaire dans les réseaux », explique John Giusti, Chef de la Réglementation à la GSMA dans le communiqué.
Dans la même veine, la GSMA a formulé un ensemble de recommandations en matière de politiques pour assurer l’avenir de la 5G. Parmi celles-ci, la mise à disposition d’un spectre harmonisé pour les hautes fréquences de la téléphonie mobile, l’adoption par les gouvernements des mesures politiques nationales pour encourager d’importants investissements sur le long terme dans les réseaux 5G ou encore la réalisation de la vision d’un ultra-haut débit pour la 5G et de dispositifs à bas coût.