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Kenya : La Banque centrale veut plus de régulation pour les crédits issus de la fintech

(TIC Mag) – Au Kenya, la culture financière essentiellement portée par le mobile banking fait craindre à la Banque centrale un risque de surendettement. D’après Patrick Njoroge, le gouverneur de la Banque centrale, cette forte demande de la finance mobile et les risques qui y sont liés augmentent la pratique des prêts abusifs. Ce qui nécessite une veille plus accrue au niveau de la régulation. «Il y’a une augmentation dans les institutions de type financier qui profitent de notre population. Dans un certain sens, ce qui s’est passé, c’est qu’il y’a une opportunité pour certains prédateurs et ils s’en prennent à nos concitoyens… Ce qui m’inquiète, c’est que beaucoup de produits arrivent dans une sorte d’opération à la volée et que vous n’en entendez parler que parce que quelqu’un est en banqueroute», prévient Patrick Njoroge, cité par le journal La tribune Afrique.

D’après le gouverneur de la Banque centrale les potentialités importantes qu’offre le Kenya en matière de mobile banking attire les investisseurs étrangers. Encouragés par le succès de M-Pesa, ce sont aujourd’hui une vingtaine d’entreprises qui offrent des crédits sur la base des technologies mobiles notamment à des taux d’intérêts exorbitants. Ainsi, une régulation plus stricte permettra non seulement de contrôler davantage les principaux acteurs de cette filière, mais également de limiter les dérives observées.

Ecrit par TIC Mag

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