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La Corée s’allie à la BAD pour intensifier les transferts technologiques sur les drones en Afrique

The new "Bebop Drone" quadcopter made by French high-tech venture Parrot flies in the air during a press conference in Tokyo on March 12, 2015. Parrot will release the multicopter equipped with a 14-million-pixel full high definition movie camera in Japan in April at a price of 70,900 yen (USD 590). AFP PHOTO / Toru YAMANAKA / AFP / TORU YAMANAKA

[Digital Business Africa] – La Corée du Sud a annoncé le 7 février 2019 lors d’une rencontre sur de possibles partenariats technologiques entre la Corée et l’Afrique sa volonté d’intensifier ses transferts de technologies vers l’Afrique, dans le cadre d’un partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon Akinwumi Adesina, le président de la BAD, son institution travaille actuellement à « étudier la mise en place d’un partenariat stratégique avec la Corée qui puisse déboucher sur la création d’un centre de recherche et de formation africano-coréen sur les drones, ouvrant la voie à la quatrième révolution industrielle de l’Afrique ».

Dans le même sillage, Hyung-Ju Kim, qui dirige la division Stratégie mondiale au sein du Green Technology Center explique que « l’expertise coréenne peut apporter une solution concrète, pragmatique, à toute une série de besoins technologiques criants de l’Afrique… La Banque africaine de développement pourrait jouer ici un rôle majeur : si nous pouvons apporter la technologie, la Banque peut, de son côté, identifier et faciliter des projets viables, à même de décupler la coopération technologique entre l’Afrique et la Corée. »

Dans ce sillage, la Banque africaine de développement a lancé, en coopération avec la ville de Busan et le Busan Techno Park, et grâce à un financement du fonds de coopération Corée-Afrique (KOAFEC), un projet pilote d’utilisation des drones pour la collecte et l’analyse de données au service du développement de l’agriculture en Tunisie. Cela impliquera : pilotage et suivi des périmètres irrigués, suivi des nappes, des effets des changements climatiques, de la dégradation des terres, de la biodiversité, taux de remplissage et/ou envasement des barrages, suivi des saisons et de la production agricoles… La Corée et la Banque africaine de développement envisagent d’étendre ce programme à d’autres régions en Tunisie et à d’autres pays en Afrique et d’explorer l’énorme potentiel de zones industrielles dans d’autres secteurs.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

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