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La déclaration africaine sur les droits et libertés d’Internet en gestation

Censure sur Internet

Les utilisateurs de l’outil Internet seront bientôt assujettis à la déclaration africaine sur les droits et libertés d’Internet. Cette législation internationale sur la gouvernance de l’Internet a été publiée le 4 septembre au dernier, au Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI), tenu à Istanbul, et confirmée le 8 septembre à la Conférence Highway Africa, tenue en Afrique du Sud.

 

La déclaration s’appuie sur des documents africains en matière de droits humains, y compris la charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981, la déclaration de Windhoek sur la promotion d’une presse africaine indépendante et pluraliste de 1991, la charte africaine sur la radiodiffusion de 2001, la déclaration de principes sur la liberté d’expression en Afrique de 2002 et la plateforme africaine sur l’accès à l’information de 2011.

Même si les textes sont déjà rédigés, il faudra attendre l’année 2015, et la conférence des ministres en charge de la communication et des technologies de l’information qui se  tiendra au cours du premier trimestre de 2015 pour entrevoir une adoption par chaque pays.

L’idée d’une déclaration africaine des droits et libertés de l’Internet est née lors du forum sur la gouvernance de l’Internet 2013, au Kenya. Une réunion plus large a été ensuite organisée à Johannesburg en février 2014 pour commencer à rédiger la déclaration. Cette rencontre a réuni des participants venus de divers organismes. Le groupe de rédacteur dirigé par Edetaen Ojo, Directeur général de Media rights agenda a élaboré le texte de la déclaration à partir d’une consultation publique en ligne.

 

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